Vérité Indubitable

monde peut accéder au savoir par la raison. Avant de reconstruire un savoir fiable, le doute doit être jeté sur toute connaissance. Ainsi, je ne peux fonder mon savoir sur l’expérience, car mes sens peuvent me tromper. Seules les vérités mathématiques sont indubitables. La seule chose dont je ne peux douter est l’acte même de douter. Douter, c’est penser. Je pense, donc je suis. A ce stade, je ne suis encore qu’un être pensant. « L’âme, dit Descartes, est plus aisée à connaître que le corps. »

remplacer par autre chose tout en sachant que c’est elle qui nous confère notre identité, chose essentiel à l’homme. Parmi toutes ces affirmations, aucunes ne semblent être totalement plausible pour solutionner la question. Cependant une vérité qui semble être indubitable nous apparait, la connaissance passerait obligatoirement par la conscience. La conscience de soi serait alors une condition nécessaire à la connaissance de soi, mais elle n’est pas suffisante. Elle ne semble pas l’être car la conscience

La démonstration Les enjeux de la notion – une première définition La présence dans le mot démonstration de l’acte de montrer évoque l’exposition au regard d’un public de la vérité d’une assertion, d’un raisonnement. L’objectif d’une telle « monstration » est de rendre indubitable la conclusion mise à l’épreuve. Donnons quelques propriétés fondamentales de la démonstration. Premièrement, la démonstration est une procédure, c’est-à-dire une série d’actes conduisant à une conclusion, et cela en

Dans le but d’apporter des réponses pertinentes à notre problématique , nous verrons d’abord que la littérature argumentative a la possibilité d’influer sur la société, puis nous nous efforcerons de mettre en évidence ses limites. Il paraît indubitable que la littérature argumentative constitue un outil précieux pour quiconque désire répandre des idées , à fortiori lorsqu’elles sont novatrices. En effet , la littérature argumentative a cela de bon qu’elle permet à celui qui en fait bon usage

j’existe. Cette affirmation ne fait pas l’objet de doutes, ma présence sur Terre n’est pas à discuter. Cependant cette déclaration ne donne pas la clé pour en savoir d’avantage à propos de moi-même. Il faut donc faire la distinction entre ce qui est indubitable et ce qui peut faire l’objet de doutes. Par exemple, je sais que je pense ou encore qu’il m’arrive de rêver, et cela n’en fait pas le moindre doute. Néanmoins, ma pensée ne me renseigne pas sur qui je suis de façon concrète et psychologique. Une

Descartes se fait donc à lui-même cette remarque : depuis que nous sommes enfants, tout ce que nous connaissons nous le connaissons par les sens. Ce sont les cinq sens qui nous renseignent sur la réalité. La première source de vérité réside dans ce que nous disent nos sens. Mais le problème est alors le suivant : pouvons –nous être absolument certaines de nos sens ? En se posant la question de savoir si on peut faire une totale confiance

philosophie La démonstration Les enjeux de la notion – une première définition             La présence dans le mot démonstration de l’acte de montrer évoque l’exposition au regard d’un public de la vérité d’une assertion, d’un raisonnement. L’objectif d’une telle « monstration » est de rendre indubitable la conclusion mise à l’épreuve. Donnons quelques propriétés fondamentales de la démonstration. Premièrement, la démonstration est uneprocédure, c’est-à-dire une série d’actes conduisant à une conclusion

tout le reste qui est considéré comme profane ou ordinaire et qui ne saurait rendre compte à lui seul du sens de l’existence de l’homme et du monde. Ces croyances prétendent à la vérité sans que celles-ci soient obtenues par les moyens humains de la démonstration rationnelle ou de l’observation . Ce sont des « vérités révélées » aux hommes : - soit par une tradition orale (par exemple dans des récits mythologiques qui mettent en scène Dieux, Héros ou Ancêtres et qui racontent comment les choses

qu’un donné, comme le montrent les textes de Platon : il nous a fallu des siècles avant de reconnaître la part que nous prenions à nos représentations des choses. Les anciens ont toujours expliqué la possibilité de la connaissance ou l’accès à la vérité comme ce qui dépendait des objets à connaître, de leur présence, de leur complexité ; et rapporté au sujet l’impossibilité d’aller plus loin : les seuils, perceptifs, intellectuels. Penser le sujet, c’était comprendre pourquoi il y a du faux, de l’illusion

donc une supposition qui réclame vérification, une interprétation provisoire des faits qui résultent d'une simple observation. Il emploie aussi le terme «allégation » qui veut dire un prétendu mais pas une « certitude immédiate » c'est-à-dire indubitable, qui n'a pas besoin d'être vérifier pour être vrai. Pour Nietzsche, derrière le « Je » grammatical se cache l'ego cartésien. Comme je le disais, chez Descartes, l'ego n'est pas une hypothèse mais un principe et Nietzsche parle ironiquement des termes