Paradoxe de Jevons

individuelle. Cette approche met en avant la liberté des individus, mais aussi l’individualisme, comme facteurs déterminants dans l’accroissement du bien-être de la société »3. Par la suite, l’Autrichien Carl Menger, le Britannique William Stanley Jevons ainsi que le Français Léon Walras furent les plus célèbres économistes ayant repris le flambeau afin de promulguer la supériorité de l’économie de marché après Adam Smith et ses disciples. Leurs travaux ayant influencé de façon décisive la théorie

l'autre pourra être indifféremment 1 Cpr. liv. IV, chap. III, § 13; et liv. V, chap. IV, § 13; et note XIV à 1'Appendice. Alfred Marshall, Principes d’économie politique (1890), trad. franc., 1906 : livre VI 21 employée (comme aurait dit Jevons) ; et, sur cette marge, la productivité nette de l'une ou de l'autre sera proportionnelle au coût résultant de son emploi 1. De même, s'il existe deux méthodes d'obtenir le même résultat, l'une au moyen d'un travail qualifié et l'autre au moyen d'un

(par exemple échanger cet ordinateur contre un autre bien). Smith insiste sur le fait que ces deux formes de valeur sont indépendantes, autrement dit la première ne peut fonder la deuxième, et inversement. L’exemple que nous donne Smith est le paradoxe de l’eau et du diamant : « Il n’y a rien de plus utile que l’eau, mais elle ne peut presque rien acheter, à peine y a-t-il moyen de rien avoir en échange. Un diamant, au contraire, n’a presque aucune valeur quant à l’usage, mais on trouvera fréquemment

d'une inflexion des anticipations et des comportements à la suite d'une période plus ou moins longue de gonflement de la dette des agents économiques. La crise résulte en général de la séquence suivante : - dans un premier temps, une situation de paradoxe de la tranquillité favorise l'octroi de crédits qui dopent l'activité économique. Les taux d'intérêt sont faibles en raison d'une abondance de liquidités, l'effet de levier favorise l'investissement donc la croissance et l'emploi. Les agents adoptent

sont rationnels. L'approche en terme de rationalité décisionnelle s’est d’abord située dans la sphère économique avec la théorie microéconomique du consommateur et du producteur, développée à la fin du XIXème siècle par les marginalistes (Walras, Jevons et Menger). C'est une approche fondée sur le principe d’optimisation d’utilité. Cette approche est arrivée dans le champ de la sociologie, par l'école du Public Choice, pour appréhender le fonctionnement des institutions. Plusieurs postures

nature et les causes de la Richesse des Nations). Les libéraux ont donc envisagé plusieurs conceptions de la concurrence. A) La théorie de la concurrence pure et parfaite Pour les auteurs néoclassiques du XIXe siècle [NB. que sont Jevons, Menger, Walras, Pareto], il faut tendre vers un système de marché dans lequel la concurrence serait « pure et parfaite ». Il s’agit d’un marché caractérisé par les points suivants : - polycité (un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs)

qu’il aura pu constater leur épreuve chez certains de ses semblables : “ C’est un principe évident que tout être sensible ne s’intéresse qu’aux désagréments qu’il connaît par expérience. ” [2] Cette “ évidence ” conduit Beccaria à un nouveau paradoxe : une peine bénigne est souvent beaucoup plus redoutable pour l’homme qu’une souffrance terrible. En effet, la première possède une probabilité d’occurrence plus forte. Elle a par conséquent plus de chance que la seconde d’éveiller en l’esprit le

défendre le point de vue du consommateur. Conclu : Ricardo a une influence considérable car avec la théorie de la valeur travail il est l’inspirateur des courants socialiste et notamment de Marx et le paradoxe c’est qu’avec la théorie du libre-échange, qui est une thèse libérale. C’est le paradoxe d’un auteur qui va nourrir différents courants : les libéralistes et les socialistes. Cours du 28 octobre 13 : L’école classique française dominée par Say et Bastiat : (IMPORTATNT)

état le plus parfait : c'est là un paradoxe. Si nous nous représentons l'importance de nos propositions, ce paradoxe disparaît en partie. Par là nous ne prétendons pas que l'économie nationale produit sans résultat dans son état d'équilibre le plus parfait, mais seulement qu'alors les résultats vont entièrement aux facteurs primitifs de production. De même que la valeur est un symptôme de notre pauvreté, le gain en est un de notre imperfection. Mais le paradoxe subsiste à un autre point de vue. Il

 au public) à la parole silencieuse (aux  frontières de l’ineffable) en passant par les formes du langage analogique  (musique, rythme, image, métaphore et métonymie), le symbole (à mi‐chemin  entre le tout‐dire et le non‐dire) et le langage secret. Car tel est le paradoxe  essentiel du mythe : ce mode de communication s’avère très ambivalent qui tout  à la fois unit et divise, rassemble et oppose, transmet et se refuse, crée par l’acte  38 Voir G. BALANDIER, ‘’Anthropologie politique’’, PUF, pp. 139-140. « Les