Transfiguration Du Réel

métaphorique : un hymne à la beauté et à l'amour A. Une transfiguration des lieux, reflet de la comtesse, l'image de la femme aimée, une description détournée, reformulée, redessinée, un prélude au lyrisme onirique... • Les lieux sont transfigurés, la métamorphose s'opère grâce à des métaphores filées qui assimilent la nature à la femme aimée : des éléments du décor rappellent des étoffes féminines (dentelle, ruban) ; transfiguration mise en évidence par les expressions hypocoristiques (« ma

documentaire de ce texte passe également par des termes spécifique au monde ferroviaire. A la ligne 18, par exemple, il évoque « l’excellent bandage des roues », terme que seul les cheminot emploie, Zola utilise c'est expression pour crée un « effet de réel ». D'autre part ce passage nous informe sur la vie des cheminots, leur quotidien. A la ligne 7 on apprend que les locomotives porte des numéros mais également des noms de Gares «  Ainsi que les autres machines de la Compagnie de l'Ouest, en dehors

échapper à son quotidien et poursuivre le grand amour, elle commet l’adultère, avec Rodolphe puis Léon, mais, désespérée et déçue, elle finit par se donner la mort.Dans ce roman, Flaubert oppose l’envie de lyrisme de son héroïne à la banalité médiocre du réel et la bêtise des individus victimes de clichés. L’extrait étudié se situe dans le chapitre 9 de la 2e partie . C’est la suite de la scène de la promenade à cheval d'Emma avec Rodolphe, au cours de laquelle Emma

peut-être un miroir de la réalité ? Comment l’auteur arrive-t-il à rester réaliste malgré la subjectivité qu’il véhicule à travers la beauté de son style, ou en d’autres mots, la beauté de son mensonge ? Après avoir montré que le roman est un miroir du réel, nous tâcherons d’expliquer qu’il s’agit également de l’imagination de l’auteur. Enfin, nous essayerons de montrer que le romancier est un illusionniste. Déjà, nous allons montrer que le roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin

Roudaud ne met pas tous les même objets sur le même plan. Toutes choses sont elles également poétiques. L’allusion aux « objets d’étonnement et de plénitude » suggère en fait qu’il y a des degrés au poétisable. En désignant dans le réel des objets plus à même que les autres de retenir le regard du poète, Roudaut nuance donc l’héritage baudelairien et suggère que tout n’est pas a priori charge de la même poésie : que la mort de Leopoldine(les contemplations), en soi déchirantes, n’exige

s’inspirer du quotidien et des choses ordinaires. S’il est vrai que le quotidien est inspiré des problèmes modernes et contemporains de son époque, on remarquera cependant que l’écriture poétique s’éloigne de cette réalité pour aller vers une transfiguration de la vie, ce qui veut donc dire que les appels poétiques de ce quotidien peuvent être à la fois un geste esthétique et moral. Certes le quotidien est inspiré des problèmes modernes et contemporains de son époque. La poésie lyrique s’inspire

l’imagination pour le rationalisme de l’âge classique est à associer aux représentations du sens. Elle nous abuse dans la mesure où elle nous amène à croire que ce que nous voyons correspond bien à ce qui est, et donc à fonder illusoirement la connaissance du réel au travers de notre corporéité. C’est pourquoi, en étant associée à l’extériorité sensible, l’imagination devient la puissance qu’il s’agit de discréditer (d’où l’exemple du morceau de cire de Descartes) pour arriver à une connaissance véritable des

«ailes couvrant le monde de lumière») mais aussi la morale (l'innocence) -Baudelaire, les fleurs du mal, Le serpent qui danse : le corps devient le médiateur du voyage, évasion, exotisme .. 3) Evasion par le rêve, l'imagination, la transfiguration du réel ou la fantaisie Le mot poésie vient du verbe grec poien qui signifie "produire", "créer" : le poète c'est celui qui fait / qui fabrique. Le poète se donne un pouvoir d'invention et de création verbale en exploitant toutes les ressources

de la laideur. Elle a toujours un projet positif. Elle a le projet de réaliser quelque chose jusqu'au bout. Elle a un projet cohérent. La laideur se serait donc introduite par hasard. La nature dans son projet a été confrontée à la contingence, au réel et donc son projet de beauté a dévié. La laideur va se situer dans la contingence et non dans la nécessité, dans le hasard de circonstance. Dans la mythologie grecque, très souvent peut naitre de la copulation interdite de deux êtres différents de

quand le jeu humain atteint son fin Gadamer nomme la transfiguration en structure. « Le jeu lui-même est aussi l’improvisation imprévisible qu’on ne peut pas répéter, elle est constante en cette mesure. Elle possède le caractère de l’œuvre, “Ergoru”, et n’est pas seulement l’énergie. Dans ce sens je la nomme la structure » [5] [5, p.116]. La transfiguration n’est pas le changement qui a rapport à la catégorie de qualité. Au contraire, la transfiguration sous-entend que quelque chose devient autre tout