Pourquoi Sommes Nous Moraux

telle personne. On distingue le désir du besoin. Le désir est une tendance, un appétit, vers un objet que l’on n’a pas et qu'on se représente. A la différence du besoin naturel, qui est défini par la nature, le désir est conçu par l'esprit. C'est pourquoi le désir est toujours renouvelé, ce qui le rend potentiellement illimité, nous pouvons toujours désirer quelque chose d'autre. Alors, si la nature ne limite pas les désirs, n'est-il pas nécessaire et sage de limiter volontairement nos désirs ? Cependant

Mais toute société est régie par des lois, des restrictions, des compromis, voire des sacrifices. Définir la liberté comme absence de contraintes, c’est en donné une définition factuelle qui se réfère à l’action. Mais qu’en est-il de la pensée ? Ne sommes-nous pas libres de penser, c’est-à-dire de concevoir des notions, des opinions qui nous sont propres, ce par l’activité de notre intelligence ? Qui peut nous contraindre moralement ou nous influencer ? Qui peut former des idées dans notre esprit

Bien que l’on agisse pas toujours en vertu de raisons (« je ne sais pas pourquoi je suis en train de faire cela »), ou bien que l’on ne connaisse pas exactement les raisons pour lesquelles on agit (« je fais ça parce qu’il m’a demandé de le faire, mais ne sait pas pourquoi il m’a demandé de faire ça »), on agit la plupart du temps en vertu d’une ou plusieurs raisons (une raison étant une réponse à la question, mais « pourquoi faire cela ? »). Le problème c’est que si les raisons pour lesquelles nous

Leroux). (L'iintégrale de Platon à la Pléiade conseillée) Introduction. Cette introduction, la mort, le désir, la morale. Elle permettra de placer le paysage, le décor de la réflexion de la première réflexion morale philosophique qu'on ait eu en Occident, pleinement constituée et digne de ce nom. Nous allons réfléchhir sur la morale, sur l'éthique. Ethique c'est du grec et moral c'est du latin. On va parler d'éthique (éthos), c'est la caractère en grec. C'est le caractère habituel d'une personne

Philosophie L'expression « être soi-même » peut nous apparaître comme un pléonasme: en effet, qui sommes-nous, sinon nous-mêmes? Il semble qu'il soit impossible de ne pas être soi-même, nous ne pouvons être autre que le sujet de nos pensées, de nos actes et de nos états. Et pourtant, il nous arrive de dire « j'étais hors de moi » ou « je n'étais plus moi ». Ces expressions montrent comme une étrangeté au plus intime de nous-mêmes. Nous pouvons alors nous demander : Est-il possible de ne pas être

Nous sommes en présence d'un extrait du Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot, conte philosophique publié en 1771. Nous sommes dans le contexte du siècle des Lumières pendant lequel les philosophes se battent pour la liberté et l'égalité entre les hommes. Dans ce dialogue, Diderot fait raconter par son personnage le discours d'adieu que le vieillard tahitien fait à Bougainville en abordant des questions d'ordre moral et religieux. Il s'agit de voir comment Diderot, par le discours

je la trouve belle ou séduisante. Mais pourquoi est‐ce que je trouve cette personne particulière belle et séduisante ? Tel est ce qui reste mystérieux. Faire le constat selon lequel la cause de nos désirs nous échappe, c’est relever que, contrairement à ce que nous pouvons croire, nous n’avons pas pleinement conscience de ce que nous sommes et de ce qui nous pousse à agir. Ainsi, nous tombons dans l’illusion lorsque nous pensons que nous sommes la cause consciente de nos actes. Spinoza

« La morale est une faiblesse de la cervelle. » La formule de Rimbaud, qui intervient dans une lettre du début des années 1870, n´invitait certes pas à voir dans la morale un ensemble de représentations et de valeurs dont il faille faire grand cas. Elle identifiait encore moins la morale à un objet dont le philosophe ait à se préoccuper en s´interrogeant sur ce qui la fonde ou sur ce qui la justifie. Que la morale soit une faiblesse de la cervelle, nous verrons qu´il s´est trouvé des philosophes

nous jugeons nécessaire de définir ce concept: c'est une réflexion sur les comportements à adopter pour rendre le monde humainement habitable. Suite à différentes situations rencontrées lors de nos stages une en particulier nous a marquées. C'est pourquoi nous avons décidé de l'analyser afin d'en faire émerger un questionnement éthique relatif aux pratiques infirmières et d'aboutir à une problématique visant à un positionnement professionnel. Dans un premier temps nous exposerons notre situation

leurs sont faits. Mais les risques sont doubles : côtoyer les pauvres au risque d’être vu par les riches grâce auxquels on fructifie nos richesses et à l’inverse, avoir de bonnes relations d’affaires avec des riches fera dire aux pauvres que nous sommes des traîtres. Au fait, qu’est-ce que la richesse ? Le Petit Larousse nous rappelle qu’en premier lieu, être riche c’est avoir des biens en abondance. Mais plus loin, il nous précise que la richesse englobe tout ce qui est précieux et encore