Platon Le Tonneau Percé

joie future dans l’anticipation, mais aussi comme une inquiétude, une souffrance. Le rapport du désir à son objet est paradoxal, car le désir vise la possession de l’objet désiré, donc la fin du désir. Le désir vise, en ce sens, à s’autodétruire. Platon, dans le banquet illustre cette idée avec le mythe d’Aristophane, retraçant l’origine de l’amour. L’amour serait la recherche d’une union perdue avec sa moitié, et finalement le désir de retrouver un amour fusionnel. À l’origine, des êtres primitifs

Hannah Arendt revient sur l’allégorie de la caverne de Platon, on dit aussi un paradigme c'est-à-dire un exemple fictif forgé par Platon de toute pièce avec beaucoup de clauses d’invraisemblance (Repas ? Lieux ?) Il y a des exemples qu’il a récupérés de la culture grecque. (Tonneau percé qui se vide au fur et à mesure qu’on le remplit). Il le reprend pour le penser philosophiquement. Il y a un discrédit sur la diversité des opinions chez Platon. On doit tenir compte de la diversité. C’est la diversité

de l'éducation. Critique de la passion : Socrate affirme que celui qui cherche à assouvir ses désirs n'est ni heureux ni libre. Le passionné est malheureux parce qu'il est constamment insatisfait, le propre du désir étant de se renouveler. Platon désir : caractère insatiable et illusion d'un bonheur, d'une satisfaction. Plus on satisfait nos désirs et plus on contribue à les démultiplier. Par conséquent, l'individu s'expose à la déception car la satisfaction n'est pas durable . La passion

autre et ainsi de suite ? Ne nous interdit-il pas alors l'accès à toute sérénité, ne nous empêche-t-il pas de nous tenir dans les paisibles limites du bonheur ? Platon compare le désir au tonneau des Danaïdes. Selon la mythologie, les Danaïdes ont été condamnées à remplir d'eau un tonneau percé. De la même façon que le tonneau ne sera jamais rempli, le désir n'est jamais satisfait. À peine accompli, il renaît car de la satisfaction passée naît le regret qui est nouveau désir. En ce sens, accomplir

parviendrait pas à assouvir, comme l’illustre le mythe du « Tonneaux des Danaïdes » de Schopenhauer, philosophe Allemand qui compare l’Homme a un tonneau percé, qui le contraindrait à désirer indéfiniment, et qui rendrait ainsi le bonheur infranchissable, à l’image également de l’hydre dont les têtes repoussent au fur et à mesure qu’elles sont coupées. Platon, philosophe Grec constate que « Ce qu’on a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l’amour ». Le désir est

le plaisir. 1.1 La recherche du bonheur coïncide avec la recherche du plaisir via la satisfaction des passions. Le bonheur n’est pas dans la satisfaction immédiate du plaisir. L’homme qui veut mener une vie de plaisir est semblable à un tonneau percé qu’il faudrait sans cesse remplir. « CALLICLES-Comment l’homme pourrait-il être heureux, s’il est esclaves de quelqu’un. Mais voici ce qui est beau et juste suivant la nature, je te le dis en toute franchise, c’est que pour bien vivre, il faut

ailleurs, le désir sent confusément qu'aucun objet n'est à même de le satisfaire pleinement. C'est pourquoi, à la différence du besoin. Il est illimité, insatiable et sans cesse guetté par la démesure, comme le montre Platon dans le Gorgias quand il compare l'homme qui désir à un tonneau percé qui ne peut jamais être rempli. Avec Schopenhauer, la vie d'un être de désir est donc comme une pendule, qui oscille entre la souffrance (quand le désir n'est pas satisfait et que le manque se fait douloureusement

nous sommes, de nos accidents. En effet désirer c'est se manifester, affirmer ce que nous voulons ainsi que notre nature propre, car il est par nature idéaliste, voulant le meilleur et le parfait. Cette recherche de la perfection est interprétée pas Platon dans Le Banquet par le biais de la naissance d'Eros, le dieu de l'amour et de la puissance créative dans la mythologie grecque. Ce dernier est le fils de Poros (l'abondance) et de Penia (la pauvreté). Il est ainsi mi-homme mi-dieu et c'est cette dimension

Gorgias de Platon, nous montre bien le caractère insatiable du désir. En effet, Calliclès défend ce qu'on pourrait appeler une vie licencieuse, c'est-à-dire une vie sans entrave fondée sur la jouissance et sur la satisfaction de tous les désirs. Selon Socrate qui lui fait face, Calliclès se trompe en confondant d'une part la liberté et la licence, et d'autre part le bonheur et la jouissance. Pour Socrate, la vie que propose Calliclès est comme le tonneau des Danaïdes : c'est un tonneau percé que l'on

à l’origine d’un mal-être permanent pour l’Homme, d’un sentiment d’impuissance 2. Le désir peut être excessif et démesuré par rapport à la réalité ce qui engendre une grande frustration 3. Contrairement au besoin, il est illimité: Pour Platon, c’est un tonneau percé qu’on ne peut jamais remplir, ainsi l’Homme n’est jamais comblé Transition: Désirer l’impossible est source de grandes souffrances pour l’Homme, cependant refuser le désir n’est-ce pas nier l’humanité ? N’y-a-t-il pas pour l’Homme, des