Nietzsche Humain Trop Humain

Avoir un idéal est indispensable pour les uns, car rien ne définit plus l’être humain que de donner un sens à sa vie. C’est une attitude à proscrire pour les autres, tant l’excès, la désillusion et la dépendance que cela induit peuvent être destructeurs. Et il est vrai que si la mise en œuvre d’idéaux sociaux et politiques a permis de transformer le monde, elle a aussi constitué le plus court chemin vers l’enfer. Peut-on éviter le pire et préserver le meilleur ? Son premier souci est de définir

un monde en constant changement comme aujourd’hui dans lequel l’homme recherche sans cesse une source d’innovation lui permettant d’explorer toujours plus de domaine on peut se demander si la tradition ne perd pas de son importance devenant un poids trop lourd à assumer pour l’homme du présent ? Et dans le même temps il suffit de regarder autour nous, les civilisations, les cultures, les peuples pour voir que nous continuons tous à perpétuer des traditions ancestrales. On peut alors se demander qu’elle

calculatrice omnisciente pour mettre à profit cette pause, elle pourrait continuer à calculer l'avenir de chaque être jusqu'aux temps les plus éloignés et marquer chaque trace où cette roue passera désormais. » Nietzsche, Humain, trop humain, 1878. * « Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent. » Spinoza, Lettre à Schuller, 1674. Pour Spinoza, l'illusion

faudrait ne pas travailler, mais du moins, qu’il faut savoir pourquoi l’on travaille. Or, le propre du travail est d’être aliénant précisément dans la mesure où l’on n’en perçoit pas les raisons. Le boulanger qui travaille dans une petite communauté humaine peut avoir en vue le système des échanges de cette communauté : il sait que son travail sera échangé contre le produit du travail des autres membres de cette communauté (voir cours sur les échanges pour les TES). Mais pour un travailleur dans l’économie

aimé.  Aristote (philosophe grec, 384-322 av. J.-C.)  Plus on connaît, plus on aime.  Léonard de Vinci (peintre et savant italien, 1452-1519) Extrait des « Carnets » L’amour est incomparablement meilleur que la haine, elle ne saurait être trop grande; joignant à nous de vrais biens, elle nous perfectionne d’autant. René Descartes (philosophe, mathématicien français, 1596-1650) Extrait de « Les passions de l’âme » Ce n'est pas à cause de l'attraction terrestre que des gens tombent..

d’elle-même. Je peux ensuite la neutraliser puisque l’Homme possède la conscience de penser, le célèbre Cogito ergo sum de Descartes. Ces pensées arrivent et je ne contrôle pas leur afflux. C’est d’ailleurs ce qu’affirmait Nietzsche dans Par delà le bien et le mal, Nietzsche remarque que la pensée vient d’elle-même : il n’y a pas de moi qui veuille penser. La pensée est un acte involontaire, quelque soit l’objet de cette pensée Si la majorité des pensées sont brèves, certaines peuvent être le

principe un fait peu contestable : que l’homme est l’animal qui n’accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie. Il change ainsi le monde extérieur naturel, il en tire des outils et des objets fabriqués qui composent un monde nouveau, le monde humain. L’homme parallèlement se nie lui-même, il s’éduque, il refuse par exemple de donner à la satisfaction de ses besoins animaux ce cours libre, auquel l’animal n’apportait pas de réserve. » • Deux piliers de la culture : La technique – la morale

meilleurs. V. Hugo 4. Amer savoir celui qu'on tire du voyage! Ch. Baudelaire 5. Attacher trop d'importance aux connaissances livresques est aussi faux que de les sous-estimer. J. K. Nyerere 6. Aujourd'hui, les machines sont admirables et les visages fermés. Nous avons la technique, il nous manque le sourire. Fr. de Closets 7. Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. Fr. Nietzsche 8. Ce n'est pas notre condition, c'est la trempe de notre âme qui nous rend heureux. Voltaire

l’accomplissement de la vie humaine, il devrait posséder une limite, une fin permettant à l’Homme d’être heureux. Autrement, la vocation du Progrès serait vaine, et s’il ne possède pas de limites dans ses possibilités, c’est l’Homme qui pourrait être limité par sa technique. Dès lors, dans quelle mesure le Progrès peut-il vraiment apporter à l’Homme le bonheur qu’il recherche tant ? Ce Progrès apparaît dans un premier temps nécessaire, et plus que cela inhérent à l’être humain ; son aboutissement serait

du monde de l’auteur et du metteur en scène – étant entendu qu’il y aurait intérêt à ce qu’il s’agît du même homme. Mais Artaud a été, cependant, le premier à rompre violemment avec le théâtre d’inspiration réaliste alors dominant (il reproche même trop de réalisme à Charles Dullin), et, surtout, à théoriser des idées qui étaient dans l’air, mais dont il s’est emparé pour les insérer dans une perspective qui lui était propre. Il était, on le sait, atteint de psychose (surnommé par lui-même « Artaud