Une Bonne Loi Hobbes

un moyen de régulation. En effet, si la concurrence est une pratique qui a tendance à s’éliminer elle-même, la loi de Gresham[13] (« la mauvaise monnaie chasse la bonne » : lorsque deux monnaies sont en circulation les acteurs économiques thésaurisent la bonne pour n’utiliser que la mauvaise) peut s’appliquer aux pratiques éthiques : ainsi la mauvaise pratique éthique chasserait la bonne, d’où la nécessité d’une régulation. Dans cette optique, l’environnement concurrentiel pousse les entreprises à

accord avec soi, avec le monde, d’avoir réussi ce que nous souhaitons faire. Disons d’une manière générale que le bonheur vise un idéal de satisfaction. Mais de quoi dépend-t-il ? Etymologiquement, le mot « bon heur » évoque l’idée de chance, de bonne fortune, comme cause déterminante de la vie heureuse : nous serions heureux par hasard sans que cela ne dépende de nous. Le problème est donc de savoir quelle est la maîtrise dont l’homme dispose sur sa propre existence et si sa vie peut-être le résultat

justice. Certes la loi peut être injuste, mais ne pas y obéir, c'est mettre en cause l'existence même de la cité et ses institutions. Si la justice est celle dont je m'autorise à être le seul juge, alors il n'y a plus de justice possible et la raison d'être des lois disparaîtra. Il ne s'agit donc pas simplement d'obéir à la loi pour la seule raison que c'est la loi, il s'agit de ne pas se conduire selon la passion. La loi manifeste une volonté de réaliser le bien commun. Obéir à la loi, même si elle paraît

paradis, à condamner les hommes au Droit. Le Droit et l’Etat sont nés de leur péché. Thomas Hobbes : Le Léviathan (mot se référant à la bible D. en use pour punir les hommes) Ce livre nous explique les fondements de l’ordre politique et juridique. Il répond à la question « d’où le Droit et l’Etat viennent ? » et il nous montre ainsi que ce sont des créatures de l’homme. Que nous dit Hobbes ? : Hypothèse de départ d’un état de nature, celle théorique de l’homme. Dans cet état de nature chacun

de droit et de pratique de Claude-Joseph de Ferrière. Le Monarque crée, ainsi, des lois que ses sujets doivent suivre. Néanmoins, ces lois sont justes et encouragent le bien commun tant les lois du Prince doivent respecter les préceptes divins, la Loi divine. Cet ouvrage rédigé en 1740 est une analyse et un recueil du droit en vigueur à l’époque pouvant parfaitement correspondre à un manuel d’enseignement du Droit. En cela il constitue un ouvrage doctrinal destiné aux étudiants en droit ainsi qu’un

LEGITIMITE ET LEGALITE CONSIDERATIONS (SUR LA LOI ET LA JUSTICE) A L'IMAGE DE DEUX GRANDS PROCES POLITIQUES Thèse présentée à la Faculté des sciences économiques et sociales de l'Université de Neuchâtel Pour l'obtention du grade de docteur ès sciences sociales Par Milena Mateva Acceptée sur proposition du jury: Prof. Franz Schultheis, Département de sociologie de L'Université de Genève, directeur de thèse Prof. Pierre-Henri Bolle, Faculté de droit de l'Université de Neuchâtel, rapporteur

territoire. L’Etat suppose la souveraineté ( c’est le pouvoir de faire casser la loi, c'est le pouvoir législatif ). Personne est supérieur à l’Etat pas même les gens qui l’incarne. L’Etat créé des institutions qui lui ressemble et vont lui faire durer et font vivre l’Etat (la police, la justice, l’enseignement) pour rappeler que l’Etat existe. Cette institutionnalisation de l’Etat va avec la législation. Sans la loi et l’administration l’Etat n’existe pas. Cet Etat tel que nous le connaissons aujourd'hui

perdu ses titres de noblesse ; Montesquieu les lui a rendus. » VOLTAIRE. TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS CHAPITRE PREMIER. — 7 Une révolution dans la II 43 méthode III. — La dialectique de l'histoire II. — Une nouvelle théorie de la loi 28 IV. — « Il y a trois gouvernements... » 65 V. — Le mythe de la séparation des pouvoirs 98 VI. — Le parti pris de Montesquieu 109 CONCLUSION 123 I24 BIBLIOGRAPHIE Imprimé en France Imprimerie des Presses Universitaires de France

naissance du droit subjectif Section 1. Le "droit" de Dieu : Section 2. L'École du droit naturel moderne Section 3. Le renversement moderne du concept de droit Chapitre II. Le contractualisme Section 1. Le contractualisme de Hobbes Section 2. Le contractualisme lockien Chapitre III. Les déclarations de droits américaine et française Section 1. Le droit naturel dans les Déclarations Section 2. Le rapport au droit dans les Déclarations américaine et

« societas » qui veut dire société est l’ensemble des etres H vivant en groupes organisés . Cette adage nous laisse imaginer un « monde » sans regles , sans code de conduite mais se serais compliqué car le droit est nécessaire pour veiller au bonne ordre dans un « monde » structuré . Une régle de droit revet traditionellement deux sens . D’une part c’est l’ensemble des regles de conduite qui gouverne les rapports des H dans la société et donc le respect est assuré par l’autorité publique de