Tahitien

LA n° 1, Diderot 1) Le regard sur le Tahitien : Un dialogue : Longueur et répartition de la parole : A 6 interventions pour 11 lignes B 6 interventions pour 39 lignes Un dialogue qui se développe en échange, les deux interviennent autant mais le dialogue devient déséquilibré et inégal : B parle plus longtemps, ses interventions sont développées, A intervient autant mais de manière brève. Inégalité de A par rapport à B. Un dialogue didactique : C’est B qui donne les réponses aux questions

de l’étude est un discours écrit par Denis Diderot en 1752, s’intitulant « Supplément au Voyage de Bougainville ». Dans ce texte, la parole est donnée à un vieillard d’origine Tahitienne qui dénonce la façon avec laquelle le navigateur Bougainville prend possession de Tahiti en 1768. En effet, Diderot défend les Tahitiens et leur mode de vie. Nous allons donc montrer de quelle manière s’y prend l’auteur pour faire de ce discours un véritable réquisitoire. De bien différentes manières sont

dialogue fictif qui suit, l'opposition est vive entre le vieux sage tahitien, qui défend la liberté sexuelle au non des lois de la nature, et l'Aumonier, prêtre attaché à l'expedition. Plan : 1)Un dialogue tendu a) idéologie differente Il s'agit d'un dialogue philosophique, chaaque personnage expose tour à tour sa thèse, pour faire ressortir le pouvoir inégal de leur persuasion .Le dialogue est dominé par le vieux sage tahitien qui s'affirme à partir de la ligne 9. La longueur des deux répliques

au départ des Européens. Au moment de ce départ, il prononce un discours emporté presque agressif divisé en deux parties : dans la première il s'adresse tout d'abord aux tahitiens puis dans la deuxième il s'adresse directement à Bougainville. Dans ce texte, Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des tahitiens devant les défauts de la culture européenne. Nous verrons sur quoi repose la force oratoire de se discours, en quoi ce discours présente les méfaits de la civilisation

étant indifférent au départ des blancs. Au moment de ce départ, il prononce un discours violent divisé en deux parties : dans la première, il s'adresse tout d'abord aux Tahitiens puis dans la deuxième, il s'adresse directement à Bougainville. Dans ce texte, Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des Tahitiens devant les défauts de la culture blanche.       Nous verrons en quoi ce discours présente les méfaits de la civilisation, fait un éloge de la vie naturelle et sur quoi

peut également remarque que le Tahitien emploi le pronom sujet "nous" cela renforce le fait que le Tahitien se fait le porte-parole de son peuple, ce pluriel donne de la force au discours. On note également un emploi stratégiques des indices personnels ----> le Tahitien tutoie Bougainville, c'est une stratégie égalistariste, son peuple refuse la soumission. Nous arrivons presque à un renversement du rapport de force dominant/dominé. Enfin l'argumentation du Tahitien est théâtralisée, il y a beaucoup

Dialogue entre A et B au début et à la fin essentiellement En Occident deux hommes des lumières s’intéressent à des questions philosophiques Lecture d’un livre fictif qui justifie les trois enchâssement Textes encadrés Discours du vieux Tahitien Conte de l’aumônier Conte de Polly Baker Qu’apporte le changement de lieu et de temps ? Relation entre dialogue cadre et contes encadrés : système d’écho Débat entre A et B sur les effets néfastes des lois occidentales et conte de Polly

Supplément au voyage de Bougainville, «Le discours du vieux tahitiens», DIDEROT De "Au départ de Bougainville,..." à "...ni de tes vertus chimériques." Introduction : Supplément au voyage de Bougainville, de Diderot, est conçue comme un dialogue opposant deux façons de penser, de vivre. Elle soulève également le problème du colonialisme et célèbre la vie sauvage par rapport à l'homme civilisé, ici dénigré. Dans cet extrait, Denis Diderot met en scène un vieillard qui se présente comme étant

d’effectuer un retour en arrière. Or le discours du vieillard vient d’affirmer l’entrée de l’utopie tahitienne dans l’Histoire, c’est-à-dire sa dégradation et sa mort. Ce texte se termine d’ailleurs sur le silence généralisé de toute l’île de Tahiti : p 151 « A peine eut-il achevé, que la foule des habitants disparut ; un vaste silence régna dans toute l’étendu de l’île ». La parole tahitienne qui va ressurgir au chapitre III n’est donc plus une parole historique. C’est une parole mythique, celle

l’Europe dont j’avais cru m’affranchir - sous les espèces aggravantes encore du snobisme colonial, d’une imitation puérile et grotesque jusqu’à la caricature. Ce n’était pas ce que je venais chercher de si loin. Paul Gauguin Noa NoaLe dernier roi Tahitien vient de mourir et a été enterré.Et tout rentra dans l’ordre habituel. Il n’y avait qu’un roi de moins. Avec lui disparaissaient les derniers vestiges des habitudes et des grandeurs anciennes. Avec lui la tradition maorie était morte. C’était bien