Pourquoi Obéir Aux Lois

Doit-on obéir aux lois ? Il y a quelques années, ma réponse à cette question était très indulgente : Si obéir aux lois vous fait plaisir, si vous avez l’impression que cette soumission favorise votre épanouissement personnel, il ne faut pas vous priver. Soyez respectueux des lois de votre pays. Je dois ajouter qu’en ce qui me concerne, l’obéissance aux lois ne m’apporte aucune satisfaction. Au contraire. Pour la plupart, les lois de mon pays et de ceux où j’ai résidé me paraissent arbitraires, stupides

Q1) Pourquoi la liberté et la démocratie ne sont-ils pas des mots interchangeables ? La liberté et la démocratie ne sont pas des synonymes. La démocratie évoque une série d'idées et de principes sur la liberté. Donc la liberté est un principe de la démocratie. Elle fait donc parti de la démocratie. Par exempe lorsqu'un pays a comme régime la démocratie, ce pays doit être libre. Q2) Donnez des exemples précis de démocratie directe ? La démocratie directe sous sa forme pure n’existe qu’en Suisse

où les individus rentrent en contact. Recensez diverses situations dans lesquelles s'exerce le pouvoir : (-situations de pouvoir-) -des cadres très formels : école (élève-enseignant), voie publique (conducteur-gendarme) : pouvoir régis par des lois. -dans la famille : parents sur enfants -entre amis : influence sur la tenue vestimentaire par exemple – conformisme au groupe : pouvoir lié à la volonté de s'intégrer,... 2°) une relation à double sens Le pouvoir est une relation complexe

Le raisonnement de Spinoza procède en quatre temps : 1/ Qu’est-ce qu’une société libre ? Une société libre est celle qui est régie par des lois fondées sur la raison. 2/ Donc, est libre un membre d’une société libre, à condition qu’il veille à vivre « raisonnablement ». 3/ Qu’est-ce que vivre raisonnablement ? De la ligne 3 à 5, Spinoza va montrer qu’une vie raisonnable consiste à agir selon son intérêt propre en établissant une analogie avec la situation de l’enfant soumis aux ordres de

d’obéissance impose au fonctionnaire de respecter les lois et règlements et de se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique. Le refus d’obéissance est une faute professionnelle. A priori, le statut particulier des fonctionnaires ne laisse aucune place à la désobéissance civile. Cela est d’autant plus vrai pour les fonctionnaires ayant prêté le serment suivant : « Je jure fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois du Peuple belge. » Par conséquent, la désobéissance

avez-vous le droit d'embaucher et renvoyer a votre guise parce que la société vous appartient ? Non tant à l'embauche que lors du renvoi vous devrez tenir compte de quelques lois et règlements dictés par la communauté. Vous ne pouvez non plus payer n'importe quel salaire a votre employé vous serez dans l'obligation de vous plier aux lois communautaires en vigueur. Si vous êtes employé dans une entreprise vous avez le droit de grève c'est vrai mais l'employeur a le droit après que vous l'ayez « paralyse

1 - Que recouvre le terme de lois ? Il s’agit ici des LOIS des hommes, en fait des obligations qui s’imposent aux hommes. (voilà le sens que nous utilisons ici). (On parlera plus loin des 2 sens spirituels du terme « loi » que l’on trouve dans la Bible.) 2 - Le terme de « lois » a plusieurs sens. On parlera alors :  ❖ De la Loi juive ❖ De la Loi naturelle ❖ De la Loi écrite ❖ Des Lois civiles ❖ Des Lois criminelles ❖ De la loi

cette analyse, le conformisme ne sera pas traité car il s’agit seulement d’imitation et non d’obéissance. Comment l'obéissance à l'autorité est elle abordé en psychologie sociale, quelles sont les différentes formes d'autorités existantes et pourquoi sommes-nous autant sujet à l'autorité et donc à la soumission? Nous tenterons de répondre à ces questions à travers une étude organisée et à l’aide de différents exemples notamment l'expérience de Stanley Milgram. 1. L’Obéissance à l’Autorité

comme une aspiration de la conscience. Si nous aspirons à être libre alors cela présuppose que nous ne sommes pas d'emblée libre, que nous avons à le devenir, comment se libérer des déterminismes que nous subissons et quels sont ces déterminismes ? Pourquoi sommes nous dépendants ? A quoi sommes nous assujettis ? Ce terme d'aspiration est significatif du fait que la liberté est une exigence, une difficulté, une conquête et non pas comme on le croit spontanément, une facilité parce qu'elle découlerait

ne pas être un pacte de soumission. Le problème fut notamment posé par Rousseau, dans Du Contrat Social (1762), puisqu’il s’y demande comment il est possible de concilier notre liberté avec l’obéissance aux lois. Est-il possible de donner naissance au pouvoir d’un Etat auquel il faudra obéir sans en même perdre sa liberté ? Il faudra pour cela inventer un système politique qui réussisse à concilier autorité et liberté collective : « Il s’agit de trouver, écrit Rousseau, une forme d’association