Syllogisme Judiciaire

D. La logique Le droit n’est pas étranger à toute logique. Il suite une certaine logique. Le raisonnement juridique permet d’aboutir à une solution. Cette logique n’est pas aussi inflexible que dans les sciences dures. Cette logique c’est le syllogisme juridique : un terme qui renvoie au raisonnement juridique. Il est composé de 3 éléments : - d’une mineure qui désigne les faits matériels. C’est l’histoire des faits. - la majeure renvoie à la règle de droit CAD à la règle qui a vocation à s’appliquer

aux questions ciblées.) A la sortie de ces études : on devient un juriste sachant lire, comprendre, raisonner qui devient le cœur de la machinerie ce qui s’appel le syllogisme juridique lui permettant d’appliquer la loi à des situations existantes : exercice de qualification : qualifier une situation où on appliquera la loi. Syllogisme : 3 étapes 1. La majeure : règle de droit applicable, générale et abstraite 2. La mineure : l’analyse des faits qui permet qu’elle rentre dans une situation de la

en vigueur d'une loi nouvelle, l'âge des co-contractants...). Les faits doivent être énoncés clairement (attention à l'expression écrite et à l'orthographe !) sans paraphraser la décision. 3. La procédure. Il s'agit de retracer le « déroulement judiciaire » de l'affaire c'est à dire d'indiquer quelles ont été les différentes juridictions qui sont intervenues au cours du procès. Pour chacune des juridictions saisies, il faut mentionner : la qualité des parties (demandeur, intimé...), l'objet de la

pédagogiques. Droit à l’image et à la vie privée. Séance 2 : Méthode du cas pratique : méthode d’exercice de droit qui est fondamentale et importante, cas pratique : on donne des faits, et on doit donner la solution juridique sur ces faits. Syllogisme juridique : raisonnement en 3 parties (mineure, majeure et conclusion). Mineure : faits / Majeure : règle de droit  Conclusion qui donne le droit applicable à ces faits 1. Rappeler les faits de l’énoncé [mineure] 2. Qualifier les faits : donner

juridiquement) et une méthode. Ex : accident de voiture à analyser juridiquement pour utiliser la loi appropriée à la situation d’où la nécessité de la qualification juridique. Cet exercice de qualif qui permet le passage du droit au fait repose sur le syllogisme juridique. Ce raisonnement de type déductif s’appuie sur deux propositions : une majeure (règle de droit applicable à la situation) et une mineure (situation de fait à analyser) d’où on tire une conclusion (l’application de la règle à la situation

argumentation sur comment trouver le bonheur selon elle. Son discours est très structuré, en effet, elle utilise de nombreuses conjonctions de coordinations et de tournures structurantes. De plus, son raisonnement déductif, marqué par des arguments par syllogisme donne à son essai un aspect quasi scientifique. Cette argumentation très rationnelle permet de frapper la raison du lecteur et de lui faire admettre les principes épicuriens. Nous allons ensuite nous intéresser à la persuasion. On parle de persuasion

vertu » (réciprocité) Raisonnement qui, posant une relation entre A et B, postule une relation symétrique entre B et A. « La politique sociale du gouvernement est bonne parce qu’elle s’inspire de principes et de valeurs généreuses » (Causal) Le syllogisme est un raisonnement logique à deux propositions (également appelées prémisses) conduisant à une conclusion, qu'Aristote a été le premier à formaliser. Prémisse (majeure) Prémisse (mineure) conclusion Socrate est un homme Or tous les hommes sont

la parole à la nation française (l.39 à 41) : la superficialité du raisonnement déductif (sorte de faux syllogisme) et, là encore, le contraste entre le futile "perruquiers, cuisiniers, tailleurs") et le sérieux "les lois". Jusqu'à la faiblesse lexicale de la phrase ""donc, nos lois sont bonnes". Le raisonnement ici est caricatural et rappelle certaines pages de Candide (chap 1) et les syllogismes absurdes de Pangloss. Cette phrase fait suite immédiate à un passage au ton de réquisitoire et presque

équité dans le cadre d'un litige. D) Le droit et la logique. Le droit se veut logique ou obéissant à une certaine logique. C'est le raisonnnement juridique de cette logique qui permet d'aboutir à une solution. Ce raissonnement s'appelle un syllogisme. Qui est composé de plusieurs choses : -Une mineure : ce sont les faits. C'est la situation factuelle à laquelle la règle de droit à vocation à s'appliquer. -Une majeure : c'est précisement la règle de droit qui a vocation à s'appliquer à

d’une science rigoureuse dont toutes les parties se tiennent et découlent les unes des autres » (specimen controversiarum circa Jus Naturale, 1674, IV, § 1) et admettait un principe de certitude dans les sciences morales grâce à l’utilisation du syllogisme démonstratif (le droit de la nature et des gens, Bâle 1732, trad. Barbeyrac, Liv. I, Ch. II § II et IV). Le traducteur de Pufendorf, Jean Barbeyrac, citait d’ailleurs, dans la préface, un passage de l’Essai concernant l’entendement humain de John