Monopole de la violence

donner une légitimité morale. D’après René Girard, la violence tend à former un processus sans fin par le jeu des représailles, elle met donc en péril toute cohésion sociale. Toutes violences appellent une réaction de ceux qui en sont victimes et par solidarité de leurs proches, si aucune autorité n’y met un point final, elle se prolonge jusqu’à la disparition d’un des groupes de protagonistes. Le sacrifice permet de détourner la violence sur une victime qui ne provoquera pas de représailles. Il

posé par Rousseau : la force fait elle le droit ? PLAN Introduction I force et droit : deux concepts antithétiques La force ne donne aucun droit, le vrai droit naît du consensus entre les hommes. Alors qu’on obéit à un devoir, on subit la violence. II la force comme source d’un pouvoir fragile. Quand un individu prend le pouvoir par la force, son autorité est vouée de facto à disparaître, car plus le temps passe, plus l’homme s’affaiblit, et perd de sa puissance. III l’auteur dénonce la

régulation des conflits et enfin, les défis majeurs du monde contemporain. I – Les grands acteurs de la scène internationale. L’Etat était l’acteur principal de la gestion des différends sur l’échiquier international. Aujourd’hui, il perd son monopole et voit la naissance d’autres nouveaux organes qui sont les forces transnationales et les acteurs non structurés qui manifestent leurs vocations de le suppléer, voire se substituer à lui pour le règlement et la gestion des difficultés qui minent

c’est une concertation communale qu’autorise la loi de 1992 qui stipule que celle-ci est légale si chacune d’elle est séparée par une période d’un an avant la suivante. Cependant, et à la différence du référendum national dont le Gouvernant a le monopole d’initiative, la loi du 4 Février 1995 précise qu’un cinquième des électeurs d’une commune peuvent légitimement demander l’organisation d’une consultation au conseil municipal ( dans la limite où celle-ci concerne les domaines de l'aménagement ou

des acteurs + multiples facteurs déclencheurs. Conflit = Lutte ouverte entre au moins deux acteurs qui peut prendre des formes variées (notamment armée). Conflictualité = Situation intermédiaire entre paix et guerre ouverte, se manifestant par des violences de natures diverses. Paix = Absence de conflits. Conflits actuels sont caractérisés par leur diversité et bouleversent les codes de la “guerre classique”. Les conflits interétatiques sont de moins en moins nb même s’ils persistent. En revanche les

insuffle une peur constante de l’enfer et impose des croyances. Quelle place tient l’Eglise en occident au X-XIIIe siècles ? L’Eglise occidentale est à la fois la communauté des chrétiens latins dans leur ensemble et l’institution qui a le monopole du dogme chrétien, intermédiaire entre les fidèles et Dieu. Sous l’autorité du Pape, évêque de Rome, elle encadre la population Par la réforme dite grégorienne, L’Eglise a imposé son autonomie, voire sa supériorité, par rapport au pourvoir

des guerres de hautes tensions et de basses tensions, aujourd'hui il y a brouillage, on distingue plus le formel et l'informel, le privée et l'étatique. Les organisations internationales sont de ce fait de plus en plus impliquées. Le monopole de l'exercice de la violence par l'état n'est plus respecté, tout le monde à le droit de recourir aux armes, le commerces des armes, les formes de coopérations militaires font que n'importe quel conflit interne peut prendre une dimension internationale. Brouillage

L’attachement égocentrique est la racine d’une prise de position dans l’opinion que l’ego refuse de lâcher car il y pressent sa mise en cause personnelle. L’ego peut maintenir la confusion avec obstination, ce qui rend borné, petit, mesquin pour mener à la violence sur toutes ses formes : la guerre commence car pour l’ego c’est une question de survie ! A moi la Vérité conquérante, à l’autre l’erreur funeste et indigne. Et évidemment, l’autre tient exactement le même discours . Absurde car aucun ne fait preuve

limite ses interventions aux fonctions régaliennes* : armée (défense du territoire), police (maintien de l'ordre), justice. Pour le sociologue Max Weber (1864-1920) l'Etat revendique le "monopole de la violence légitime" (Le Savant et le politique). Ses prérogatives fondamentales sont celles où l'usage de la violence est présenté comme justifié. Au cours de la première moitié du XXe siècle, avec l'avènement de l'Etat moderne, celui-ci étend ses domaines d'intervention à l'économie et au social. C'est

Weber. Pour Weber,La politique est pour lui « la direction du groupement politique que nous appelons état ou l’influence que l’on exerce sur cette direction. Ce groupe politique, l’Etat se caractérise par le monopole de la violence légitime, il est donc l’unique source du droit à la violence (ainsi le droit de légitime défense est accordé par l’État). L’État consiste donc en un rapport de domination à caractère institutionnel. Il existe trois fondements de la légitimité : * L’éternel hier