Riffaterre

raison, car il est indéniable que la plupart des écrivains ont cherché à contrôler leur propre lectorat. - Balzac qui cherche plutôt un lectorat féminin - Maurice Barres ou André Gide qui cherchent à cibler un lectorat de jeunes et d’adolescents. * Riffaterre, La Production du texte : le texte contrôle son décodage. Il est un " code limitatif et perceptif" (?) -le lecteur : liberté face au texte * Barthes : cf. "La mort de l'auteur" dans Essais critiques * P. Bourdieu : l'utopie de la "lecture pure"

est provoqué, mais pas entièrement contrôlé par le texte et le plaisir de la lecture réside dans la capacité d’imagination du lecteur. Pour Borges, « …cette participation du lecteur fait toute la vie de l'objet littéraire. » D’après Michael Riffaterre, le lecteur est à l’origine du sens Butor : « on écrit toujours en vue d’être lu » Prolongement : Q de l’horizon d’attente du lecteur et notion de réception (Hans Robert Jauss) « Écart esthétique » cô condition du caractère artistique de l’œuvre

littéraire, appartient à la littérature, est toujours la question centrale : des approches comme le structuralisme avec Roland Barthes, la narratologie de Gérard Genette, la stylistique, définie comme une « linguistique des effets du message par Michael Riffaterre ou l'analyse du schéma de la communication et des fonctions du langage de Roman Jakobson cherchent à bâtir une approche technique et plus objective des textes qui se heurte néanmoins à des oppositions fortes, par exemple celle d'Henri Meschonnic

l’intertextualité est une « interaction textuelle qui se produit à l’intérieur d’un seul texte ». Cette interaction a pour vocation de saisir les différentes séquences d’une structure textuelle précise. Cependant, c’est avec l’avènement des travaux de Riffaterre, Compagnon, Genette et les autres que le concept d’intertextualité a atteint sa phase de maturité. En effet, Marc Eigeldinger, quant à lui, propose une définition fonctionnelle. Dans sa tentative de définition il précise que la légitimation et la

Mais je crois qu’il faut rendre hommage à Lanson (sa théorie de la description comme « forme fixe de la prose »), à Jakobson (ses études sur la prose de Pasternak, ses hypothèses de travail sur la métonymie et la synecdoque chez les réalistes) et à Riffaterre qui a lancé, le premier, la notion de système descriptif. Tout n’a pas été dit. Il reste beaucoup à dire sur la liste et l’effet de liste (U. Eco, dans une exposition « Vertige de la liste » au Louvre en 20091, et un colloque récent, en 20112, s’y

autobiographique car ses poèmes reflètent son histoire plus intime et plus secrète. Nous trouvons également que l'amour est intimement lié à l'histoire nationale. C'est le chant à la Résistance face à une France vaincue par les nazies. A cet égard, Michael Riffaterre nous affirme que « le texte littéraire n'est donc pas simplement un ensemble de lexèmes organisés en syntagmes, mais un ensemble de présuppositions d'autres textes. Chacun des mots qui le composent n'aura de fonction littéraire que lorsqu'il

parole de MAMADOU Kouyaté qui est la première séquence apparaît en tant que texte épique sous deux images : la structure de la signalisation et de 4 5 BERSANI, J et Alié, la littérature en France depuis 1945, Paris, Bruxelles, 2001, p.817 RIFFATERRE, M. , Sénsiotique de la poésie, Paris, Seuil, 1983, p.13 16 signifié. En tant que signalisation, elle expose la littéralité du message exprimé. En traduisant la structure profonde, le contenu du message ou l’implicite, la structure est appelée

son siège au Conseil général en 1945. Auguste Chambonnet, ancien parlementaire radical-socialiste, tout en présidant une association d'anciens déportés, redevient conseiller municipal d'Aubusson en 1945, puis maire en 1953. D'autres comme Camille Riffaterre sans être élus, exercent une influence à travers des organismes tel le syndicat d'électrification. La concentration des pouvoirs par le cumul et la durée des mandats, tendance récurrente dans les zones rurales, redevient rapidement au goût du jour

Lintertextualité est la perception par le lecteur de rapports entre une oeuvre et dautres, qui lont précédée ou suivie. Ces autres oeuvres constituent lintertexte de la première. (Michael Riffaterre, «La Trace de lintertexte», in La Pensée, no. 215, octobre 1980) En analysant le point de vue exprimé par Michael Riffaterre dans larticle mentionné ci-dessus, Nathalie Piégay-Gros affirme que cette conception de lintertexte comme effet de lecture avant tout, semble donner carte blanche au lecteur (Piégay

par leur structure propre et non par l’auteur. Pour eux, le rôle du lecteur est d’enrichir le texte avec sa propre perception, et ses propres connaissances. - L’auteur est celui qui écrit et le «Je» est l’énonciateur. * Définition de Michaël Riffaterre: - Dans son livre Littérature et réalité, plus précisément dans l’article «L'illusion référentielle», il traite de «l’existence d’une réalité non verbale en dehors de l’univers des mots qui est indéniable mais la croyance naïve en un contact ou