Platon Le Tonneau Percé

élite dirigeante serait libre. Or, c’est justement  la thèse  soutenue par Calliclès dans le dialogue le  Gorgias  de Platon. Dans ce dialogue où il est question de politique, de justice et de philosophie, Socrate mis en scène par Platon rencontre un jeune détracteur virulent dans ses propos : Calliclès . Calliclès soutient que seuls les dirigeants qui peuvent faire tout ce qu’ils veulent sont réellement libres.

si on appliquait une pommade sur une zone irritée et que, à partir du moment où wla pommade est passée, l’irritation revenait, toujours plus forte et insupportable. Le fond de la douleur persiste, « la souffrance est le fond de toute vie ». Selon Platon, tout désir est manque, on ne désir que ce que nous ne possédons pas encore. Seul celui qui a faim désire manger, seul le mendiant désire la richesse. Il expose sa thèse dans Le Banquet où il met en scène Socrate parlant, dans un dialogue dynamique

insatisfait. Celui-ci va souffrir de la faim tant que le manque existe, c'est à dire jusqu'à ce que le désir disparaisse. Cet exemple vient encore une fois appuyer la thèse du désir provocateur de souffrance énoncée par tant de philosophes tels que Platon ou encore Spinoza. Parlons ensuite d'Épicure, philosophe renommé de la Grèce antique, ayant bien souvent reproché à l'Homme d'être obsédés par des désirs non-naturels comme devenir célèbre ou bien être riche plutôt que par des désirs naturels

plaisir. le plaisr est momentannée et le bohneur est durable. le désir est insatiable (on ne finit jamais de désirer) si le plaisir est momentannée cela signifie qu'une fois le désir satisfait nous en avons d'autres. désirer est un comme un tonneau percé, on a beau le remplir il ne sera amais plein c'est pour cela que le désir est un manque. l'orsqu'on met tout en oeuvre pour réaliser ce désir , c'est une démarche positive et il y a une puissance d'affirmation de soi. une forme de plénitude . dans

Dans son œuvre Le Banquet, Platon retrace l'origine du désir à travers le récit mythique de la naissance d'Eros, fils de Pénia et de Poros, qui représentent respectivement la pauvreté et la richesse. Le désir est donc une recherche entre dénuement et plénitude. Le désir est de fait cette recherche constante de la satisfaction, de la réalisation de ce dont l'Homme désire. Il se distingue de la volonté en ce qu'il n'est pas guidé par la raison. Par contre, la volonté guide le désir sensé, au sein

gros qu le ventre». Seraient-ils pour autant artificiels ? Rapport au temps et à l'espace : Une fois le besoin satisfait, il cesse, les exigences du corps étant assouvies. A l'inverse le désir n'est jamais comblé, comme le tonneau percé des Danaïdes (cf. Gorgias de Platon), qu'il faut remplir à mesure qu'il se vide ; une fois satisfait, il redouble. L'insatiabilité du désir ne nous entraîne-t-elle pas à chercher toujours plus, plus d'honneurs, de richesses, d'amours, de pouvoirs, de connaissances

de ses désirs est accompli, il en exige de nouveau car du désir comblé naît alors le regret de ce désir passé ou l’ennui. Les désirs se présentent alors comme un cycle incessant et perpétuel. C’est précisément ce qu’explique Platon quand il compare le désir au tonneau percé des Danaïdes qui, dans la mythologie, étaient condamnées à le remplir d’eau. Au contraire, d’autres désirs sont irréalisables. L’homme, voyant alors que sa principale source de motivation ne se réalisera jamais éprouve une profonde

Eux seuls étaient capables de m’instruire. J’y cédais ". Quelle est la meilleure des morales ? Celle qui vous conseille d’aller à l’encontre de la morale, de placer l’épanouissement vital au-dessus des règles morales ! 2) Dans le Gorgias de Platon, Calliclès, (texte) l'homme-vital par excellence n’a pas d’hésitations : " Voici ce qui est beau et juste suivant la nature je te le dis en toute franchise, c’est que, pour bien vivre, il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement possible

Cette vertu est appelée aussi sobriété. Cette humilité est nécessaire à l’harmonie intérieure de l’Homme, à sa beauté intérieure - et à sa santé (psychique et physique). La Tempérance est la quatorzième carte du tarot de Marseille. Pour les Grecs (Platon et Aristote notamment), la tempérance (ou modération, autre terme pour traduire le grec sophrosune) est une vertu essentielle, qui vise à contrer un vice qui hantait les Grecs : la démesure. C'est un sentiment violent inspiré par les passions et plus

est vide est difficile à se procurer. » Il faut comprendre par là que les désirs vides sont difficiles à satisfaire, voire même impossible car il s'agit d'essayer de « combler » des envies sans limites (on peut ici penser à l'analogie du tonneau percé chez Platon, on a beau essayer de le remplir, il ne sera jamais plein). Au contraire les plaisirs qui permettent la suppression d'un manque ou d'une douleur sont alors liés à notre nature physique, et c'est cette nature qui vient limiter les maux qui