Présidentialisme

au-delà de ses compétences, non pas pour des raisons économiques et juridiques au New Deal de Roosevelt. Il faudra que ce président menace de réviser le mode de nomination de la Cour Suprême. II) L’avatar du régime présidentiel : le présidentialisme C’est un régime dans lequel le chef de l’Etat, qui est élu par le peuple concentre l’essentiel du pouvoir et donc maitrise aussi le pouvoir législatif, grâce à une fidèle majorité parlementaire. Gouvernement et parlement exécutent la volonté

encore en cas de dissolution de l’assemblée. B/ La France, en chemin vers un régime présidentiel Nous verrons dans une première partie le passage du parlementarisme au présidentialisme puis dans une deuxième partie le passage du présidentialisme au régime présidentiel. 1) Du parlementarisme au présidentialisme Dans une première partie nous verrons que notre régime mixte est sur le pas de passer à aspect présidisialuste puis dans une seconde partie que ce passage se fait par le biais

s’imposer aux dépens des autres (Napoléon Bonaparte sous le Consulat). Le monisme de l’exécutif est un des critères du régime présidentiel. Le présidentialisme s’accommode aussi bien d’un exécutif moniste que d’un exécutif dualiste. Ainsi, le présidentialisme latino-américain se caractérise notamment par l’absence de Premier Ministre, alors que le présidentialisme africain a le plus souvent mis un terme au monisme de l’exécutif à l’occasion du mouvement de constitutionnalisme qui s’est développé en Afrique

outre, cette expression de régime semi-présidentiel suppose qu’il n’y a pas de véritable hégémonie présidentielle. Or, le régime de Ve République a permis la domination du président sur les pouvoirs exécutif et législatif. B — Les raisons du présidentialisme Comment justifier ce détournement du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif au bénéfice du Président de la République ? La réponse réside dans sa légitimité politique. Elle est plus élevée que celle du gouvernement et du parlement, qui sont

La loi constitutionnelle du 2 Octobre 2000 a mit un terme au septennat. Elle dispose en effet que : « le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct ». Cette loi constitutionnelle favorise la pérennisation du présidentialisme car les risques de cohabitation, qui donnaient lieu à un régime tendant vers le parlementarisme, sont réduits, de plus, le septennat n’était pas adapté au cadre présidentialiste dans lequel le chef de l’Etat ne dispose pas d’un mandat d’une telle

l'exécutif, traduction organique du régime présidentiel, qui rend le Président américain aussi puissant. En France la situation est sensiblement la même quand la majorité parlementaire et la majorité présidentielle concordent, c'est à dire quand le présidentialisme majoritaire s'instaure. Dans ce cas en effet, la conjonction des majorités sous l'autorité du Président de la République conduit à transformer l'exécutif qui reste formellement dualiste (un Président et un Premier ministre) en un exécutif politiquement

moyens de pression sur le 1er ministre (A), puis, nous verrons que le rôle du 1er ministre se voit diminué au profil du président (B) Des moyens de pression sur le 1er ministre La prééminence présidentielle est une conséquence directe du présidentialisme majoritaire. A partir du moment où le Président est élu au suffrage universel direct, il dispose donc d’une prééminence que personne ne peut lui contester. Il prend place au sommet des institutions. De plus, la pratique renforce encore le rôle

l’autre (dt de dissolution/responsabilité). Régime atypique qui suscite deux typologies présentées par la doctrine : (1) = Gicquel : régime marqué par le présidentialisme, concentre les pouvoir entre les mains du chef de l’état en raison de son mode d’élection et du fait qu’il dispose de la majorité parlementaire. Le présidentialisme est un peu une déviation du régime présidentiel. Peut ont qualifier de régime présidentialiste dans un régime qui peut connaître la cohabitation ? (2) =

pouvoir car le Président est trop faible. En effet, il trouve que le droit de message et de veto sont limités. Ainsi, le Congrès ne laisserait au Président une certaine marge de manœuvre que pour avoir un appui du peuple. B) Présidentialisme Le présidentialisme désigne, quant à lui, une configuration institutionnelle particulière, où le Président concentre l’essentiel de l’autorité, au détriment des autres pouvoirs. L’équilibre des institutions, à la base du régime présidentiel, fait ici

celui-ci doit alors s'effacer devant cette majorité législative et son premier ministre. Ainsi c'est ce dernier qui, par la force des textes constitutionnel, va détenir le pouvoir réel. Selon les cas, on assistera soit à un effet de limitation du présidentialisme, soit à une remise en cause totale de celui-ci, dans le cas de l'apparition d’une majorité parlementaire hostile au président. Certes, une véritable prééminence du chef de l'Etat est constatée (I), cependant, la dyarchie hiérarchisée au sein