Protagoras Relativisme

au petit peuple) en ce sens que chaque citoyen pouvait être amené à exercer de hautes fonctions politiques. L'art de la parole, dans un tel système politique, assurait le pouvoir. Parmi les plus célèbres sophistes, nous pouvons citer Gorgias, Protagoras, Hippias, Prodicos. Nous savons peu de choses de ces personnages et seuls quelques fragments d'écrits nous sont parvenus. Bien souvent, dans ses dialogues, Platon met en scène l'opposition entre son maître Socrate et des disciples ou des maîtres

et des perceptions diffrentes. On accde au rel par les sens, or les sens sont variables. Il ny a pas de vrit absolue, uniquement des vrits relatives ( La vrit est individuelle cest un point de vu subjectif, empiriste, sensualiste, relativiste. Protagoras (grec, Vme sicle av. J.-C.) Lhomme est la mesure de toute chose pour celles qui sont de leur existence, pour celles qui ne sont pas, de leur non-existence. Lhomme est le critre de tous les objets. Il va encore plus loin un phnomne qui nest peru

souvent tentés de prétendre que la réalité est changeante, provisoire et particulière de sorte que la vérité est relative à chacun de nous, relative à chaque observateur. Tel est le point de vue notamment des sophistes dans l’Antiquité qui, comme Protagoras, soutiennent que « l’homme est la mesure de toutes choses ». Ils entendent par cette formule que la réalité dépend de l’appréhension que chaque individu en a. Le présupposé de ce jugement est que la réalité est essentiellement sensible, objet de

crédible, comme l’effet du caractère dialectique et historique de la démarche scientifique elle-même, ce qui montre qu’en matière de vérités scientifiques, l’objectivité n’est pas contradictoire avec la progressivité. Le partisan de la sensation, comme Protagoras et les sophistes combattus par Socrate et Platon, nous demande d’admettre que la vérité change avec celui qui la formule ! Mais son erreur tient à une forme d’inconséquence, puisque, pour lui, l’homme, « mesure de toute chose », et l’homme seul

technologique, et de la liberté de l’individu, toute l’Ethique se retrouve dépréciée. Les valeurs et toutes l’Ethique sont en crise. On en vient au relativisme et à la négation de l’Ethique. L’idéal démocratique n’implique pas nécessairement le rejet et la négation de l’Ethique. Elle est le fait de certains courants philosophiques de notre époque tels que le relativisme, le pragmatisme ou le nihilisme qui rejette l’Ethique. Cette crise se répercute sur toute la société. Illustrons notre propos par le pape

la mesure ou la sophistique permet de persuader alors elle permet de valoriser tel représentation sur tel autre : perspective exclusivement. Protagoras : « l’homme est la mesure de toute chose » : il est la mesure de la vérité et de la justice. Formule que combat Socrate. Il ne pourrait donc pas il y avoir de mesure commune. C’est pourquoi Protagoras a eu des ennuis avec la justice Grec : car son idée de la vérité est indépendante du bon vouloir humain : distance par rapport à la religion et

spontanément. 3.2. La vérité existe-t-elle ? Relativisme et scepticisme ◘ Le relativisme en matière de vérité consiste à dire qu’il n’existe pas de vérité absolue, indépendante des personnes qui la pensent : toute vérité est relative, c’est-à-dire dépend des personnes, des “points de vue”. Protagoras (grec, Ve siècle av. J.-C.) est considéré comme un philosophe relativiste. Il ne faut pas confondre le relativisme en matière de vérité et le relativisme moral : sur ce dernier, voir le chapitre

l’Antiquité et s’appuie sur la citation de Protagoras (sophiste du Ve siècle avant JC) définissant l’Homme comme « la mesure de toute chose ». L’humain est donc au centre de l’attention, il est considéré comme un être unique doté d’une raison et d’une volonté propre et pouvant agir sur sa vie selon ses envies, ses besoins et ses capacités. La liberté de penser se veut totale et les croyances de l’époque sont alors remises en cause. Cela inclut donc un certain relativisme par rapport à Dieu qui entraîne la

individu est persuadé de détenir sa propre vérité ? C'est en tout cas ce qu'avance le relativiste, en défendant l'idée que chacun détient sa vérité, qu'il n'y a pas de vérité une mais qu'au contraire, il y a des vérités propres à chaque individu. Protagoras l'illustre ainsi en avançant que « L'Homme est la mesure de toute chose ». Cependant, ce mode de pensée sous-engendre, qu'étant donné qu'il n'y qu'un nombre indéfinis d'opinions, la vérité une ne peut-être atteinte : on en arrive alors au scepticisme

persuasion; dans l’enseignement des sophistes, le langage devient donc un instrument de pouvoir. Plutôt que de servir la vérité, ils servent l’intérêt personnel. Il ne faut toutefois pas croire qu’ils ne sont que des manipulateurs d’opinion. Selon Protagoras : «l’homme est la mesure de toute chose». Cela signifie que l’homme est la source du vrai et du faux, du bien et du mal, du juste de l’injuste; rien n’est absolu et tout est relatif à l’homme. Cette prise de position fonde le pratique sophiste de