Une Action Selon La Perspective Kantienne

règnent des règles intangibles qui visent avant tout à la conservation (et donc à la répétition) et à la protection à l’égard de l’extérieur. Toute nouveauté est interdite. Une société ouverte est néanmoins rendu possible par l’action des grands hommes, action qui est création de situations nouvelles. Pour Popper, la société ouverte est celle qui laisse une place à la discussion, au débat, à la réfutation des idées, celle dans laquelle aucun savoir ou opinion ne peut prétendre à l’exclusivité et à l’ «

devoir, nous ne nous référerons pas à l’ensemble des théories actuelles relatives à l’éthique de l’environnement (théorie néo-kantienne, ou biocentrique strict, théorie des défenseurs de la « libération animale » de Peter Singer, théorie leopoldienne, ou écocentrique, théorie de l’auto-réalisation, Self-realized ou encore Deep Ecology, …). Nous resterons dans une perspective évolutionniste, en nous basant essentiellement sur les travaux de Charles Darwin, puisqu’il constitue la base de toutes les théories

Qu'est-ce qu'une vie réussie ? Qu'est-ce qu'une belle vie ? Introduction Le « Bien » est, en général, la finalité de toute action possible. Les hommes cherchent naturellement le bien pour eux : même le « méchant » pense faire le bien, si ce n’est pour autrui, au moins pour lui-même. Par ailleurs "tous les hommes cherchent le bonheur", dit Aristote, justement parce que le bonheur représente en général l'ensemble des biens souhaitables… Le Bonheur pourrait se définir comme la satisfaction complète

égard ne valent qu'en ce qu'ils faciliteraient la solution de problèmes humains liés à l'environnement et à l'alimentation. Leur protection est alors anthropocentriste, subordonnée aux intérêts humains9, et s'inscrivant donc dans une vision très kantienne : nos devoirs envers les animaux ne sont qu'indirects et se rapportent in fine à l'homme10. 4. Suzanne Antoine et Jean-Claude Nouët, La Fondation Ligue Française des Droits de l'Animal, Fondation LFDA, 2003, p. 81 : « La Ligue des Droits de l'Animal

donc ses profits. Dans cette perspective du faux-semblant, nous dirions qu’il s’agirait davantage d’« étiquette » que d’« éthique ». Ceci amène une distinction entre deux formes d’agir, celle de l’agir moral – par pur désintéressement – et de l’agir par conformité à la morale – par intérêt. Bien que Kant, dans la Métaphysique des Mœurs, ne considère pas qu’agir par conformité à la morale soit un comportement éthique, nous comprendrons l’agir éthique comme les actions en phase avec l’ensemble des

je voudrais poser2 est celle-ci : le design, et ce que l’on appelle en français l’esthétique industrielle, est-il un art ? Relève-t-il de l’activité artistique dont s’occupe la pensée esthétique ? A cette question, je voudrais partir de l’hypothèse selon 1 Publiée par Alain Findeli, Le Bauhaus de Chicago, Klincksieck-Septentrion, 1995, pp. 436-437. Qu’il me soit permis au commencement de cette étude de remercier mon ami Arnaud Guilloux. C’est à ses analyses et à nos nombreuses et longues discussions

déclin supposé avec la modernisation des sociétés. Dans un second temps, nous allons analyser la conception habermassienne de la démocratie pour enfin porter un regard critique, dans un troisième temps, sur la philosophie d’Habermas et sa mise en perspective dans le monde actuel. Pour Habermas, l’émergence de l’espace public remonte au début du capitalisme aux alentours du XIIIe siècle avec le développement des échanges marchands et des échanges d’informations et avec la naissance d’une nouvelle

devaient-ils moralement se faire recenser comme tels sous le régime de Vichy ? Le résistant, interrogé par la Gestapo, devait-il moralement révéler qui et où étaient ses camarades ? Lorsque, dans l’une ou l’autre situation, certains ont menti, par action ou par omission, de tels mensonges ont-ils vraiment constitué des transgressions du devoir moral de l’homme envers lui-même ? Nous devons donc admettre qu’il existe de « pieux mensonges », et que « toute vérité n’est pas bonne à dire ». Le problème

le monde moderne. Si nous convenons que cet ordre est fondé sur un ensemble de droits également partagés – la liberté individuelle, la démocratie, l’égalité des sexe et des races, la liberté de la presse et d’expression ainsi que sur le principe selon lequel l’Etat n’existe que pour assurer le bien-être de la majorité dans ce monde et non dans un monde à venir, il est clair qu’il est opposé au système légal et culturel qui prévalait au VIIe et XVIII et même au XIXe siècle. Au Moyen Âge la crainte

celui qui copie le monde sensible. Or, dans la philosophie platonicienne, le monde sensible n'est qu'un pâle reflet du monde intelligible (cf. Timé) et donc une dégradation de ce monde - seul vrai, seul réel. En sorte que l'œuvre d'art dans cette perspective est imitation d'une imitation, imitation à la puissance deux. Le monde de l'art est au monde sensible ce que ce dernier est au monde intelligible. C'est à dire que l'artiste nous rattache encore plus aux chaînes de l'illusion. Il nous enfonce d'avantage