Présidentialiste

consacré au gouvernement et le titre 4, relatif au Parlement. Toute la problématique de la Vème République, est revenue à se demander si nous étions dans un Régime purement parlementaire, ou au contraire, on ne tendrait pas vers un régime de type présidentialiste. L'intérêt de ce sujet réside alors dans le fait d'appréhender l'évolution des prérogatives présidentielles au fur et à mesure des années, conférant dans la pratique, un pouvoir accru au Président. Toutefois, même s'il est clairement notable

peut-être démocratique comme en Suisse. Et le régime Dictatorial qui lui se fait au profit de l’exécutif. Sont apparus des régimes dits mixtes qui empreintent à la fois au régime présidentiel et au régime parlementaire : régime présidentialiste et semi-présidentialiste. Au maximum, on trouve des dispositions sur le statut des politiques, sur les droits de l’opposition (minorité parlementaire), également sur les droits fondamentaux (liberté publique, individuelle), la protection de l’environnement

l’un à l’autre. Le régime présidentiel est différent du régime présidentialiste. Ce dernier régime est caractérisé par le fait que le président a des pouvoirs illimités qui ne connaissent aucun contrepoids. En un mot dans un tel régime tous les pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) sont concentrés entre les mains du président. Par exemple les régimes politiques africains de 1960 à 1990 furent des régimes présidentialistes. B- Le régime de séparation souple des pouvoirs ou régime parlementaire

Les personnalités des présidents successifs ainsi que les situations de cohabitation politique ont accrédité la thèse de la double lecture. D’un coté une lecture présidentialiste, de l’autre une lecture stricte. En période de coïncidence politique entre le chef de l’État et la majorité parlementaire la pratique « présidentialiste » des pouvoirs est courante. Soutenu par une majorité présidentielle et parlementaire le président de la République exerce et revendique son rôle actif sur les politiques

élyséens». À ce titre, des dispositions aussi essentielles que l’article 20 alinéa 1er de la Constitution de 1958 («Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation») furent profondément détournées, conférant en substance un caractère «présidentialiste» au régime foncièrement parlementaire de la Ve République (Maurice Duverger préfère la qualification de régime «semi-présidentiel»). Le général de Gaulle a ainsi rapidement considéré que la dyarchie au sommet de l’Etat n’existait pas tant le

garantissait le principe de séparation des pouvoirs, le président Poutine, en plaçant ses proches aux postes stratégiques, en contrôlant les élections, en oeuvrant pour le déclin de la Douma et pour la dépendance des juges, approfondit la dérive présidentialiste russe et tend vers un régime unanimiste et autocratique. Notons tout d’abord que les campagnes électorales et les scrutins en Russie se déroulent dans des conditions de plus en plus dégradées et anti-démocratiques. Le vote n’est plus véritablement

mesures qui me paraîtraient nécessaires. » Les réactions Cette décision du général de Gaulle provoqua de vives protestations dans le monde politique des partis façonnés par les IIIe et IVe Républiques. Elle revenait à imposer une lecture présidentialiste des institutions sans que les assemblées ne puissent se prononcer sur cette modification fondamentale de l’équilibre des pouvoirs. La plupart des juristes critiquèrent également cette procédure, au motif qu’elle conduisait à réviser la constitution

gouvernementale A. Le détournement des mécanismes de la responsabilité B. L’instabilité gouvernementale  LE REGIME SEMI-PRESIDENTIALISTE EXISTE-T-IL ? ☞ I. II. Les prétendues critiques du régime semi-présidentialiste A. Les emprunts au régime présidentiel B. Les emprunts du constituant au régime parlementaire Les prétendues illustrations du régime semi-présidentialiste A. B.  LE REGIME CONVENTIONNEL OU D’ASSEMBLEE (CONVENTION A LA IVème REPUBLIQUE) ☞ I. L’agencement constitutionnel

l’Assemblée, laissant le 1er ministre et gouvernement gouverner et faire les choix, comme dans une sorte de cohabitation délibérée). Et si Al Goore s’était retrouvé président des US ?   . La continuation (1969-2002) : présidentialiste, cohabitante   La Vème République présidentialiste,  (ou majoritaire.) de 1969 à 1986   Pompidou et VGE perpétuent De Gaulle malgré toutes ses critiques, ils continuent l’œuvre du fondateur de la Vème République, CH. De Gaulle. Pompidou a été 1er ministre pendant 6

« en cas de haute trahison ». Ces ambiguïtés constitutionnelles, ainsi que la mise en place de l’élection du président au suffrage direct en 1962, ont peu à peu permis la dérive du régime parlementaire de la Cinquième République vers un régime présidentialiste très instable au niveau de l’exercice du pouvoir. Dans d’autres cas le Parlement ne peut être dissout par le chef de l’État, mais peut s’autocontrôler. Ainsi l’actuelle constitution suédoiseprévoit-elle la dissolution automatique du Riksdag