Poros

DIOTIME. Elle dit que l’amour et le désir n’est, ni beau, ni bon, ni laid, ni mauvais mais il tient le milieu de ses extrème : intermédiaire. Chargé d’assurer le rapporte entre les Dieux/hommes. Ex : Eros= pauvreté (pénia) et génie (poros). Fils de pénia et poros. Désir : part indigent, inquiet (Anatapodoton : dune part mais jamais d’autre part) et d’autre part généreux, inventif et sans soucis. Désir= équivalent. Essentiel à la vie humaine. Manque mais aussi moteur pour obtenir les choses

ce que le mythe de la naissance d’Eros, tel que Platon l’énonce dans le Banquet, tend à nous montrer. Eros, être de désir par excellence, est né de Pénia miséreuse, mendiante, dans l’indigence et la pénurie la plus grande. Il a hérité de son père, Pôros, un esprit alerte, toujours en éveil, jamais en peine d'expédients (le pόroi) pour se procurer, dans l'univers de dénuement (la pénia) où il est plongé, toutes les richesses vers lesquelles il est attiré, c'est-à-dire : les Formes, le Savoir, la Beauté

le désir est donc signe d'un manque, d'une incomplétude. On désire ce que l'on ne possède pas. Ce que l'on possède n'éveille pas en nous le désir. Dieu ne désire pas puisqu'il possède tout. L'homme désire parce qu'il est limité. L’amour est fils de Pôros et Penia : de la pauvreté et de l’abondance, comme le dit Platon. 4- Cette limite rend l'homme d'autant plus misérable qu'il en est conscient. Le désir est tendance consciente vers un bien comme le dit Spinoza, mais cette tendance est déterminée

s’agit d’un démon. Les démons permettent de rendre possible la religion, la divination, les offrandes, ils rendent possible le rapport entre les Hommes et les dieux. Diotime affirme que l’Amour serait le fils de Poros et Pénia. Cette dernière (la Pauvreté) serait tombée enceinte de Poros (Richesse intellectuelle) pendant que les dieux fêtaient la naissance d’Aphrodite. Ainsi, Amour devint le compagnon d’Aphrodite. A la fois Malpropre, pauvre, vaillant et habile il n’est donc ni très pauvre ni très

faible des ennemis à savoir la cavalerie de Poros placé sur les ailes. De plus, l’auteur écrit ligne 21 “Cependant les Macédoniens se défendaient avec intrépidité ; ils tuèrent les soldats placés entre les éléphants et rétablirent le combat”. Si on reprend le fil de la bataille, les éléphants peuvent mener la bataille et c’est ce qu’ils vont faire pendant un certain temps comme on l’a vu. Mais Alexandre déjoue cette stratégie de la part de Poros en plaçant ses fantassins non pas sur le même

lesquelles Hérodote. Il descend le bassin de l'Indus et se dirige vers l'Hydaspe située à la frontière du royaume perse. L'entrée en Inde est conditionnée par une victoire sur le roi Poros qui veut en interdire l'accès aux Macédoniens. Alexandre franchit le fleuve par ruse. La victoire est longue à se dessiner. L'armée de Poros, renforcée d'éléphants, oppose une farouche résistance. Le vainqueur, sachant apprécier la dignité du vaincu, lui porte de l'estime et le traite en allié. L'armée, parvenue en pleine

fonda des colonies militaires qui prirent toutes le nom d'Alexandrie. Devenu maître de tout l'empire perse, il se dirigea vers l'Inde, franchit l'Indus en 326 av. J-C., remporta une victoire dans les montagnes du Swat en Inde et soumit le royaume de Pôros en gagnant la bataille de l'Hydaspes.   Il n'a fallu au Conquérant que 3 ans, du printemps 330 avant JC au printemps 327 avant JC, pour s'emparer de cette vaste contrée. ¤L’INDUS : Afin d'achever sa conquête de l'Empire Perse, qui comprend une

donc de la souffrance. Platon dans Le Banquet avec le mythe d'Eros (dont le nom signifie amour-désir) exprime cette idée de désir-manque. Dans ce discours sur la naissance d'Eros, Platon nous raconte que les parents d'Eros [Poros et Pénia] sont assez opposées : son père Poros, est un expédient et a de grands moyens alors que sa mère est mendiante et nage dans l'indigence et le manque. Pour Platon, le désir est tiraillé entre des deux extrêmes, il oscille sans arrêt entre pauvreté et richesse, grandeur

philosophie platonicienne le désir est pensé en terme de manque. Il s'illustre dans son ouvrage à partir de la rencontre entre Pénia,qui represente la pauvreté et Poros la richesse. De leur rencontre naîtra Eros qui incarne le désir, un désir de pauvreté et de richesse. Cela nous emmène à dire que l'incomplétude de Pénia l'invite à rencontrer Poros, afin de tendre ver la sagesse.Or le désir est conscience d'une pauvreté, ressentie comme privation d'une plénitude, c'est en effet la misére de l'existance

prêtresse appelé Diotime. La scène se passe pendant un festin que les dieux donné en cet événement. Poros un des leurs, s’était endormis enivré de nectar. Penia, une mendiante, passait par là et décida de se coucher à côté de lui. C’est ainsi que naquit Eros. Le désir, tel qu'il apparaît à travers ce mythe, n'est donc plus seulement le manque ou la pauvreté (Penia), il est aussi une richesse (Poros). Pour les modernes, il convient de parler du désir au singulier, en ce qu’il est l’essence de l’homme