Pascal Pensée Les Deux Infinis

humaine ; tous observent bien leur intérêt, mai ce n’est pas suivant l’enseignement de la droite raison. » Pascal (Lettre sur la mort, 17 Octobre 1651) : « L’homme a été créé juste sain et fort. Dieu a créé l’homme avec cette loi que l’amour pour Dieu serait infini, c’est-à-dire sans aucune fin de Dieu même, et que l’amour pour soi-même serait fini et se rapportant à Dieu. » Pascal (Lettre du mois de juin 1657) : « Père juste, le monde ne t’a pas connu » (Tout acte ou décision rendu par Dieu

plus on avance dans le temps et plus la recherche évolue. Combien de choses ont été démontrées depuis l’évolution des domaines scientifiques et l’émergence du savoir et des connaissances ? On constate donc que Freud fait le point implicitement sur ces deux vérités. A vrai dire, contrairement à la science, les vérités suprêmes sont intemporelles et incontestables, elles ne varient pas dans le temps et sont absolues. Nul ne peut les contredire ou les revendiquer et c’est ce qui leur permet d’assurer une

plus grands astronomes modernes, Herschell, a calculé que, de tel de ces astres pour arriver jusqu'à nous, la lumière marche pendant dix mille siècles. Devant ces formidables chiffres, nous reculons épouvantés; nous disons avec Pascal : « La solitude de ces espaces infinis m'effraie; » notre confiance enfantine fléchit, Dieu nous échappe et la parole du psaume vient d'elle-même se placer sur nos lèvres : « Qu'est-ce que l'homme pour que tu te souviennes de lui? Qu'est-ce que le fils de l'homme pour

expérimentale se limite à des sciences d’un domaine extérieur à l’esprit. La preuve démonstrative semble alors être le moyen par excellence d’accéder avec une certitude indubitable et absolue à établir une vérité, c’est-à-dire à l’adéquation de la pensée avec la réalité. Au sens strict, démontrer consiste à montrer une proposition est vraie parce qu’elle découle de manière logiquement nécessaire d’une ou plusieurs propositions déjà connues ou vraies, d’un raisonnement. Elle ne consiste pas seulement

rappelle en même temps la description physique des aveugles et particulièrement la comparaison avec les somnanbules. Et c'est pour nous inviter à lui donner ce sens figuré que Baudelaire a, une nouvelle fois, eu recours à une alliance de mots en associant deux termes antinomiques, “ traverser ” et “ illimité ” : par définition, ce qui est “ illimité ” ne saurait se “ traverser ”. Baudelaire veut ainsi suggérer que, bien que les aveugles ne puissent sortir des ténèbres qui les entourent, et c'est pourquoi

par l’âme que l’homme peut obtenir ces réponses. Il n’est pas question d’user de ses propres passions (corps) pour définir les grands principes de la vie, car Dieu est divin. Il est parfait et infini, il est notre créateur et c’est lui qui détient la vérité. Primauté de la raison : Descartes défini deux substances à l’homme : pensantes et matérielles (dualisme des substances). Donc l’esprit et le corps. Les passions proviennent du corps. L’homme ne doit pas les laisser l’envahir. Il utilise la raison

Kévin LENOIR TS°7 FAUT-IL AIMER LA VERITE ? Il peut sembler paradoxal de relier en philosophie l’amour à la vérité. En effet la vérité est ce qui est vrai comme une proposition ou un fait bien établi. De plus on peut distinguer deux sortes de vérités : les vérités éternelles ou de raison et les vérités formelles, consistant dans l’accord de la connaissance avec elle-même. Elle est de part en part un objet rationnel. Or, l’acte d’aimer est à l’opposé d’un acte de raison, aimer la vérité

Blaise Pascal, Pensées, « Disproportion de l’homme » Figures de style : - antithèse : « Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes » « Il sera plus disposé à les contempler en silence, qu'à les rechercher avec présomption. » « Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre. » « aussi étonnantes par leur petitesse, que les autres par leur étendue » - périphrase : « cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle

paradoxe qu’exprime la fameuse formule : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas. », Pascal veut, ici, nous faire comprendre qu’une connaissance rationnelle de Dieu, si elle était possible, ne pourrait fonder la religion, la religion est du domaine de la croyance, du sensible et non de la raison. La connaissance de Dieu est impossible ; la connaissance est un acte par lequel la pensée saisit un objet à travers une expérience sensible ou un concept, il s’agit donc de quelque chose de

le bonobo… De cette manière il nous est impossible de nier la relation de l’Homme avec l’animal, le génome des humains ne diffère que de 0,27 % de celui des chimpanzés. Cependant, on oppose souvent l’Homme à l’animal. Il nous faut donc déterminer deux aspects : animalité et humanité.   Ainsi pour commencer, nous pouvons prendre l’exemple du langage : les animaux comme l’abeille ou la baleine peuvent échanger certaines informations, au moyen de signes ; l’on en conclut que l’animal possède le langage