Res cogitans

Descartes, elle est l’essence de l’homme mais elle représente aussi, pour Pascal, la dignité de l’être humain. La conscience selon Descartes est « une substance dont toute l’essence ou la nature est de penser. » Il oppose 2 substances ou réalités : res cogitans & res extensa. B. Le « roseau pensant » : • Pascal, conscience de la mort & conscience temporelle En quoi consiste la grandeur de l’homme pour Pascal ? « C’est être grand de se connaître misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme (…)

corps et de l’esprit un des principaux fondements de ses conceptions philosophiques. On retrouve cette distinction chez Descartes, avec l’expression d’un dualisme qui persistera à travers de nombreuses doctrines. Opposer la matière (res extensa) et la pensée (res cogitans) a justifié en partie la catégorisation des savoirs entre sciences de la nature et sciences de l’esprit. De nombreuses questions, relatives à la nature de l’esprit ainsi qu’à la connaissance et ses conditions de possibilité, ont

Traité de l’homme : Dieu a construit notre corps comme une machine et il voulait qu’il fonctionne comme une machine. Corps humain bien plus perfectionné que celui de l’animal. Corps animés : « substance corporelle » (res extensa) « substance pensante » (res cogitans) La différence de degré entre l’homme et l’animal se situe au niveau de la substance pensante car seul l’homme possède la pensée puisqu’il détient le langage énoncer significativement et opportunément + illustration du

implicitement l’hypothèse de l’identité et de la permanence du sujet pensant à travers la diversité de ses représentations et de ses attributs. Il oppose ainsi nettement la réalité de la pensée ou chose pensante (res cogitans), dont le trait essentiel est la réflexion, à la chose corporelle (res extensa) dont le trait essentiel est l’étendue c’est-à-dire le fait d’occuper de l’espace. 2) Hume : le moi substantiel n’est qu’une fiction. La critique la plus virulente de la saisie intuitive du moi,

nobilitate aut probitate aut optimarum artium studio aut innocentia aut ullo laudis genere praestantior? [2] (II) Nullius tantum flumen est ingeni, nullius dicendi aut scribendi tanta uis, tanta copia, quae non dicam exornare, sed enarrare, C- Caesar, res tuas gestas possit. Tamen adfirmo, et hoc pace dicam tua, nullam in his esse laudem ampliorem quam eam quam hodierno die consecutus es. A) VOCABULAIRE adfirmo, as, are : amplus, a, um : aut, conj. : consequor, eris, i, cutus sum : atteindre

tout n'est que matière organisée. Descartes pose la théorie de l'animal machine et, dans les Passions de l'âme, il fait de la sensibilité humaine une mécanique complexe mais fonde sa vision du monde sur une métaphysique : Dieu a fait l'homme - res cogitans, « substance pensante » - à son image ; autrement dit, il lui a accordé la pensée pour maîtriser la nature dont il fait lui-même partie. La place de l'homme dans l'univers : l'univers entier est lisible en termes mathématiques ; l'homme lui imprime

l’adéquation de la pensée de Montaigne avec des aspects profonds de la culture française. Descartes, chez qui la métaphysique du Cogito assure les bases d’une méthode scientifique de connaissance des choses - et de soi-même comme union de res extensa et de res cogitans -, ou Pascal, chez qui la révélation du Mystère de Jésus oriente une fois pour toutes la temporalité vécue, sembleront plus « représentatifs » à qui voudrait établir une histoire de la pensée éducative institutionnelle. Nous chercherons

Proslogion pour une pr sentation, cf. infra. Cet ouvrage vient apr s un Monologion qui envisageait de nombreuses preuves physiques ou morales de Dieu se r pondant les unes aux autres. Le passage complet est : Apr s que j'eus, sur les pri res instantes de quelques fr res, publi certain opuscule titre d'exemple de meditation sur la raison de la foi, en la personne d'un qui, raisonnant avec soi en silence, enqu te sur ce qu'il ne sait pas, je vins consid rer que cet opuscule est tiss de l'encha nement de

co-présente aux idées. Quant au il semble que je me ressouviens de la cinquième méditation, il semble ne désigner qu’une antériorité logique des idées innées. Comme on le verra plus loin en effet, le cogito cartésien ne nécessite nulle mémoire. La res cogitans n’est qualifiée de substance qu’après que la preuve de l’existence de Dieu a garanti la mémoire et, partant, l’usage des signes. Voilà qui conduira Descartes à un « oubli » du langage que corrigera le cartésianisme augustinien de Port-Royal.

mais purifiée de toutes les obscurités qui étaient attachées jusqu'ici à cette notion. Je suis certain d'être, à ce moment de la démarche, un moi qui doute, autrement dit qui pense (conscience de soi comme connaissance de la nature de soi, qui est res cogitans, substance pesante). Ainsi : — Ce que j'ai conscience d'être spontanément, à savoir un corps et une âme « subtile », je ne le suis pas vraiment ; philosopher est nécessaire pour passer de l'évidence naïve et trompeuse, de ce que je m'imagine être