Procédure Administrative Contentieuse

L’attribution de principe des affaires aux chambres. C) Fonctionnement 19. Lieu et dates des délibérations. 20. Formes des délibérations. 21. Complexité du régime linguistique. 22. La publication sélective des décisions de la Cour de justice. 23. Procédure ordinaire devant la Cour de justice : la quête permanente de la rapidité. § 2. Le Tribunal de Première Instance (TPI) : juge de droit commun 24. Création du Tribunal de Première Instance. A) Composition 25. Les membres du tribunal. 26

Section 2 L’administration et le droit p.06 § 1 La soumission de l’administration au droit p.06 § 2 Le droit applicable à l’administration p.08 § 3 Les fondements de la dualité de droits p.08 A). Le principe de séparation des autorités administratives et judiciaires p.08 1. L’origine du principe p.09 2. Les conséquences du principe p.09 B). Les rapports entre la dualité de droits et la dualité de juridictions p.11 1. La liaison entre la compétence juridictionnelle et le fond du

Le conseil d’Etat La séparation des autorités administratives et juridictionnelles, affirmée solennellement à la Révolution, a conduit à l’institution d’une juridiction administrative distincte des tribunaux judicaires. Depuis 1872, le Conseil d’Etat et les autres juridictions de l’ordre administratif exercent la justice déléguée de manière autonome vis-à-vis du pouvoir exécutif. Mais le Conseil d’Etat tire son identité profonde de sa dénomination même : institution créée par la Constitution du

hommes (c’est à dire des gens de justice comme des magistrats, des juges, des auxiliaires de justice...). La justice est alors un service public. Institutions judiciaires : Ce sont les personnes et les organes chargées de trancher, selon une procédure et des règles de droit, les litiges qui opposent une ou plusieurs personnes à la collectivité publique ou les personnes entre elles. On a un double ordre de juridiction : l’ordre administratif et l’ordre judiciaire. L’évolution historique

Abrogation et retrait des actes administratifs unilatéraux L’abrogation et le retrait sont deux procédures entraînant la disparition des actes administratifs unilatéraux (AAU) concernés, en dehors du cas où l’acte est affecté d’un terme (date) à l’échéance duquel il disparaît ou de celui où l’acte fait l’objet d’une annulation devant le juge. L’abrogation et le retrait des AAU est un débat essentiel car il pose une question majeure au droit administratif : faut-il privilégier la légalité ou la

motifs de fait et de droit qui fondent la décision, les décisions administratives individuelles défavorables à leur destinataire : refus d’autorisation, restriction d’une liberté publique, sanction, restriction ou abrogation d’une décision créatrice de droits. Loi du 12 avril 2000 relatives aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations (dite loi DRCA). Elle donne une définition des autorités administratives. Elle impose un accès simple aux règles de droit. Elle lève l’anonymat

états). Ces fonctions essentielles, régaliennes (du latin RES REGIS qui caractérise l’état gendarme) sont : La justice, L’armée, La police, le recouvrement des impôts et les Relations Internationales. Quel droit va t’on appliquer à ces activités administratives ? Une double réponse est possible : La première, appliquer le droit commun, c’est le cas en Grande Bretagne ou encore aux Etats-Unis, le droit applicable à ces relations entre l’état et la société civile relève du droit commun selon le principe

même juridiction. Les réalisations du Consulat De nombreuses innovations ont été mises en place. En 1800, La Constitution du 22 Frimaire an 8 institue en l’article 52 le Conseil d’état (c’est à dire la clef de voûte de toute notre justice administrative). Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel a un rôle juridictionnel et un rôle d’avis de conseil. La Constitution du 28 Pluviôse an 8 a crée des conseils de préfecture (qui deviendront les tribunaux administratifs en 1853). La loi du 27 Ventôse

et des cours administratives d’appel. Les membres de ces juridictions sont des fonctionnaires généralement issues de l'école nationale d’administration. La particularité de l’ordre administratif se manifeste également dans la procédure suivie, le procès devant les juridictions administratives. Il n’est pas dirigé contre l’administration. Mais contre un acte de l’administration. C’est pourquoi avant de saisir le juge, il est nécessaire d’obtenir de la part de l’autorité administrative une décision

décision de la CEDH, on peut se contenter de payer l’amende. La CEDH considère donc que cet article s’applique en matière de sanction administrative ou dans le cadre de poursuites pour atteinte au domaine public de l’Etat par exemple. En revanche, elle considère qu’il ne s’applique pas : ⁃ aux décisions de l’administration ⁃ les mesures de police administrative (exemple : suppression du permis de conduire) ⁃ l’autorisation donnée par l’inspecteur du travail au licenciement d’un salarié protégé