Volonté générale

s'engage à faire partie de la société (aliénation volontaire ; engagement envers soi-même) ; chacun s'engage envers le tout formé par l'ensemble des associés (volonté générale) et chacun se place sous l'autorité de cette même volonté générale. Le Peuple est l'unité des individus associés par le pacte social. La volonté générale est la volonté du peuple. Ce que le pacte social fonde, c'est la République ou l'État : « [...] cet acte d'association [prend maintenant le nom] de République ou de corps

PREMIERE PARTIE : Théorie générale des systèmes démocratiques Une définition sommaire de la démocratie peut être trouvée en faisant l’étymologie de ce mot, qui vient du grec : Démos signifie le peuple et Cratos le gouvernement. La démocratie serait donc le gouvernement du peuple. Or, si l’on met de côté la période de l’Antiquité grecque, et notamment Athénienne, les régimes politiques se sont le plus souvent constitués sous la forme monarchique, et ce quel que soit le nom du monarque (Roi

fera ressentir que Rousseau le veuille ou non même avec l'homme à l'état de nature dans les décisions prises par le groupe. Rousseau fait donc face à un problème de souveraineté de décision puisque plusieurs décisions seront influencés et la volonté générale tendra alors à ne plus en être une «pure». Aussi, il semble bien que le bien de la communauté est indispensable et prioritaire pour Rousseau. Celui-ci encourage donc tous les individus membres à n'écouter que les besoins criants de la communauté

pour conserver ce qu’on a. Si donc on écarte du pacte social ce qui n’est pas de son essence, on trouvera qu’il se réduit aux termes suivants: Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.[…] Depuis son discours sur l’inégalité (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, écrit en 1755), Rousseau s’intéresse aux différences

devient indépendant. Ensuite, il est impossible de laisser le pouvoir politique au plus fort, celui ne représentant pas l’intérêt général du peuple. De plus, le rapport à la force ne démontre aucune association entre le peuple et le maître, seulement un rapport de dominés versus dominants sans qu’il y est consentement. On ne peut légitimer ce système s’il n’y a pas de volonté de s’unir. Finalement, il serait possible d’utiliser le lien qui unit le maître à son esclave pour former un modèle politique

nouvelle institution stimule le besoin de paraître, ce qui engendre l’hypocrisie, les vices, les faux besoins, l’exploitation, la servitude et la guerre. 3. Qu’est-ce que la volonté générale selon Rousseau ? Comment réussit-elle à s’imposer ? La volonté générale n’est pas la somme des volontés individuelles. C’est une véritable volonté collective des citoyens qui trouve sa source dans l’intérêt commun qui les unit. Cet intérêt commun est la possibilité de disposer de ses biens et de sa personne en toute

Jacques Rousseau écrit Du Contrat Social ou il nous explique les effets bénéfiques du pacte social . Tout au long de ce texte nous avons droit un balancement entre ce que nous sommes à  « l’état de nature » et a « l’état civil » qui est issu d’une volonté commune. Dans cet extrait il admet alors comme thèse que l’état civil est produit du pacte social ce qui donne une nouvelle naissance de l’homme pouvant ainsi accéder à sa vraie liberté. Il y a pour Rousseau un avant « contrat sociale » qui est

rôle du concept de souveraineté dans la justification et la légitimation du pouvoir. La notion de souveraineté peut être entendue comme la puissance d’un organe « qui n’est soumis à aucun contrôle, car étant au sommet d’une hiérarchie, et dont la volonté est productrice de droit » (Francis Hamon, Michel Troper, Droit constitutionnel, 29e édition, p. 188). Est souveraine l’entité qui est suprême ; la souveraineté est alors indivisible, elle ne peut être partagée, puisque logiquement, deux entités

Rousseau : la convention est le mode d’existence de l’unité politique, la volonté générale Hobbes : la loi procède du pouvoir souverain. # Rousseau : pose l’antériorité de la raison sur le pouvoir, d’où la distinction entre le souverain, qui énonce la loi, et le gouvernement, qui l’applique. ** La généralité de la loi. La souveraineté ne peut être déléguée ni représentée : seul le peuple tout entier peut faire la loi. La volonté particulière tend aux préférences. Solution : l’indiscernabilité

devrait suivre la volonté générale. Il est cependant difficile de faire obéir une population lorsqu’il n’y a pas d’autres lois que de faire ce qui est bien pour la société. De plus, cette forme de liberté deviendrait un paradoxe dans le fait qu’elle empêcherait la liberté totale. L’idée principale de la théorie de Rousseau est que, afin de mettre fin à la guerre perpétuelle qui règne entre les pauvres et les riches, les gens agissent pour satisfaire la volonté générale. Cette volonté est celle du