Paul Ricoeur Culture

l’identité personnelle L’identité peut d’abord être conçue comme la permanence de certains traits caractéristiques c'est-à-dire comme le constat que ce qui existe actuellement est la même chose que ceux qui existait auparavant. On nomme mêmeté (Paul Ricoeur) ce concept d’identité fondé sur la permanence des caractéristiques. Le problème est que cette façon de concevoir l’identité s’expose aux arguments sceptiques que l’on appelle paradoxe de l’identité personnelle. Le plus célèbre de ces paradoxes

de l’esprit des hommes vivants dans un Etat. D’abord, les membres d’un Etat entretiennent des liens d’attachement avec lui. L’Etat est en effet aussi la « patrie », le pays des pères, c’est-à-dire le symbole d’appartenance à un territoire, à une culture, à une langue, à des traditions. En un sens, ce sentiment présente des aspects positifs puisqu’il permet de se repérer, de se reconnaitre dans une communauté, d’avoir un ancrage quelque part. Par opposition, on dit des exilés qu’ils sont apatrides

clivages disciplinaires autour du concept d'identité ont contribué à ce que l'étude des identités individuelles (inséparables des parcours biographiques) soit réservé aux psychologues sociaux ou cliniciens, et les identités collectives (appelées aussi « culture », « rôles », « habitus », etc.) , aux sociologues, alors que c'est toujours l'interaction entre les deux qui est en jeu. L'identité est en perpétuelle évolution puisque liée aux principes de toute vie, faite d'échanges multiples, connexions et

dans sa solidarité, un des points de vue dominant de l’éthique est celui du vivre, et du vivre ensemble : social, collectif et historique, il intègre les moyens de la solidarité que sont la culture et les us et coutumes, donc le contingent et le relatif. Ce qui rejoint ce qu’on entend souvent dire, selon Ricoeur, inspiré d’Aristote : L’éthique, c’est la « visée de la vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes ». (Soi-même comme un autre Ed. Le Seuil 1990, p.202). Ainsi, l’inflation

questionner le candidat sur les éléments de sa démarche. • Un entretien : D’une durée de quarante minutes cet entretien débute par un exposé du candidat de cinq minutes portant sur une question d’actualité posée à la société française, une question de culture générale ou judiciaire (sujet unique tiré au sort, préparation de trente minutes). Cet exposé est suivi d’un échange de cinq minutes. Ensuite le candidat est interrogé pendant vingt minutes sur son parcours et sa motivation en s’appuyant sur une fiche

passe d’une traduction grecque à latine ou inversement. Selon André COMTESPONVILLE pourtant, un mot ne fait pas le concept et l’éthique se distingue bel et bien de la morale.  Du côté de l’amour de la sagesse qu’est la philosophie Selon Paul RICOEUR l’éthique désigne « le questionnement qui précède l’introduction de l’idée de loi morale quand la morale évoque tout ce qui dans l’ordre du bien et du mal se rapporte à des lois, des normes et des impératifs3 ». Dans son ouvrage « Le capitalisme

métaphysique des mœurs, notamment au sujet du rapport éthique à l’autre, où le philosophe préconise de « traiter toujours l’autre comme une fin, jamais comme un moyen ». Kant est également cité pour sa conception démocratique du pouvoir. Enfin, Paul Ricoeur, philosophe contemporain, a eu une réelle influence sur le travail de l’auteur car il étaye la plupart des thèses abordées par celui-ci. En effet, celui-ci nous donne tout d’abord une définition de l’éthique sur laquelle s’appuie l’auteur tout

textes présentés correspond ou non, pas du tout ou pas tout à fait à l'idée qu'ils se font de ce qu'est "une histoire bien construite". Textes proposés aux adultes pour étudier l'impact de l'opposition début/fin sur l'acceptabilité des récits : 1. Paul avait très envie de construire une cabane dans un bois. Un matin, il a pris ses outils et il est parti. Il a marché longtemps. Il a cueilli des fleurs. Il a regardé des oiseaux. 2. Un petit lapin a quitté sa maman. Il est allé dans la forêt. IL a

ses inconvénients et de ses acquis. 59 Marcel Proust, « L’affaire Lemoine », dans Pastiches et mélanges, Paris : L’Imaginaire Gallimard, 2005, p. 13. 60 Antoine Albalat, L’art d’écrire, Paris : Armand Colin, 1992 (1re éd. 1899), p. 41-42, cité par Paul Aron, « Sur les pastiches de Proust : l’éthos et le champ », Contextes, No.1, septembre 2006, édition électronique. 65 Proust explique fréquemment son goût du pastiche dans les lettres à ses amis. En imitant le style des grands écrivains, un apprenti

aussi absolue : «tu ne tueras point ».Il peut y avoir des conflits entre différents impératifs moraux, mais pas réellement de conflits au regard de sa mise en oeuvre. L'éthique était définie par Aristote comme la morale de l'action. Aujourd'hui, Paul Ricoeur la définit plutôt comme l'intériorisation de la norme. L'éthique est pragmatique, elle s'attache à la manière de vivre, à un état ou à une activité. Contrairement à la morale, l'éthique se construit par rapport aux fins propres de l'activité en