Quantitative Easing

monétaire affecte le comportement des agents non financiers (=ménage + entreprises), plus par son effet sur la quantité de crédit disponible que par son influence sur les taux d’intérêts. IV) Politique monétaire non conventionnelle Le quantitative easing vise à augmenter massivement la quantité de monnaie en circulation dans l ‘économie. Les moyens à la disposition des banques centrales sont divers et variés : baisse des taux directeurs notamment. La BCE a modifié les échéances des opens markets

août 2012. Un éventuel nouveau coup de pouce monétaire tendrait en effet à diluer la valeur de l'euro, le rendant moins attrayant pour les investisseurs spéculatifs.  Plusieurs gouvernements européens appellent également de leurs voeux un "quantitative easing" ou "QE", l'acronyme américain qui désigne ces rachats massifs d'actifs, notamment publics. Mais lancer un tel programme d'achat de d'obligations d'Etat en échange de monnaie nouvellement émise équivaudrait à briser un énorme tabou, pour la

inflationniste et un niveau d'emploi élevé. Puisque nous nous intéressons ici à la décision de diminuer les taux directeurs en particulier, c'est autour d'une politique de crédit que se fera notre argumentation (et non d'une politique de quantative easing, bien que cette dernière ait été massivement utilisée depuis la crise financière de 2007 afin de relancer le système bancaire). Les motivations de la BCE sont claires : soutenir l'économie de la zone euro qui est en déclin depuis quelques années et

capacité à absorber les chocs. Le Tier one est composé de la capitalisation boursière et du report à nouveau, le Tier two est composé de provisions réserves et de dettes subordonnées et le Tier three est similaire au Tier two mais avec une limite quantitative plus importante (250% du Tier one). Une crise financière prend le bilan des établissements de crédit dans un « effet de ciseaux » : Elle augmente le risque à l’actif du bilan du fait de la hausse de la probabilité de défaut des débiteurs et elle

importante : l’inflation L’abondance de monnaie dans une économie peut avoir des effets stimulants à court terme, mais il faut tenir compte de l’impact potentiellement négatif de cette abondance de monnaie sur le niveau des prix. Selon la théorie quantitative de la monnaie, mise en équation par Irving Fischer, la quantité de monnaie en circulation influe sur le niveau général des prix : toute hausse importante de la quantité de monnaie dans une économie donnée est supposée entraîner une hausse des prix

d’intérêt à long terme des actifs financiers dans leur ensemble, quelque soit leur risque (obligations publiques ou privées, commercial paper…) on parle d’assouplissement quantitatif. Toutefois, le plus fréquemment, les mesures de politique monétaire quantitative consistent à acheter de titres d’Etat aux banques (Bini Smaghi, 2009, note 3). L’objectif est alors double. D’une part, l’achat d’obligations souveraines contribue à réduire le rendement des obligations d’entreprise de même échéance, normalement

de change de l'euro ainsi que la décrue des prix du pétrole. L'OCDE prévoit une croissance de 1,4% cette année ( + 0,3 point par rapport à novembre 2014 ) et de 2% en 2016. La Banque centrale européenne a débuter son vaste programme de « quantitative easing » de rachat de dettes publiques et privées avec l'espoir de faire remonter les prix en zone euro. La BCE avait annoncé ce programme en janvier avec l'objectif d'injecter 60 milliards d'euros par mois dans l'économie jusqu'en 2016 au moins. Elle

dessous d’un certains seuil de taux d’intérêt, les agents ont une préférénce illimités pour la liquidité, rendant toute relance par la voie monétaire impossible. 3) Un exemple des conséquences d’une politique monétaire expansionniste : le Quantitative Easing 2 aux Etats-Unis Pour appréhender les conséquences possibles d’une politique monétaire expansionniste, on peut se baser sur celles du plan QE2 lancé en 2012 aux Etats-Unis. Si un tel plan est difficilement envisageable en Europe, et bien

plus élevées car la demande de monnaie est supérieure à l’offre (il y a peu d’offre car les banques craignent de devoir passer des provisions sur les dettes souveraines). C’est ce qui explique les politiques d’intervention (on parle souvent de quantitative easing) de la BCE mais également de la FED qui mettent à disposition des sommes colossales auprès des banques commerciales afin d’éviter que le marché ne soit trop asséché. L’objectif des banques centrales est de permettre aux banques commerciales

ans, et ce jusqu'à des maturités proches de 5 ans. La maturité moyenne de la dette américaine étant courte (environ 5 ans en théorie, 4 si l'on considère la dette à long terme rachetée par la Federal reserve bank dans le cadre du programme Quantitative Easing 2), le budget profite pleinement désormais d'une dette presque gratuite. Le revers de la chose est que le service des intérêts va exploser dès que les taux remonteront, ce qui affecterait significativement le budget. La brièveté de la maturité