Solipsisme

soi.  C'est pourquoi il est légitime de se demander si les consciences de soi sont aussi séparées qu'il semblait d'abord, et même si la conscience de  soi ne suppose pas celle de l'autre pour être ce qu'elle est. Comment faire face à l'écueil du solipsisme et surmonter la solitude radicale de la conscience ? Peut-on penser la conscience de soi sans la médiation d'autrui ?

pensant. Dans le doute, j’ai la conscience d’être sujet pensant. Descartes a montré la dimension réfléchie de la conscience. Pour Descartes, on pense et on a conscience de penser. Critique de la thèse cartésienne : on a reproché à Descartes son solipsisme, c’est à dire cette attitude consistant à ignorer le rapport à l’autre dans cette quête de vérité sur soi. La philosophie du sujet chez Descartes, est une philosophie accordant une large primauté au sujet individuel coupé d’un rapport à l’autre

d’autre, son monde intérieur qu’il « trouvait plus merveilleux que tout ce qu’avait à lui offrir le monde extérieur » (123). - la tentation du solipsisme : partant sur de tels principes, Grenouille ne peut qu’être conduit à s’enfermer dans cette « citadelle intérieure » qu’il s’est construite. Le narcissisme qui s’est révélé rue des Marais se change en solipsisme. Il s’agit bien de rentrer chez soi, en soi, uniquement pour être plus proche de lui-même. - le fantôme de l’autre : l’image inaccessible

réalisme II) problème posé par le dualisme Cartésien. 1) l’union de l’âme et du corps. Différence entre vie intérieure et réalité. On ne peut expliquer leurs relations donc il doit admettre une union incompréhensible. 2) le problème du solipsisme. Voir cours sur autrui. 3) les intermittences de la conscience. AR III) l’inconscient et la psychanalyse. A) de la conscience à l’inconscient.  Conscient différent d’inconscient mais la prise de  Conscience est le résultat d’une

que j'existe. Je doute, tout ce que j'ai appris peut etre remis en cause. Je ne peux pas douter que je doute. Or douter c'est penser. Donc si il y a doute, il y a pensée. S'il y a pensée il y a quelquechose qui pense . Or si je pense, je suis. Solipsisme : les choses existent a la condition que je les ais vérifiées autant que ma propre existence. J'existe = proposition certaine à partir de laquelle je vais découvrir le reste. Ce monde n'est valabale qu'a condition de l'avoir comparé avec la certitude

| | | |A la question : Autrui m’est-il nécessaire, il faut|La philosophie du Sujet doit accepter de faire d’Autrui sa « pièce maîtresse »… Le solipsisme n’a pas plus de |Evoquons simplement l’actualité d’un problème éminemment | | |répondre qu’il représente les possibles infinis de |chance de convaincre que le Sujet ne peut concrètement survivre dans la solitude. Substituer à la notion

au moins d’essayer, de s’engager dans cette démarche. En séparant le sujet de ce qui n’est pas lui; le danger est que celui-ci adhère à l’attitude solipsiste en réduisant le monde au sien. Cela entraîne un paradoxe, puisque si le sujet adhère au solipsisme, alors il n’est plus en mesure de se comprendre lui-même. Finalement, la conception de Rousseau sur la recherche de soi, se fait par une nécessaire coupure entre le sujet de ce qui n’est pas lui. Si cette séparation est prônée par l’auteur, c’est

de la Vie. Le sujet nous demande donc de classifier avec précision les valeurs de l'altérité pour préciser les catégories du Même et de l'Autre. Il demande de cerner la valeur du moi comme norme de connaissance d'autrui, il pose le problème du solipsisme et de son dépassement. Il était très important de discriminer entre les valeurs courantes du semblable. En rester à l'idée que l'autre a un corps comme moi, c'est demeure sur un plan très superficiel. Sur le plan biologique, il n'existe pas deux

peux et dois récupérer le discours de l’autre sur moi. Le discours de l’autre comme moyen d’auto-élucidation par lequel je peux me connaître sans être aliéné par un discours que je ne contrôle pas et sans prendre cette fois le risque cartésien du solipsisme. EX. la cure psychanalytique ; la lecture réfléchie et réfléchissante des sociologues...Mais cette auto-élucidation comme prise de conscience (idée de passage) est aussi presque toujours une re-définition de soi, un déplacement, une neutralisation

d'une conscience orientée vers l'autre, ouverte, remet en cause la dualité entre sujet et objet, entre intérieur et extérieur. Ce qui renie les quatre propriétés de la thèse de la Cogitatio Carthésienne : Intériorité, Clôture, Substantialité et Solipsisme. Ainsi d'après Husserl, nous comprenons l'autre par son mimétisme, son analogie comportementale. Autrui se constitue au travers de trois périodes : Premièrement, je le connais comme image de moi-même. Deuxièmement, je lui insuffle sa propre