Protagoras Relativisme

les mathématiques et globalement articulés au réel par l’expérimentation, sont périssables ; si bien que paradoxalement, la science, constituée pour répondre à l’exigence de certitude par la démonstration, ouvre une brèche au scepticisme et au relativisme. Si toute théorie scientifique n’a qu’une valeur passagère, peut-elle prétendre sans contradiction à l’épithète de « scientifique » ? Une théorie scientifique peut-elle donc sans contradiction être à la fois qualifiée de « vraie » et de « provisoire

Comment alors concilier l’idée qu’il puisse y avoir des mutations dans l’essence de la vérité, sans en tirer pour conséquence un relativisme sceptique, c’est-à-dire l’idée que la vérité ne serait pas la vérité – qu’elle n’est pas véritablement vraie ? II Plan détaillé I La représentation courante de la vérité 1. L’évidence sensible 2. L’opinion commune 3. Relativisme et scepticisme II La conception philosophique 1. Le regard sur l’essence 2. La vérité en tant que certitude 3. L’adéquation de la

essence irrationnelle.   Le relativisme affirme qu’il n’y a pas de vérité, les faits ne sont que le produit de notre langage. « L’avantage de cette nouvelle notion de fait, c’est qu’on n’a jamais tort » : la vérité n’est plus qu’affaire de croyance qui n’a pas à chercher à se confronter au réel. Le subjectivisme rejoint le relativisme pour affirmer qu’il n'y a pas d'objectivité possible. "A chacun sa vérité". Le subjectivisme débouche sur le relativisme universel de Protagoras: "L'homme est la mesure

été occultée par la pensée platonicienne. C’est la pensée développait par l’Eglise de Rome. Ils s’inspirent en rupture avec ce mouvement. a) Qui sont les Sophistes ? Noms connus de Sophistes : Gorgias, Prodicos, Protagoras, Trasymaque. On connaît d’abord les Sophistes par les dialogues platoniciens. Ils sont connus pour leur écrit. ( Ce sont avant tout des professeurs de grammaire et de rhétorique. Ils vendaient leurs savoirs et leur science dans l’art du discours

divin , juge infaillible du bien et du mal ». Ligne de démarcation entre nature et culture. _ Bien et mal sont relatifs: Évolue avec le temps, change d'une société à une autre. Pascal: « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ». relativisme des valeurs>Peut conduire à: Un scepticisme moral. Un ethnocentrisme. Négation des autres. PB: Comment pouvons nous parvenir à des valeurs commences sans pour autant renoncer à ces particularités?

subjective comme le déclarait Pascal « vérité en deças des Pyrénées, erreur au-delà ». Tel que le présente le relativisme doctrine pour laquelle il n’y a pas de vérité « tout se vaut, tout peut être affirmé ». Ainsi le sophiste Gorgias déclarait-il que tous les jugements portant sur la réalité sont faux et que, même s'ils étaient vrais, leur vérité ne pourrait jamais être prouvée. Protagoras, un autre sophiste, pensait à son tour que les hommes ne peuvent connaître que la perception des choses et non

tout aussi idyllique… Platon & Aristote A. Platon échappé au relativisme et à l’opinion 1. Sa vision du monde Vision bcp plus élaboré que les premières cosmologies… Il essayé d’interprété la monde avec le dualisme : C’est un disciple de Socrate : Une méfiance vis a vie des sophistes et leur relativisme. Relativisme des sophistes : On a tous des opinions et toute se valent (paradoxal déjà grande opp) (cf. Protagoras « tel les choses m’apparaissent tel elles existent pour moi tel les

radicale (un relativisme absolu) justifierait l’expression « à chacun sa vérité ». Le relativisme, largement partagé par la doxa, peut être une position philosophique si elle est argumentée. Il convient donc d’approfondir sa réflexion personnelle sur le sujet à l ‘aide d’outils conceptuels précis (ce qui est le propre de la philosophie) Le scepticisme peut être ainsi interrogé comme point de vue du sens commun mais aussi comme position philosophique (voir le Pyrrhonisme ou le relativisme de Protagoras

elle-même.  Si on mesure la vérité de l’opinion, en fait si on s’interroge sur sa « capacité » de vérité,  on n’est pas loin de l’affirmation de Protagoras pour qui l’homme est la mesure de toute chose, dans la mesure où la vérité variera autant que les opinions.  Dès lors il apparaît que la capacité de l’opinion serait de produire un certain relativisme , une vérité propre à chacun, au risque de faire disparaître la vérité .  Enfin de même qu’on se demande de quoi quelqu’un est-il capable, on peut

divergent. Avoir raison contre les faits apparaît alors comme une sorte de justification idéologique du présent et cela diffère selon les idéologies. Du rapport des faits à l’histoire, l’écart est le même que du rapport des faits à notre raison. Le relativisme des opinions Jusque ici on a essayé de prendre le mot raison au sens propre pour montrer la difficulté de rendre raison des faits, c’est-à-dire de les juger de manière objective, de les connaître. Or, avoir raison signifie donner tort aux faits