Méditations Métaphysiques

conscience. En me rendant compte que je pense, je fais l'expérience de la conscience. Indépendamment de tout objet extérieur, cette conscience de soi es la preuve de mon existence comme sujet, du moins durant tout le temps ou j'y pense. Dans les Méditations Métaphysiques, Descartes met en doute l'existence du monde sensible et même de son corps: douter, se tromper, penser sont les épreuves de mon existence. En essayant de douter de tout, une vérité résiste néanmoins au doute: la conscience de douter, qui

à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent » (Méditations Métaphysiques 2) Le philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme

toutes les choses qu'aujourd'hui sont reconnues comme être fausses était considérées vraies il y a deux siècles et que donc il y a deux siècles elles n'étaient pas des vérités mais seulement des simples croyances. Descartes, dans les Méditations Métaphysiques, dit que la vérité est une certitude dont on ne peut douter. Selon le philosophe rationaliste, il faut juger comme vraies seulement les choses dont on est sûr, dont on n'a aucune raison d'en douter. En admettant comme vrai seulement ce qui

vérifiées accumulées au fil de la vie et de l’apprentissage. Bien qu’il y paraisse, le soleil ne s’en va jamais, c’est la terre qui tourne et qui ne peut intercepter les rayons solaires que sur une face à la fois. Descartes raconte dans ses Méditations Métaphysiques : « dès mes premières années, j’avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et ce que j’ai depuis fondé sur des principes si mal assurés, ne pouvait être que fort douteux et incertain ». L’accumulation et l’entrelacs des connaissances

indémontrables. Son hypothèse fondatrice étant que rien n'existe, il commence par se convaincre que s'il était capable de s'interroger sur la propre existence de sa pensée, il pouvait être certain qu'elle-même existait d'où l'affirmation des Méditations Métaphysiques : « Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule

à chaque instant. Par exemple, je pense à une idée, je peux tout à fait pendre conscience de penser à cette idée sans en avoir la connaissance . Une pensée consciente peut être fausse ou contradictoire. Par exemple Descartes, dans les Méditations Métaphysiques, cherche à montrer par un doute méthodique (dans lequel il remet en cause tout ce qui est "acquis") ,que la conscience de soi peut être considérée comme une réalité. Pour ce faire, il se force à considérer comme faux tout ce qui n’est pas

une volonté issue d'une connaissance de cause. C'est donc l'entendement qui nous montre le choix le plus intelligent dans pareille situation, « d'une grande lumière de l'entendement suit une grande inclination de la volonté » (Descartes, Méditations métaphysiques). Donc, s'il n'y a d'authentique liberté qu'une liberté éclairée par la raison, ne peut-on pas anticiper le choix que je ferai raisonnablement ou que quelqu'un d'autre, sujet raisonnable, fera ? Un être libre n'a pas la possibilité de

elle ne se contente pas de “rater” la réalité, elle invente une autre réalité. Ainsi, quand l'erreur est rectifiable, l'illusion, quand bien même on l'a expliquée, persiste. Par exemple l'illusion d'optique décrite par Descartes dans les Méditations Métaphysiques ; quand on plonge un bâton dans l'eau, il paraît brisé : même si l'on en est conscient, il apparaîtra toujours brisé. A la différence de l’erreur, l’illusion est tenace car elle engage l'intime. La force de l’illusion provient du fait

la raison lui semble pouvoir éclairer la foi, sans la nier pour autant. C’est en ce sens qu’il propose ce qu’il pense être une preuve rationnelle de l’existence de Dieu, appelée preuve ontologique. Comme le montre Descartes dans son œuvre Méditations Métaphysiques : Je ne puis pas penser Dieu, mais si j’ai l’idée d’un être premier, il est nécessaire qu’il ait toutes les perfections. Or, l’existence est une perfection. Donc Dieu existe. Ainsi, parce que j’ai l’idée de Dieu, je puis déduire que Dieu

phénomènes ("sauver les phénomènes" = ce ne sont pas les apparences qui sont trompeuses, mais nos sens et notre jugement qui sont faillibles). cf. + PLATON, cf. Platon, République VII, : les ombres sur la paroi de la caverne. + DESCARTES, Méditations Métaphysiques, II: le morceau de cire. + GALILÉE: géocentrisme # héliocentrisme. c)argument de la nécessité de la philosophie sur le plan pratique. - Nécessité de la philosophie pour 'régler nos mœurs et nous conduire, en cette vie’ =