Réflexions Sur L éducation Kant

avant que la réflexion philosophique soit engagée, les jeux sont faits, et la philosophie n’en sera pas vraiment une, puisque sa fin, dans les deux sens du terme, est déjà connue, et surtout a été déterminée de l’extérieur de la philosophie. Mais qu’est-ce qui empêche un philosophe de découvrir au préalable, par la philosophie, des vérités dont il remarquera ensuite la conformité avec une religion donnée, adoptant ainsi cette dernière après, et non avant, la naissance de sa réflexion philosophique

à une oeuvre d'art. L'artiste est souvent une personne qui a évolué dans un milieu sociale favorable ou il avait comme instrument la culture, puis des privilèges économiques, sociales. Du point de vue du spectateur, celui doit avoir une certaine éducation esthétique, une culture artistique pour comprendre les oeuvres d'art à qui il donne de l'importance. L'élite, est donc un milieu favorable à l'émergence du talent. Objections : => Toutes les cultures, civilisations depuis préhistoire des oeuvres

le geste de la création, il n’est pas sûr que l’art puisse s’enseigner quoi que ce soit, et en tout cas, il ne repose pas sur un savoir maîtrisé par concepts que l’on pourrait apprendre pour devenir artiste, comme on apprend à devenir un technicien. Kant compare à ce propos Homère à Newton. Newton était capable de montrer la logique de ses découvertes, à partir des éléments d’Euclide et de les exposer. Mais Homère ne pouvait pas dire comment s’assemblaient dans sa tête toutes ses idées poétiques, toutes

cartésien, que le doute reste inséparable de la démarche philosophique. Lorsque nous doutons nous éveillons un esprit philosophique. Celui qui n'a jamais fait de philosophie peut difficilement douter des dogmes de l'époque dans lequel il vit. Pour Kant « On ne peut pas apprendre la philosophie », car elle n'est pas une discipline ancillaire, elle est n'est qu'utile intellectuellement, ne possède pas d'utilité au sens matérielle. Le doute se manifeste comme étant fort car il remet en question les

Conjectures sur les débuts de l’histoire humaine   Introduction : Dans ce texte extrait des Conjectures sur les débuts de l’histoire humaine, Kant avance une hypothèse pour expliquer ce qui fait de l’homme un être à part dans la nature. Ce passage démontre ainsi que l’arrachement du sujet à la nature est le résultat de l’usage de ses facultés intellectuelles ; on peut alors penser la culture selon l’idée d’un progrès et comme la réalisation de sa nature propre, c'est-à-dire morale.  C’est donc

changement, de modification , l'apparition de quelque chose de nouveau ; Cela signifie que la conscience accède à la réalité d’un événement. Cependant contrairement à l'animal, la conscience nous empêche de vivre dans l'immédiateté, en effet selon Kant, on ne peut pas atteindre la réalité des choses en soi, car nous passons par une perception et donc l'intermediaire de notre conscience. De plus, l'obstacle est consideré comme un empêchement, une barrière qui se dresse devant nous et bloque la réalisation

Méthodologie : la dissertation philosophique Quelques malentendus à éviter : La dissertation de philosophie n’est pas un exercice de récitation des connaissances mais un travail de réflexion. La dissertation ne consiste pas à donner son opinion sur la question posée : il faut prendre du recul par rapport à toute réponse semblant évidente, envisager d’autres manières de penser que la sienne, car il s’agit avant tout de percevoir, d’expliciter et de tâcher de résoudre le PROBLEME* soulevé

la polis est une communauté ordonnée par des institutions - lui offre le moyen d’actualiser la totalité de sa nature ou, avec Kant dans ses Réflexions sur l’éducation, que « la discipline transforme l’animalité en humanité » car seules les contraintes imposées rendent possible le dépassement des tendances instinctives. Qui dit socialisation dit éducation et qui dit éducation dit répression de l’instinct (principe de plaisir) au profit de la raison (principe de réalité). La société accomplit les dispositions

chemins de la connaissance proposent une semaine de réflexion sur l’art ; débattent ce jour Alain Fleisher et Patrice Maniglier philosophe (à propos du beau, du concept et du sensible dans l’art contemporain) autour de la question clef : « à quoi pense l’art contemporain ? ». On se demande si cet art est pensé ou même puisse évoquer une idée. Historiquement l’art à toujours été pensé mais aujourd’hui stimule t’il toujours nos sens ou notre réflexion ? à quoi pense un art qui donne à penser plutôt qu’à

l’homme transforme la nature est évident et présupposé par le sujet. La question n’est pas non plus « comment l’homme transforme-t-il la nature » ou encore « l’homme doit-il transformer la nature ? » (les réflexions écologiques sont hors sujet). Il faut être rigoureux : « pourquoi » demande une réflexion sur les causes ou les raisons de la transformation de la nature. Pour éviter le hors sujet, veillez à formuler clairement une réponse à la question, du type : « L’homme transforme la nature parce que…