Théététe

plus que la sensation dans la construction de la perception ? La perception : Mixte de sensations et de jugement. La sensation ou plus : Il y aurait beaucoup à dire sur la fait que les philosophes ont beaucoup écrit sur ce point. Platon dans le Théétète, rappelle que la science ne se réduit pas à la sensation. Elle nécessite les Idées. Descartes fera l’analyse du morceau de cire pour montrer que la science relève du jugement et pas seulement de la sensation. Locke, enfin, dans ses Essais sur l’entendement

finalité, puis montrer la justesse ainsi que les limites éventuelles de ce raisonnement. Pourquoi les hommes philosophent-ils? D’après Aristote, c’est “l’étonnement” qui les y pousse, idée sûrement héritée de Platon qui disait dans le Théetète “s’étonner: voilà un sentiment tout à fait d’un philosophe. La philosophie n’a pas d’autre origine”. Cet étonnement est une sorte de choc intellectuel au contact du nouveau, de la “difficulté”, de ce que l’on ne comprend pas. En effet, la question

philosophie a une origine historique et culturelle déterminée, peut elle les dépasser ? les nier ? Un des pères légendaire de la philosophie est Socrate, son diciple, Platon  avance qu’à l’origine de la philosophie il y a l’étonnement dans l’écrit Théétète. Mais en quoi consiste cet étonnement philosophique ? sommes nous tout capable de cet étonnement ? si oui, quelles en sont les conditions qui le rende possible ? La philosophie est-elle un étonnement parmi d’autres ou la source de l’étonnement ?

relative ñ chacun pouvant disposer díune vérité qui ne serait que la sienne. Mais une vérité qui níest vraie que pour moi est-elle encore une vérité ? b. Le problème du relativisme Cette difficulté a été mise en évidence par Platon qui, dans le Théétète, reprend les thèses du sophiste Protagoras : celui-ci affirmait en effet que « líhomme est mesure de toutes choses », autrement dit, que la ou plutôt les vérités dépendent des perceptions, sentiments ou opinions de chacun. Or il est vrai, par exemple

l'autre mais il n'y a de dialogue possible que si ils sont d'accord sur la question, il faut qu'il utilise la même langue, qu'ils aient le même signification des mots (c'et pourquoi dans une dissert' il faut préciser les termes). Par exemple dans Théétète, Socrate expose la maïeutique et il va exposer son mobile, son désir, le travail d'acouchement des idées. Gorgias (de Platon): Lorsque Calliclès va répondre à Socrate, il va lui dire qu'il faut de la sincérité pour dialoguer. Gorgias va

d'ailleurs incertaine, la vie de Platon est mal connue. Comme pour beaucoup d'autres philosophes de l'Antiquité, il est souvent difficile de distinguer l'histoire et la construction littéraire. Bibliographie : Le Banquet La République Phédon  Théétète Le Sophiste Contexte historique : Début du règne d'Amyntas III, roi de Macédoine. Le pays connaît une période sombre jusqu’en -360, marquée par l’instabilité intérieure et les invasions. Champ disciplinaire : Platon nous parle de sociologie

quelques sortes, de l’amitié pour sauver des dualités, de l’ambiguïté et du doute éprouvé. Enfin, on peut également dire que, de toute manière, même au milieu d’autres individus, nous restons seuls, nous restons isolés. Socrate l’explique d’ailleurs à Théétète (Penser et dialoguer) quand il exprime que l’on pense toujours seul, même au milieu des gens : « l’âme, quand elle pense, ne fait pas autre chose que s’entretenir avec elle-même, interrogeant et répondant, affirmant et niant. […] pour moi, opiner

croyance ne peut-être son propre critère de justification. Qu'est-ce qu'une justification ? C'est un ensemble de procédés qui permet de transformer les croyances en connaissances. Qu'est-ce que la connaissance ? La connaissance est, selon Platon dans Théétète, une croyance vraie et justifiée. Mais comment préserver l’intégrité de nos croyances les plus fondamentales ? Et existe-t-il des croyances vraies qui ne pourront pas être influencées par la variation des conditions ? Comment justifier les énoncés

qui prétend tout savoir ou qui prétend pouvoir s’arrêter à ce qu’il sait déjà est un esprit endormi dans la stupidité.     2) Cela lui ôte une très grande qualité : la capacité de s’étonner (texte) et de s’émerveiller, comme le dit Platon dans le Théétète Quand l’esprit est imbu de lui-même, il est émoussé, il perd la capacité de s’émerveiller de ce qui est, de goûter la fraîcheur toujours nouvelle de chaque instant. Est philosophe celui qui garde cette capacité rare de s’étonner de tout, (texte)

considérer une telle formulation comme légitime en sa position radicale ? Il est légitime en effet de penser chacun puisse revendiquer sa propre vérité ? Deuxième partie : Critiques d’une telle formulation Paradoxes du relativisme. Réf Platon, Théétète commentant la formule de Protagoras “l’homme est la mesure de toutes choses” : “telles les choses m’apparaissent à moi, telles elles sont pour moi, telles elles t’apparaissent à toi, telle elles sont pour toi” Aporie d’une telle position : si tout