Théététe

explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique, l'éthique, l'esthétique et la politique. Ses principales œuvres sont : - Gorgias (-387) - Phédon (-385) - Le banquet (-385) - La république (entre -385 et -370) -Théétète (-368) Les objectifs philosophiques de Platon constituent un système complet de recherche du vrai, du beau, du juste et du bien. Les principales notions apportées par Platon sont : -Le platonisme, à l’origine de la métaphysique. Selon Platon

pas relativiste. Car il montre que la structure de l’esprit humain est la même pour tous. La relativité de notre connaissance n’interdit donc pas l’accès à des vérités universelles. Cette difficulté a été mise en évidence par Platon qui, dans le Théétète, reprend les thèses du sophiste Protagoras : celui-ci affirmait en effet que « líhomme est mesure de toutes choses », autrement dit, que la ou plutôt les vérités dépendent des perceptions, sentiments ou opinions de chacun. Or il est vrai, par exemple

demeure immobile, immuable, sans avoir part à l'auguste et sainte intelligence? - THÉÉTÈTE. - Ce serait consentir, cher Éléate, à une bien étrange assertion. - L'ÉTRANGER. - Ou bien lui accorderons-nous l'intelligence en lui refusant la vie? - THÉÉTÈTE. - Cela ne se peut. - L'ÉTRANGER. - Ou bien encore dirons-nous qu'il y a en lui l'intelligence et la vie, mais que ce n'est pas dans une ame qu'il les possède? - THÉÉTÉTE. - Et comment pourrait-il les posséder autrement? - L'ÉTRANGER. - Enfin que, doué

a) Description de la sensation, et difficulté d'une connaissance par les sens Y a-t-il une vérité possible de la sensation ? Peut on tirer principe des rapports intelligibles des sensations ? Bibliographie : -Planton Le Théététe -Analytique Second Chapitre II°19 d'Aristote Est ce que l'expérience sensible peut conduire à une vérité, non pas purement intellectuel mais de ce qui apparaît. Ce qui a d’intéressant c'est cette dimension de réception, et c'est notre

perçu dans sa globalité, il nous arrive souvent d’avoir des illusions : une personne prise pour une autre de loin, un mirage… C’est pourquoi l’ « inspection de l’esprit » est si importante, car cette action lie réalité et esprit. Platon, dans son Théétète, dit que les yeux sont le moyen par lequel nous percevons et non ce par quoi nous voyons : ils restent les outils de l’esprit qui regroupe les informations qui arrivent de chacun de nos cinq sens. De plus, l’esprit est la seule chose qui ne peut

formule : la personne humaine est la mesure de toute chose. Platon, à la suite de Socrate qui affirmait l'existence d'une science objective des valeurs et des normes morales, développe une théorie de la connaissance explicitée dans la République et le Théétète. Platon fait en effet la distinction entre la simple opinion (ou doxa, empirique et sans fondement) et le véritable savoir philosophique, qui ne peut être acquis que par un long parcours d'apprentissage des mathématiques, de la dialectique et de

erreur au-delà ». Ces éléments semblent donc nous montrer que les valeurs sont conventionnelles. Sur ce point, vous pouvez également vous reporter au texte de Nietzsche indiqué plus bas. Vous pouvez également penser aux analyses de Protagoras dans le Théétète de Platon lorsqu’il montre en quoi l’homme est « mesure de toutes choses ». Il s’agit alors de souligner que les valeurs n’existent pas en elles-mêmes. Pourtant, si on dit ainsi que le bien et le mal sont des valeurs conventionnelles, faut-il se

vendue sur le marché de Naucratis elle devait lui procurer le moyen de continuer son voyage. Celui-ci se serait ensuite poursuivi vers Cyrène. Sans doute n'y rencontra-t-il pas seulement le mathématicien Théodore, qui sera l'un des personnages du Théétète, mais peut-être aussi bien quelques philosophes qu'il avait connus dans l'entourage de Socrate: ainsi Aristippe, quoique l'humeur de ce dernier fût passablement vagabonde, ou bien son associé Cléombrote (cf. Phédon 59c); on verra plus tard quel rôle

d’essentiellement humain. Refuser ces sentiments, ne serait-ce pas s’éloigner de l’humanité et donc de la philosophie qui est propre à l’homme ? L’homme ne peut pas non plus se couper totalement du monde humain comme le philosophe décrit par Platon dans le Théétète, qui plongé dans un état de rêverie, certes nécessaire à la philosophie mais tout de même dangereux, tombe au fond d’un puits et se fait moquer par les servantes, plus terre-à-terre, qui ne seraient jamais tombées. Platon, au delà de la critique

pendant un courte période ; Aristippe de Cyrène, Antisthène Cébès, Simias Criton Phédon d'Élis, Métrodorefamilier d'Anaxagore, dont il fut également disciple Xénophon, Euclide de Mégare, Alcibiade dès 431 av. J.-C., Charmide, Critias, Théétète d'Athènes Platon dès 407 av. J.-C., . Il enseignait, ou plus exactement questionnait, gratuitement — contrairement aux sophistes, qui enseignaient la rhétorique moyennant une forte rétribution. Cette mission faisait de lui à ses yeux le seul citoyen