Protagoras Relativisme

ou bien est-il possible de le définir sans passer par le beau ?   § 1. Contradictions du relativisme esthétique. On peut nommer relativisme esthétique la thèse courante selon laquelle le jugement esthétique est relatif au point de vue de chacun. On invoque souvent pour justifier la relativité du jugement esthétique la pluralité des avis. L’argument est insuffisant. En effet, il conduirait à un relativisme général qui toucherait même les mathématiques puisqu’il suffirait qu’une personne et une seule

monde sensible : le relativisme et le mobilisme. Le relativisme met en évidence la subjectivité de la perception. En effet chacun de nous perçoit différemment un objet selon les images ou les souvenirs qu'il en a et selon sa propre façon de les organiser et de les interpréter. Ainsi, du même camembert coulant que Jocelyne et Tristant dégustent l'un dira qu'il est agréable pour ses papilles et l'autre affirmera le contraire. Mais le camembert, est-il bon ou mauvais ? Ainsi, Protagoras dit que « L'homme

réapparait avec les courants new wave (Gaia, la terre- mère). Quand on exalte la nature au delà de l’humanité, la nature devient une divinité. On peut dire que nos discours aboutissent donc à une forme de panthéisme matérialiste. Chez Protagoras, il y a une forme de scepticisme religieux : « l’homme est la mesure de toute chose ». Or les premières condamnations contre l’athéisme arrivent justement à cette époque (432 A.C.) avec le décret de Diopeithès. On accuse d’impiété

la personne qui l'énonce. Ainsi, les sophistes, Protagoras en tête, partent du principe que l'homme est la mesure de toute chose. Que veulent-ils dire ? Que l'opinion est la mesure de toute connaissance, et que la vérité est relative aux croyances de chacun. Plus une idée réussit à emporter l'adhésion des esprits, plus elle est vraie. Personne ne peut donc prétendre que ce qu'il pense est vrai pour tout esprit de façon absolue. Pour Protagoras en effet : "[…] telle une chose m'apparaît, telle

même on peut être érudit (sens 3) tout en restant inculte au sens 4 si le sujet se contente d'ingurgiter sans réfléchir ou si cette culture savante ne participe pas à l'éveil de son esprit et de sa vertu. Le Sens 2 s'oppose au Sens 3 comme le relativisme pour lequel toutes les cultures sont équivalentes s'oppose à l' élitisme dogmatique pour lequel on peut hiérarchiser les cultures. B- L’humanité : désigne 3 choses : 1- L'ensemble des individus appartenant à l’espèce humaine (homo sapiens)

dans les Essais de Montaigne, sous une forme fantaisiste dans les ouvrages de Rabelais, par le recours à l’émotion dans la poésie d’A d’Aubigné. -Le relativisme s’impose : découlant de la découverte du monde, les humanistes condamnent l’intolérance, les conquêtes, les préjugés. Le relativisme a été formulé dans les propos du philosophe sophiste Protagoras, rapportés dans le discours de Platon du même nom « L’homme est la mesure de toute chose ».Une civilisation fondée sur l’épanouissement de l’homme

génération et la naissance de l’opposition entre la loi et la nature Il y avait un relativisme chez Herodote (484-425av JC, historien grec) et ce relativisme a pris une tournure beaucoup plus radicale et a débouché sur une opposition entre la loi et l’idée de nature. Entre le Nomos (La loi)  et la physis (la nature) è distinction entre le paraitre et l’être qui est la nature. Protagoras, dans Le Protagoras de Platon. Le juste et le honteux ne le sont pas par nature mais d’après le Nomos. Ces

« bien » ou de « fin » que semblent naître des morales hédonistes, ou utilitaristes; pourtant, fonder la « valeur morale » sur la recherche individuelle du bonheur, sur la satisfaction d'intérêts singuliers, n'est-ce pas condamner toute morale à un relativisme, qu'une doctrine intuitionniste même semble inapte à justifier? Si l'on accepte comme échec de telles conceptions de la morale, la recherche des fondements d'une morale universelle semble s'imposer: au fondement de ce mouvement se place l'éthique

| |8 Notes et références | [pic]Histoire [modifier] Antiquité [modifier] L'affirmation du sophiste Protagoras selon laquelle « l'homme est la mesure de toutes choses » peut signifier que c'est l'homme qui crée les différences en ce qui concerne le langage, le savoir, la sensibilité ou les perceptions. Alors toute affirmation faite par un homme n'aurait

mode de pensée un bon marché : ils sont les premiers à vendre leurs cours afin d’apprendre aux gens comment défendre leurs opinions. Le relativisme des sophistes peut se résumer par la phrase de Protagoràs : « L’Homme est la mesure de toute chose ». Cela signifie que tout peut varier, que c’est l’homme qui donne la mesure de toute chose. La question du relativisme et de l’absolutisme est toujours posée actuellement. 1.6. Socrate Socrate est un philosophe de la Grèce antique (-470 à -399), dont la