Te Deum

Voltaire dénonce ironiquement un monde où il serait normal de tuer des gens sous prétexte de purification : « ôta du meilleur des mondes ». Dans ce monde, il suffirait de prier pour obtenir la rédemption : « les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp ». Ce parallélisme montre que quel que soit le camp, on prie pour se faire pardonner des horreurs qu’on a commises. Les lois sont également utilisées pour couvrir les actes de barbarie : « selon les lois du droit public ». La guerre

Il ne se range d’aucun côté car, selon lui, la guerre est une chose ignoble qui tue des hommes honnêtes. Ceci est démontrer dans cette citation où Candide se sauva d’entre les Bulgares : `` Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes``. Il prône ainsi la tolérance en montrant que tous les peuples sont égaux.

coquins » et « infectaient » présentent les victimes comme nuisibles et dont la disparition serait bénéfique. Voltaire montre aussi l’absurdité des rois qui vont prier Dieu avant d’aller massacrer des innocents, Ceux-ci font en effet chanter un « Te Deum »(Voltaire glisse ici une critique contre la religion qui rend les guerres légitime .)L’expression « selon les lois du droit publique »est aussi ironique .Enfin L’oxymore « boucherie héroïque » montre l’opinion de voltaire vis-à-vis des soldats, « les

d’éliminer le meilleur du monde => ligne 4 : ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. Il trouve cette guerre justifiée et acceptée par la religion et par la royauté car il entend des chants religieux « Te Deum l.8» dans chacun des camps. *On note dans ce paragraphe, une vision réaliste du combat. *Il voit les nombreuses victimes de la guerre : l.9 : Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants » ; l.11 : des vieillards criblés de coups ; l

démontre le spectacle horrible de la guerre par l’absurde Il décrédibilise Leibniz avec son personnage de Candide L’ironie voltairienne Il utilise des euphémismes humoristique pour décrire le viol Les 2 camps dans une bataille chantent un Te Deum Dans Candide, Voltaire manie l’humour, l’antiphrase et la périphrase à la perfection. Le conte philosophique Le genre est né avec Voltaire au 18 ème siècle C’est une histoire qui critique la société et le pouvoir en place pour transmettre des

sur les parallélismes : les soldats des deux camps tombent au même moment et de la même façon ; le premier village, abare, est réduit en cendres ; le second, bulgare est "traité de même" (l. 32) ; les deux rois font, simultanément, "chanter des Te Deum, chacun dans son camp" (l.15-16). Il n'y a ni vainqueur, ni vaincu, ni enjeu : la guerre est un meurtrier en série, un cercle vicieux qui ne sert à rien. C'est cette conclusion à laquelle Voltaire conduit son lecteur en mêlant quantité de genre

Virgile décrit Didon comme une femme anxieuse: 60. Ipsa, tenens dextra pateram, pulcherrima Dido candentis uaccae media inter cornua fundit, aut ante ora deum pinguis spatiatur ad aras, instauratque diem donis, pecudumque reclusis pectoribus inhians spirantia consulit exta. “Elle-meme, tenant la patère en sa main droite, Didon toute belle, répand la libation entre les cornes d'une vache blanche; ou encore, sous le regard des dieux, elle s'avance jusqu'à l'autel gras, réitière avec

aspect spectaculaire - Amorce d’un spectacle sonores (listes d’instruments de musique) Ici le nom «canon » est mis en fin de phrase pour faire oublier qu’il s’agit d’un objet de mort.- Théâtralisation de la guerre + évocation de chant religieux « Te Deum » Le but : Déstabiliser du lecteur b) L’ironie dans la description de la guerre- Antithèse entre harmonie et enfer (le regard naïf de Candide se traduit par un euphémisme « Ota du meilleur des mondes… ») = Le personnage ne prend pas conscience de l’horreur

milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque.    Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres : c’était un village abare que les Bulgares avaient

conception théâtrale de la guerre: « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils. Il s'agit là de deux visions inconciliables de la guerre; il évoque également la complicité de la religion : « Te Deum ». {text:list-item} La responsabilité de la guerre est identique dans les deux camps, et incombe à leurs souverains: _« les deux rois » et à leur appétit de conquête. On trouve dans la description de la bataille des images implicites de