Parlement Cohabitation

institutions politiques L’origine de la 5ème république Naissance du régime, Crise de Mai 58 LES FAITS : 1854 = 4ème rep qui s’écroule et une nouvelle république se met en place. Mais cette république est différente, elle soumet le parlement et donne le pouvoir à l’exécutif. De gaulle président de France de 1859 à 69. De 1855 à 58 : pb Algérie : combats violents : 13 mai 1958 manif à Alger pour l'Algérie française qui tourne à l’insurrection (gouvernement salut public + Massu, sallan

celui-ci de la démission du gouvernement. En effet, lors de sa prise de fonction le Premier ministre remet une lettre de démission non datée. Le président de la république peut donc forcer le Premier ministre à démissionner sauf en période de cohabitation. Le décret de nomination par le Président de la République est discrétionnaire et propre, pour des raisons qui tiennent à la nature de l’acte. Les conditions politiques de la nomination du Premier ministre ont été sensiblement modifiées. Jusqu’en

pouvoir législatif Titre 1 : L’organisation du pouvoir législatif Sous la Vème, le pouvoir législatif appartient au Parlement. On l’a utilisé sous l’Ancien Régime, puis on ne l’a pas utilisé jusqu’à la Vème République. Le Parlement signifie le lieu où l’on parle, il fonctionne par session parlementaire. Une révision constitutionnelle du 4 août 1995, et jusqu’à cette date, le Parlement se réunissait deux fois dans l’année. La première se déroulait d’avril à juin, c’était la session de printemps. Puis

hier le processus régulier nécessaire à l'établissement d'un pouvoir républicain capable d'assurer l'unité et l'indépendance du pays ». Lors de la mise en place de cette Vème République, on va parler de « présidentialisation du pouvoir » et de « cohabitation ». Enormément de pouvoirs sont attribués au Président de la République par rapport à la IVème République. Le Président détient maintenant le pouvoir exécutif. La France avait donc besoin à ce moment-là d’un chef de gouvernement fort et qui puisse

pour se modeler sur l'héritage révolutionnaire de la suprématie parlementaire. Après cette crise, la République est entièrement aux mains des républicains. B. La dénaturation du régime parlementaire Grévy consacre la suprématie du parlement, c'est la "constitution Grévy". Les pouvoirs du chef de l'Etat deviennent purement nominaux. Jules Grévy va refuser, contrairement à l'usage britannique, de nommer président du conseil le leader de la majorité parlementaire, en l'occurrence Gambetta

La démocratie. La France a connu tous les régimes politiques. À chaque révolution, elle a changé de constitution. Notre constitution (octobre 1958) perdure depuis malgré les modifications et transformations de régimes politiques (alternance, cohabitation, différents présidents). Cette constitution a été transformée à plusieurs reprises avec des révisions plus ou moins importantes. Historique des régimes politiques français La monarchie (exercice du pouvoir unilatéral d’un roi ou d’une reine)

institutions de la Vème République Institution : organisation politique et juridique qui dirige un pays, qui vote les lois et qui juge les infractions. Ex : La présidence de la République, le Parlement, les tribunaux. Section 1 : Présentation de l’institution parlementaire 1/ Le Parlement Art. 24 C. : le Parlement (bicamérale) = l’Assemblée Nationale et le Sénat. C’est un bicamérisme inégalitaire. En cas de désaccord entre l’Assemblée Nationale et le Sénat sur le vote d’une loi, c’est l’Assemblée

gouvernant. En effet le président bénéficie sous la Vème République d’une place beaucoup plus importante et cela au détriment du Premier Ministre. En réalité le Chef de l’Etat n’a d’autre pourvoir que celui de solliciter un autre pouvoir : le peuple, le Parlement ou le Conseil Constitutionnel. Ainsi le Président de la République incarne l’Etat, personnifie le principe républicain et l’unité de la Nation. Cette place a été renforcée par la révision constitutionnelle de 1962 qui a permis une élection présidentielle

française : la justice constitutionnelle. En effet, depuis la Révolution de 1789, et jusqu'à 1958, le droit français n'a jamais consacré une institution de ce type : pendant plus d'un siècle et demi, il a été considéré que soumettre la loi votée par le Parlement au contrôle d'un organe juridictionnel, quel qu'il soit, était exclu. La loi, expression de la volonté générale -selon la formule de Jean-Jacques Rousseau reprise à l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen -ne pouvait voir

gouvernement est trop mou. De plus, il y a la crainte d’un certain comportement de l’armée. L’idée du recours à Charles DE GAULLE s’impose en quelques jours. PFLIMLIN démissionne le 28 mai et le 29 mai, René COTY, Président de la République, informe le Parlement par un message de ce qu’il a proposé à DE GAULLE, qu’il nomme « le plus illustre des français ». En effet, il lui a proposé de former un gouvernement. COTY menace en précisant que si DE GAULLE n’est pas investi par l’assemblée, il démissionnera.