Réforme Article 49 3

Vive la VI eme République .En effet, selon l'auteur, la main mise du gouvernement et du Président sur le régime parlementaire n'est pas contestable . De manière générale, c'est le gouvernement qui maitrise l'agenda, qui a l'inititative des lois (article 34), qui peut neutraliser le débat parlementaire grâce à l'article 49,3 de la Constitution . La compétence budgétaire, considerée pendant longtemps comme "l'affaire du parlement" (ibid), n'est plus seulement attribuée aux parlementaires comme le montre

car il est chef d’Etat, chef du gouvernement, chef de la majorité parlementaire et chef de la guerre. Tout ceci en temps normal A- La désignation du président. Article 6 de la constitution : « Le président de la république est élu pour 5 ans au suffrage universel direct. Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique. » Mais l’article 68 § 1 de la constitution ajoute : « Le président de la république ne peut être destitué qu’en cas de manquement à

endiguée. Il est difficile de garder l’Algérie, il est difficile de la perdre mais il est encore plus difficile de la donner. Les présidents du conseil qui ont participé à cette situation : BOURGES MONAURY propose en 1957 une réforme institutionnelle en Algérie avec un parlement fédératif, un exécutif spécifique et collège électoral unique. Mais les européens d’Algérie la refusent puisqu’ils seraient très minoritaires. Le gouvernement est donc renversé fin septembre 1957. GAILLARD

pouvoirs propres des compétences partagées [recherche à partir du sommaire de la Constitution dans les articles spécifiques à chacune de ces deux institutions puis dans les autres articles notamment par le biais de renvoi (exemple article 19) avec assistance et consignes du professeur et puis mise en commun] Mise en perspective des compétences propres et des compétences partagées =projection des articles du texte. A – Le président de la République dispose d’importants pouvoirs [art. 5] 1- Des compétences

A/ La modernisation des institutions de la Vème République en pratique Le comité Balladur est à l’origine de la réforme de 2008 concernant la modernisation des institutions de la V République. Cette révision constitutionnelle touche presque la moitié des articles de la constitution de 58 avec parfois une réécriture complète ou l'introduction de procédures totalement nouvelles. Bien qu’il y ait eu un grand nombre de propositions faites par le comité, nous n’étudierons dans cette partie que

ne peut être prévu dans une constitution. Généralement ce qui démontre la valeur constitutionnelle ou en tout cas est son meilleur indice est la procédure d’adoption du texte, soit l’habilitation d’une autorité constituante, en France il en existe 3 : * la 1ère autorité est le peuple par généralement un référendum d’adoption * la 2ème autorité est le parlement lorsqu’il se réunit en congrès * la 3ème autorité est le conseil constitutionnel, lorsqu’il interprète la constitution, soit

législatives. (Exemple : En 2002 Jacques Chirac fut élut lors du second tour face à Jean-Marie Le Pen avec un score de 82,21 % des voix dû à un fort report des voix de gauche) La déposition d’une motion de censure par les députés (comme le montre l’article 49 alinéa 2 de la Constitution : « L'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée nationale

internationaux. Le territoire est donc le seul élément de la définition de l’Etat qui lui échappe en partie. Des Etats ont d’ailleurs parfois disparu faute de territoire (ex : Bourgogne depuis 1477, Autriche de 1938-45, Pologne 1939-45, Allemagne 1945-49, Koweït 1990). La théorie du « territoire sujet » (Hauriou, Carré de Malberg) selon laquelle il est désigné comme le corps de l’Etat est abandonnée car l’Etat peut subir des mutations territoriales sans que pour autant disparaisse son identité. Celle

seule à pouvoir mettre en cause la responsabilité du gouvernement, on parle de bicaméralisme inégalitaire. - le bicaméralisme inégalitaire : l’exécutif peut en dernier recoure demander à l’assemblée nationale d’avoir le dernier mot sur un texte. - article 45 de la constit : la procédure législative normale et les textes soient amandés par une chambre. On parle de navette entre les deux chambres, si les chambres ne se mettent pas d’accord, il peut y avoir un abandon du texte voté. Pour faire adopté

responsable devant le Parlement et non devant le Chef de l’Etat ». Cependant, la pratique institutionnelle qui a été faite depuis 1958, son évolution constante en fonction de la personnalité des différents Présidents et Premiers ministres, ainsi que la réforme de l’élection présidentielle au suffrage universel direct en 1962, a établi une nouvelle relation de confiance entre le Gouvernement et le Chef de l’Etat, faisant de notre régime un régime dualiste durant les périodes de concordance des majorités