Opinion Commune Sur Autrui

dans l’antiquité, il existait des hommes qui s’efforçaient de découvrir les principes des sciences, de la morale, de la vie mais c’est au XVIIIème siècle que ce mouvement culturel et littéraire s'installe, pour tenter d’organiser les connaissances communes en un système cohérent et juste. Le philosophe est une source essentielle au développement de cette nouvelle réflexion établie sur de nouvelles valeurs. Dumarsais fait son éloge du philosophe (du grec philosophos : philo-ami, sophos-sage) en le caractérisant

opposition à l’arbitraire de l’auto-défense , la loi fixe les droits de chacun et les sanctions proportionnées à la gravité de la faute. Les lois s’opposent aux rapports de force en ce qu’elles sont universelles et tendent par leur contenu au bien commun. On objectera que sans force le droit est condamné à l’impuissance . Reste qu’il ne s’agit pas là d’un rapport de force. le voleur n’est pas aux prises d’une volonté particulière mais avec la volonté générale. La police agit « au nom de la loi »

simple fait d’être pris rend l’individu comme un automate, ne se sent pas responsable de ce qu’il fait. Et la somme de ces automates créerait une âme collective. L’individu serait comme hypnotisé, il abaisserait son niveau de résistance et donc les opinions seraient transmises plus fortement à lui par la foule. Grâce à ce phénomène on va assister à une contagion mentale. Gabriel Tarde (1843-1904), dans les foules il y a un phénomène d’imitation, abaisse son niveau intellectuel pour être à celui de

suffit pas à nous garantir la vérité. Sujets de dissertation Sur quoi se fondent nos démonstrations ? Toute vérité est-elle démontrable ? N’y a-t-il de démonstrations que scientifiques ? La liberté : Les fausses pistes Le sens commun s’imagine parfois que l’on n’est libre si l’on fait ce que l’on veut. Il est exact en effet que lorsque nos désirs sont contrariés, on ne se sent pas libres! Pourtant la liberté ne peut être définie comme la capacité de faire tout ce que l’on a envie

la science (l’épistémè) se constitue. Approche novatrice : quel est le discours historique tenu par le sujet sur lui même ainsi que sur les autres. Tous sujets et en relation avec ses semblables : autrui me constitue (Hegel) : je naît homme mais je dois devenir humain. Je deviens humain par autrui : l'humanité est partagée donc un homme seule perdrait son humanité → déshumanisation. On a tous le soucis de ce que les autres pensent de nous. Je ne peut pas me définir dans mon rapport à moi sans

condamnés à l’ignorance. Dès lors il semble être humain que celui qui ne sait point cherchera le savoir. Or, celui qui se met en quête du savoir est tout le temps en action et préoccupé tant qu’il n’a pas acquis ce savoir recherché. Selon l’opinion commune, le savoir apparaît comme une cime élevée et inaccessible. Cela dit, savoir n’est-elle pas une condition du bonheur ? Le savoir peut-il nous amener au bonheur sans spécialement rencontrer des obstacles ? Se mettre à la recherche de connaissances

s’interdit d’assumer clairement ce qu’il dit et ce qu’il fait, et l’on sait que le menteur est avant tout quelqu’un qui fuit ses responsabilités, n’assume pas ses actes, est toujours prêt à s’exclamer « c’est pas moi »… et donc toujours prêt à dénoncer autrui (« c’est lui » !) de sorte que le mensonge n’est jamais éloigné de la délation et de la calomnie. Si en effet la véracité est la condition de la légalité, du droit et de la moralité, c’est d’une part parce qu’elle permet à chacun de faire ce

représentation sociale (D.Jodelet, 1989) Les représentations sociales constituent « une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social. Egalement désignée comme savoir de sens commun ou encore savoir naïf, naturel, cette forme de connaissance est distinguée, entre autres, de la connaissance scientifique. » Définition de la notion de représentation sociale (suite) (D.Jodelet, in: S.Moscovici

alors les autres moyens pouvant compenser les failles de la raison pour nous permettre d’être dans le vrai. I) Raison triomphe 1) Définition même de la raison conduit au vrai 2) Attitude réaliste déductive basée sur des vérifications 3) Raison commune se mettant d’accord sur le vrai II) Raison insuffisante, plusieurs sortes de vrai 1)Plusieurs sortes de vrais 2)L’hypothèse et la falsification, l’axiome 3)Critique de la raison, limites de l’Homme III) Autres moyens d’atteindre le vrai

LA LIBERTE INTRODUCTION Nous entendons souvent évoquer le thème de la liberté selon l’opinion commune selon laquelle « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autre. » Au fond, chacun aimerait faire librement ce qui lui plaît mais une liberté absolue serait invivable car elle conduirait chacun à agir comme il le souhaite au mépris de ses semblables. Comment donc vivre libre, sans interdiction ni contrainte et avec les autres dans une société harmonieuse. Nous verrons qu’être