Théocratie Pontificale

des concepts politiques romains pour délimiter les pouvoirs temporel et spirituel, il va reconnaître à l’Empereur la potestas, la puissance de commandement et que le pape détient l’autoritas. Gélase a subordonné le pouvoir impérial à l’autorité pontificale. Cette espèce de guerre va durer tout au long du Moyen Age en France. Que va devenir le christianisme face à la destruction de l’empire romain ? Il va s’adapter face à la nouvelle menace : installation des germains aux portes de l’empire

essayé d’y répondre en exploitant les données d’une enquête orale portant sur cette problématique ; enquête menée pendant près de deux semaines au Fuuta-Jaloo et dans deux préfectures de Basse Guinée situées dans l’ancien débouché commercial de la théocratie. Mais pour mieux mettre en évidence l’originalité des résultats de l’enquête, et privilégiant en cela l’approche comparative sous-jacente, j’ai d’abord présenté la question selon ce qu’on en sait à partir des données écrites disponibles (sources

le pouvoir temporel (potestas) et de l’autorité spirituelle (auctoritas)7. Cette lettre, préfigurant la doctrine médiévale8 des deux glaives9, devient à fin du XIe siècle l’un des textes clefs invoqués pour soutenir la supériorité de l’autorité pontificale sur la potestas impériale. Mais l'usage qui en est fait alors, dans l'optique de la séparation du regnum et du sacerdotium, provient de l’importance excessive accordée à ce qui est en fait une citation altérée de la lettre de Gélase, qui mentionnait

un ensemble de doctrines couramment répandues en France du XVe au XIXe siècle, qui affirme sur les plans théologique et juridique la liberté de l’Église française et la supériorité du pouvoir royal face aux prétentions du pape visant à la théocratie pontificale. 2. Bundestagsfraktion der CDU/CSU, Islam in Deutschland, Dokumentation eine Anhörung der CDU/CSU, décembre 1999. 3. Deutscher Bundestag, « Antwort der Bundesregierung auf die große Anfrage der Fraktionen der CDU/CSU und FDP », op. cit. 4

siècles Première partie : l'état de l'Empire byzantin au XIe siècle 1.Constantinople, capitale de l'Empire byzantin 1.Organisation de la ville 2.Les symboles du pouvoir 3.Évolution de la ville 2.Le pouvoir dans l'Empire byzantin 1.Une théocratie 2.La vie politique dans l'Empire byzantin 1.Les acteurs de la vie politique 2.Le pouvoir à Byzance 3.L'organisation du clergé 1.La hiérarchie 2.Les moines 3.Le schisme de 1054 3.La situation économique et sociale 1.La présence

mission qui lui est confiée. Avec l’arrivée des carolingiens et avec la caution de la papauté, le sacre va revêtir une autre dimension : va désigner à tout le peuple celui qui a été choisi par D pour diriger le peuple chrétien. Va alors naître la théocratie : pouvoir de D, par D et pour D. Ministère donné à un homme pour diriger le peuple chrétien. On revient à des valeurs liées à la tradition romano-chrétienne. Pépin sait qu’avec cette élection, son pouvoir et sa transmission restre fragile. Très

fonction religieuse. Le sacre permet de développer cette fonction royale. Décrite ainsi, la royauté carolingienne est une véritable théocratie (Dieu exerce le pouvoir), cela signifie aussi que le pouvoir spirituel (dieu) et temporel (homme) sont intimement liés.   On précise les choses généralement en disant que la monarchie carolingienne est bien une théocratie, théocratie royale. En effet si le pouvoir du roi et du clergé se mêle il y a néanmoins une hiérarchie, le roi carolingien, parce qu’il est

l’humanité. Cependant ne nous méprenons pas sur la portée immédiate des épîtres de Paul : en lui-même, le principe d’égalité paulinien ne contient pas la nécessité d'une remise en cause politique des différences. En effet, il y aurait dans ce cas théocratie ; or le christianisme a posé aussi une autre distinction : « Rendez à César … ». Mais le fait de voir en l'Autre un égal conduit nécessairement à façonner, non pas de façon théorique ou idéologique, mais de façon pratique, par unité d’inspiration

fut au cours du Moyen Âge que le pape est devenu le souverain autocrate qui régnait en Avignon au XIVème et à Rome à partir du XVème siècle, entouré d’une cour nombreuse qu’entretenaient les revenus collectés dans tous l’Occident et ceux de l’Etat pontifical. Couronné depuis Nicolas Ier au milieu du IXème siècle, libéré de la tutelle des empereurs depuis Grégoire VII (fin du XIème siècle), chef incontesté de la chrétienté sous Innocent III (début du XIIIème siècle), le pape était source du droit canon

principale : l'excommunication, à son rôle dans l'essor de la chrétienté, à travers la croisade, mais aussi grâce à son pouvoir temporel et grâce à ses richesses. Le pape Innocent III applique lors de son « règne » (1198 – 1216) les principes de la théocratie pontificale, qu'avaient formulés pour la première fois les Dictatus Papæ du pape Grégoire VII en 1075). Christianisation de l'Europe occidentale Le baptême de Clovis, par Le Maître de Saint-Gilles, peinture sur bois, vers 1500. Cette cérémonie scelle