Vérité Subjective

→ André comte Sponville : la vie avec la vérité comme norme → Gramsci : la manière dont on conçoit le monde et dont on agit sur lui → Russel : se libérer des préjugés, questions qui restent insolubles dans les autres sciences et qui ne sont pas encore résolus → Jaspers : tout ce qui existe et la situation de l’homme dans l’être, les questions que posent les enfants A quoi ça sert ? → André comte Sponville : procurer le bonheur dans la vérité, sagesse, béatitude → Gramsci : être son propre

d’identification de la vérité. Ds l’Antiquité grecque, la philo occidentale s’est interrogée sur les conditions de possibilité et les buts de la connaissance. Cmt notre esprit peut-il former des représentations pertinentes de ce qui est hors de lui ? Cmt peut-il déjouer les pièges de sa sensibilité ou de son imagination ? Rationalistes→se méfient de leurs sens à tel point qu’ils ne considèrent comme vraie que ce qui est fait par l’esprit (raisonnement + démo) ou les vérités dt l’évidence s’impose

évidents après démonstration. "Se rendre à l'évidence", serait-ce alors en quelque sorte une démission de l'esprit qui se soumet à une apparence, un préjugé qu'il considère comme juste ? Se rendre à l'évidence, est-ce accepter ce qu'on considère être une vérité sans tenter de la vérifier ? Est-ce l'arrêt du travail de la raison ? Se rendre à l'évidence exclut-il inévitablement le raisonnement préalable ? Toutes ces questions nous mènent la problématique suivante : se rendre à l'évidence, est-ce forcément

I. A chacun sa vérité ? La vérité dépend-elle de chacun de nous ? Face à la diversité du réel et de ses appréhensions par les individus à travers les appréciations sensibles ou à travers les sentiments, nous sommes souvent tentés de prétendre que la réalité est changeante, provisoire et particulière de sorte que la vérité est relative à chacun de nous, relative à chaque observateur. Tel est le point de vue notamment des sophistes dans l’Antiquité qui, comme Protagoras, soutiennent que « l’homme

connaissances, de l’expérience, des différentes vérités. Pourquoi ne peut-on pas se baser sur l’expérience pour aboutir à une vérité générale ? Comment connaitre les vérités nécessaires ? Comment faire « ressortir » les idées innées ? Pour Leibniz, les expériences ne mènent qu’à des vérités particulières car elles ne reposent que sur nos expériences sensibles. On ne peut passer d’une vérité particulière à une vérité générale. Mais il existe des vérités nécessaires applicables universellement et qui

détacher de la vie sensible. Notre pensé n’est point relié au monde sensible, mais plutôt aux monde suprasensible, et c’est seulement par la pensé qu’on peut entrer en contacte avec l’essence de toute chose, voir au juste en soi, au bien en soi et à la vérité en soi. La pensée n’est donc aucunement connectée aux sens. Par exemple, si l’on sait qu’on a un « Je » en nous et qu’on possède une âme, c’est seulement par ce qu’on le pense mais il est impossible d’appréhender cette connaissance au moyens des

exigeante de l'objectivité si cette connaissance doit être de quelque conséquence. La connaissance de soi sollicite la rectitude de la pensée, l'esprit critique et une certaine considération pour le « regard » extérieur des autres. Par sa nature subjective, elle sollicite pour se consolider les exigences métacognitives et en retour, le gain de lucidité sur les caractéristiques personnelles rend possible un savoir plus consistant. « Connais-toi toi-même » disait Socrate. Une simple phrase, dont le

sont-elles toutes fausses? Peut-on les classer en fonction de certains critères ? On peut donc supposer que certaines opinions ont plus d’importance que d’autres mais n’oublions pas qu’elles restent néanmoins des incertitudes. -L’opinion, qui n’est pas vérité, peut-elle paraitre plus vraie qu’une autre dans certains domaines ou bien toutes les opinions se valent-elles puisque toutes les incertitudes sont équivalentes ? Faut-il donc prendre en compte des critères précis et majeurs pour certaines opinions 

un récit sans auteur, surnaturel, censé révéler une vérité cachée des hommes. Un mythe a une vidée explicative, il vient rendre compte de l’univers (cosmos en grec). Logos, c’est le discours, la parole, la science. Les présocratiques, insatisfaits des mythes, ont décidés d’expliquer le monde d’une autre façon, par le seul exercice de la pensée rationnelle ; le discours philosophique se veut rationnel, c’est-à-dire qu’il entend déterminer la vérité par le seul exercice de la pensée. « C’est en effet

ils vivaient. Actuellement, grâce à un simple clic, on peut facilement combler le besoin de donner un sens à notre monde. Nous vivons dans une société qui croit posséder le savoir sans avoir à réfléchir. Une majorité de personnes prennent pour des vérités les informations auxquelles ils ont accès, alors que celles-ci peuvent se révéler fausses. La méthode socratique est-elle encore valable aujourd'hui ? À ce questionnement, je réponds que ce procédé a toujours ses raisons d’être. La méthode de Socrate