Retailtainment

JoueClub Prestige au capital détenu à 95% par la SIDJ et 5% par ses adhérents. Chacun des 300 adhérents est donc associé à ce projet, ce qui permet à nouveau de renforcer la cohésion du groupe autour d un concept novateur. a) JouéClub s initie au Retailtainment : Derrière ce mot anglais se cache la contraction de deux préconcepts : « retail », la distribution, et « entertainment » le divertissement, il est également connu sous l appellation de funshopping. Ce phénomène consiste à méler des magasins

JoueClub Prestige au capital détenu à 95% par la SIDJ et 5% par ses adhérents. Chacun des 300 adhérents est donc associé à ce projet, ce qui permet à nouveau de renforcer la cohésion du groupe autour d un concept novateur. a) JouéClub s initie au Retailtainment : Derrière ce mot anglais se cache la contraction de deux préconcepts : « retail », la distribution, et « entertainment » le divertissement, il est également connu sous l appellation de funshopping. Ce phénomène consiste à méler des magasins

participent au rythme de la promenade. Les têtes de gondole et bouts de rayon nus sont habilement mixés chez Leroy Merlin. Carrefour n’a pas hésité à sacrifier quelques mètres de linéaire textile pour introduire des podiums avec des mannequins. Le « retailtainment » C’est une nouvelle méthode d’animation des points de vente, déjà bien utilisée aux Etats-Unis. A l’origine de cette tendance, la volonté de nouer avec la clientèle une relation commerciale qui soit autre que mercantile. C’est bien la fidélisation

avec : le packaging, les services après vente, les promotions, l’image de marque et l’atmosphère du point de vente (Kotler, 1973). Bruner (1990) démontre que cela va plus loin : un nouveau concept émerge concernant les points de vente : le Retailtainment ou la distribution divertissement. Le point de vente n’est pas seulement fonctionnel mais aussi esthétique et divertissant. Il doit stimuler les sens du consommateur et lui faire vivre une vraie expérience au moment de l’achat. Afin de créer une

rythme de la promenade. Les têtes de gondole et bouts de rayon nus sont habilement mixés chez Leroy Merlin. Carrefour n’a pas hésité à sacrifier quelques mètres de linéaire textile pour introduire des podiums avec des mannequins. 2.1.2 Le « retailtainment » C’est une nouvelle méthode d’animation des points de vente, déjà bien utilisée aux Etats-Unis. A l’origine de cette tendance, la volonté de nouer avec la clientèle une relation commerciale qui soit autre que mercantile. C’est bien la fidélisation

feed-back », encore faut-il qu’il y ait eu « première fois » et réitération de l’expérience. Ce n’est pas souvent le cas sur Internet, alors que la force des habitudes pousse les consommateurs à rester fidèles à leurs routines. • L’expérience de « retailtainment » De plus, pour les tenants du marketing « expérientiel » 118, l’idée de satisfaction liée à un achat s’étend bien au-delà de la simple satisfaction liée au produit ou même à son suivi après-vente : elle relève d’une expérience « totale » qui

au rythme de la promenade. Les têtes de gondole et bouts de rayon nus sont habilement mixés chez Leroy Merlin. Carrefour n'a pas hésité à sacrifier quelques mètres de linéaire textile pour introduire des podiums avec des mannequins. · Le « retailtainment » C'est une nouvelle méthode d'animation des points de vente, déjà bien utilisée aux EtatsUnis. A l'origine de cette tendance, la volonté de nouer avec la clientèle une relation commerciale qui soit autre que mercantile. C'est bien la fidélisation

À cela il convient d’opposer l’achat plaisir auquel le commerce cherche à répondre à l’aide de techniques que les Anglo-saxons désignent sous le vocable de retailtainment 1. Michaud-Trévinal 2 montre dans sa recherche que les 1. Adams D. (1999), « Voices from the streets », Progressive Grocer, 78, 2, 23; Cuneo A. Z. (1999), “« Retailtainment », Advertising Age”, 70, 39, 68-69. 2. Michaud-Trévinal A. (2004) Le comportement spatial du consommateur : conceptualisation et exploration des parcours piétonniers

À cela il convient d’opposer l’achat plaisir auquel le commerce cherche à répondre à l’aide de techniques que les Anglo-saxons désignent sous le vocable de retailtainment 1. Michaud-Trévinal 2 montre dans sa recherche que les 1. Adams D. (1999), « Voices from the streets », Progressive Grocer, 78, 2, 23; Cuneo A. Z. (1999), “« Retailtainment », Advertising Age”, 70, 39, 68-69. 2. Michaud-Trévinal A. (2004) Le comportement spatial du consommateur : conceptualisation et exploration des parcours piétonniers

d’utilisation des infrastructures et équipements divers ou encore agir sur les activités et les services qui s’y trouvent. La mise en scène du lieu de consommation [Mall of America], on va même ériger le lieu de la pratique en objet emblématique. Le retailtainment : loisirs et shopping, distribution et divertissement [Nike town] Zen : La valeur d’usage du produit [Muji : sans marque] minimaliste, ultra-fonctionnel, formel : revenir à l’essentiel, rejeter le superficiel]. © Ordre des Experts-Comptables/2007