Saynète Comique

conduite de sa femme » (lignes 7-8). Par opposition, l’intendant manifeste une tendance regrettable à l’autosatisfaction : « Je suis l’intendant de M. de [Saint-Florentin] » (ligne 15). 2°) Une situation convenue L’aveuglement du mari est d’autant plus comique qu’il prête une certaine niaiserie à l’intendant : « Ma foi non, si ce n’est un certain intendant qui vient quelquefois lui serrer les mains et lui débiter des sornettes » (ligne 50). Le terme « sornettes » est péjoratif et manifeste le dédain du

gradations, hyperboles V6 « tout l’enfer » ; V20 « de cent coups de marteaux » + gradation embouteillage - multiplications des termes avec des nombres - parodie du registre épique et tragique : appel à Dieu, lexique du ciel -> donne un effet comique parce que décalé avec la situation, le ciel contre l’enfer. Le point de vue est interne, donc subjectif 2. La plainte du poète - registre lyrique + implications personnelles de l’auteur (je) - actant (donc non passif) qui semble seul face aux

inspirées par l'idéal classique. 1 Une vraiescéne de théatre: des mises en abyme multiples, de la vivacité, du comique, des personnages bien dessinés A Une structure compliquée: du théatre dans le théatre une première comédie : celle qui se déroule sous nos yeux l'affrntement entre Dorante et le marquis à propos de la comédie de l'ecole des femmes. une seconde comédie: sous la forme d'une saynéte rappelée avec vivacité par Dorante qui nous la fait revivre comme en direct: comédie - au sens imagé du

rapproche également ce passage d’une scène de théâtre et engendre le comique. On a ainsi volontairement une impression de cacophonie, ne sachant plus à certains moments qui parle, car le dialogue s’enchaîne sans les phrases d’incise habituelles dans la narration. Ceci renforce l’idée que les personnages manquent de maîtrise sur le sujet. Cette confusion est également rendue possible par les répliques qui se répètent, engendrant du comique de répétition. Quel que soit le sujet proposé pour l’étude de Jeannot

sarcastique. B) Comment l’anecdote qui est racontée participe-t-elle à la caricature qui est faite du magistrat ? - registre comique à partir du comique de situation, avec le paysan qui prend Simon pour une femme - ironie omniprésente avec à titre d’exemple l’antiphrase « qui n’est point chargée » (l 27) - cette anecdote est racontée comme une saynète, proche du genre théatral (phrases courtes, gestuelles, expressions décrites ( Ce passage empreint d’ironie et d’humour suscite donc

théâtral comique du Moyen-âge adressé d’abord au peuple pour son côté grossier, ses tromperies et ses bastonnades, qui a beaucoup inspiré Molière. La présence d’éléments farcesques dans ses pièces lui a parfois été reprochée comme un écart préjudiciable à la bienséance. Pantomime (n. f.) : suite de gestes du comédien qui vise à amuser le spectateur plutôt qu’à raconter une histoire. Saynète (n. f.) : forme de comédie courte avec un nombre de personnages réduit. Les registres Comique (adj.)

 » l.57 ( rire moqueur). Comique de mots. Personnage précieux : caricature de son arrogance. Il répète ses arguments creux : « elle est détestable parce qu’elle est détestable » et remplace le vide des arguments par des formules qui ne prouvent rien (« Dieu me damne », « Mais enfin je sais bien ») ou des rires ridicules (« hai ! hai ! hai ! hai ! hai ! hai ! »). Il reconnaît toutefois implicitement sa bêtise, en avouant qu’il n’a rien écouté de la pièce (l. 21-22). Comique de caractère. - Dorante

confondre avec l'expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public. Un genre théâtral est le résultat d'une création comique correspondant à une forme précise. Le spectateur, connaissant un genre donné, saura à quoi s'attendre. Selon la présentation de l'œuvre (tragédie, comédie…), il aura une vision stéréo typique de l'œuvre. Le genre est donc, avant tout, une convention

rire fait recette », fait le tour du commerce du comique et analyse sa place dans notre société. Quant à l’essai d’Olivier Mongin, De quoi rions-nous ? Notre société et ses comiques, il tente de comprendre, en 2006, le succès de Jean-Marie Bigard. Enfin, Le Schpountz, une comédie de Marcel Pagnol datant de 1938, met en scène le personnage d’Irénée qui se désole de faire rire. Il aborde, par la même occasion, les clichés qui courent contre et le comique. On peut ainsi s’interroger sur la place du rire

en scène des personnages ridicules et grotesques, et utilise les ressorts scéniques comiques de la commedia dell’arte pour contribuer au développement de comédies nouvelles dont le rire devient l’instrument privilégié d’une critique lucide de la société. Ainsi, c’est à la lumière de deux œuvres issues de la seconde moitié du dix-septième siècle, âge d’or du classicisme que nous pourrons aborder l’étude du comique et de ses procédés en classe de cinquième. Tout d’abord, Georges Dandin, qui est joué