Réflexions Sur L éducation Kant

(comme le montre la table des matières ci-dessous) mais plutôt vous proposer quelques idées et extraits qui nous semblent importants et qui vous montreront la clarté d’écriture, la capacité de concision de l’auteur ainsi que la pertinence de sa réflexion sur les questions d’éthique et d’éducation. Quelle sont donc ces valeurs présentes partout et qui orienteraient (parfois malgré nous) notre action ? L’auteur nous prévient d’emblée (p.1) : « Il n’y a pas d’éducation sans valeurs.(…) Apprendre, c’est

agir par devoir ? L'individu, en étant soumis à ses sentiments et ses convictions, accompli-t-il authentiquement un acte moral quand il se dit agir par devoir ? C'est justement ce problème, que Kant dans un passage des Fondements de la métaphysique des mœurs, aborde; et à ce problème Kant s'attache à préciser ce qu'est un acte véritablement moral à savoir un acte fait par devoir. Pour cela, il distingue les actes conformes au devoir (c'est-d-dire ceux qui ont l'apparence d'acte moraux)

les formes requises par l’obligation de respecter ses semblables. La culture, à l’inverse, implique une éducation. Les désirs sont disciplinés et soumis à des règles, autant de médiations entre notre envie et sa réalisation. II Il est important de constater que la promotion de la culture comme l'éducation s’accompagne d’une réserve, ou même d’une remise en cause violente de ses vertus. Kant affirme dans ses Propos pédagogiques, que l’homme ne devient homme que par l’éducation. Mais il introduit

Le mot éducation a encore un sens très restreint. En 1743, Morelly par exemple, dans son Essai sur l’esprit humain, accorde toute l’importance à la formation intellectuelle et morale que l’enfant reçoit au collège ou de la part d’un précepteur. En 1749 dans ses Recherches sur les causes des progrès et de la décadence des sciences et arts Turgot donne au terme éducation une acception beaucoup plus large, puisqu’il l’étant à tout le milieu social et historique, c’est-à-dire une « éducation qui résulte

des exemples, d’après lesquels les enfants se forment, et d’après lesquels ils se guident. Mais si ces enfants doivent devenir meilleurs, il faut que la pédagogie devienne une étude ; car autrement il n’en faut rien attendre et un homme que son éducation a gâté sera le maître d’un autre. Il faut dans l’art de l’éducation transformer le mécanisme en science, sinon elle ne sera jamais un effort cohérent, et une génération pourrait bien renverser ce qu’une autre aurait déjà construit. Voici un principe

parce que « la mutiler, c’est mutiler l’homme »3. Elle est donc un processus qui aide au développement d’un être humain complet, un être sensible, intelligent, cultivé et responsable. Telle est la signification que notre auteur donne au concept éducation, quand il s’engage à interroger les concepts qui meublent son champ théorique. L’éducation est une part de l’existence humaine4. Elle est une action ; en tant que telle, elle est consciente, ou du moins peut-on en prendre conscience ; elle est

la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 sous la forme : « tous les hommes naissent libres et égaux en droit » néanmoins comme nous pouvons l’observer il n’y pas plus dépendant qu’un enfant à la naissance comme nous le dit Kant l’homme n’ayant pas de nature il se doit de se forger sa propre discipline et que seul l’instruction nous conduit à la liberté, donc nous pouvons dire que selon les points de vue soit nous naissons libre soit nous le devenons, la question serait alors

Dissertation n°1 « La conscience morale n’est-elle que le résultat de l’éducation ? » Avant de commencer, il est important d’évoquer le sujet de cette réflexion : « La conscience morale n’est-elle que le résultat de l’éducation ? » Cette question peut avoir différentes réponses. Mais pour les trouver, mieux vaut commencer par bien comprendre cette expression le plus précisément possible. Tout d’abord, la conscience morale est une instance intérieure capable de juger la valeur des actions et

suppose que l’ordre de celle-ci soit calqué sur l’ordre de l’univers. Platon pense également la politique par analogie avec l’âme individuelle : tout ce qui est dit pour la Cité et son organisation vaut également pour l’individu lui-même et son éducation. -> harmonie individuelle et de la Cité calquées sur celle de l’univers, du Cosmos. 1� Qui doit éduquer ? C’est à la Cité (et aux philosophes) de prendre en charge l’éducation, la formation de ses membres et ce, dès la naissance, en veillant à

Emmanuel Kant est un philosophe allemand, fondateur de l’« idéalisme transcendantal ». Né le 22 avril 1724 à Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale, il y est mort le 12 février 1804. Grand penseur de l'Aufklärung (le mouvement des Lumières), Kant a exercé une influence considérable sur l'idéalisme allemand, le néokantisme, la philosophie analytique, la phénoménologie et la philosophie postmoderne. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques,