Souveraineté Nationale Georges Vedel

de se poser la question de l'étendue de la souveraineté fiscale de l'État dans l'espace. En principe, il serait logique de penser que l'espace politique et l'espace fiscal sont identiques, toutefois, dans certains cas, le pouvoir fiscal va s'étendre au-delà des frontières nationales, ou au contraire, rester en deçà, voire parfois être contraint par des règles supra-nationales. En effet, en vertu de certaines conventions internationales, la souveraineté de l'État peut déborder des frontières, ou bien

L’Etat Section I : Qu’est ce que l’Etat I) Les éléments constitutifs de l’Etat A) Le territoire B) La population La population comprend différentes strates : l’ensemble des nationaux, l’ensemble du corps électoral. C) La souveraineté La souveraineté est un pouvoir de droit originaire et suprême. C’est un pouvoir de contraintes. En France l’Etat est radicalement distinct de la société. L’Etat incarne l’intérêt général. En France l’Etat est une puissance extérieure, distincte

de ce parlementarisme, c’est le gouvernement de la majorité7. Quant à René Capitant, il expose en 1934 dans « La réforme du parlementarisme » que « le régime parlementaire est le contre-pied de la séparation des pouvoirs »8. Mais c’est surtout Georges Vedel qui va insister sur la mécompré- hension traditionnelle de la pensée de Montesquieu et, partant, du régime parlementaire. Dès le mois de juillet 1958, dans une célèbre série d’articles au journal Le Monde, il règle son compte à la doctrine classique

Septennat et quinquennat dans le système politique de la Ve République L’instauration du quinquennat n’a pas été chose aisée. Depuis la proposition de révision de l’article 6 de la Constitution par Georges Pompidou jusqu’au référendum du 24 Septembre 2000, il a fallu attendre 27 ans pour que le quinquennat soit introduit dans la Constitution. Pourquoi avoir décidé de raccourcir la durée du mandat présidentiel? Comment se traduit ce changement dans notre système politique? La France est-elle entrain

pouvoirs publics ». Formellement, Georges Pompidou propose d’user du référendum en la matière le 2 octobre 1962. Son gouvernement est censuré le 5 octobre par une majorité absolue de suffrages (voix de gauche et d’une partie de la droite). Aux termes de l’article 49-2C, il doit démissionner. C’est ce qu’il fait le 6 octobre, mais le général de Gaulle refuse et le maintient en fonction avec pleine compétence. Le président dissout, en revanche, l’Assemblée nationale. Le 28 octobre, le référendum obtient

La souveraineté nationale est elle compatible avec la construction européenne? La France a toujours accordé une place prépondérante à la notion de souveraineté nationale. Au-delà de l’intensité du débat juridique qui a nourri l’histoire constitutionnelle des deux derniers siècles, la notion de souveraineté nationale s’est peu à peu étendue en dehors de la sphère strictement juridique. Cette notion de souveraineté peut revêtir plusieurs sens et dans le cas de la souveraineté nationale, on

menacer. Ce n'est pas seulement le dogme de la loi « expression de la volonté générale » qui se trouve ainsi remis en cause, ainsi que toutes les conséquences dont était porteuse la doctrine rousseauiste de la démocratie, c'est la notion même de souveraineté, qui est selon Karl Friedrich, incompatible avec le constitutionnalisme. Certes le pouvoir constituant reste souverain, mais il cesse d'être le seul qui permette à la norme constitutionnelle d'évoluer et de s'adapter. Le rôle du juge constitutionnel

de la constitution permet de mettre en avant l’évolution qui a été celle du conseil au cours de la Vème République. Une évolution qui aurait fait de celui-ci un organe omnipotent. Tout l’enjeu du vote proposé par Edouard Balladur repose dans la souveraineté parlementaire, détentrice du pouvoir constituant. Peut-elle elle-même définir les bornes des principes fondamentaux qui régissent le pays ? Ainsi, le pouvoir constituant est-il en toute logique au-dessus du Conseil constitutionnel ? Il convient

Que sais-je ? , 2009, p. 13-14. TITRE VII. - De la révision des décrets constitutionnelsArticle Premier. - L'Assemblée nationale constituante déclare que la Nation a le droit imprescriptible de changer sa Constitution ; et néanmoins, considérant qu'il est plus conforme à l'intérêt national d'user seulement, par les moyens pris dans la Constitution même, du droit d'en réformer les articles dont l'expérience aurait fait sentir les inconvénients, décrète

qu'elle considère comme le plus efficace. Ainsi une large diversité de forme s'est établi dans les États contemporains. Nous traiterons aujourd'hui de cette diversité et comment les différentes composantes de celle-ci ont pu être instauré.Georges Vedel dresse en effet dans le texte porté à l'étude un constat de ces formes différentes et de leurs imbrications.L'auteur de l'extrait étudié est un éminent professeur universitaire et homme politique du 20e siècle, il fut notamment membre du Conseil Constitutionnel