Vérités Objectives

leurs arguments. D’une manière lamentable, la vérité ne les importe pas du tout puisque, pour eux, la confiance est au-delà de la raison. D’un point de vue objectif, la science n’a pas besoin d’espoir mais seulement de vérité. Les créationnistes osent critiquer la science et osent accorder une certitude face au principe de la création du cosmos. Mais ils expliquent à partir de l’inexplicable tandis que la science n’explique que l’explicable. La vérité, c’est qu’ils sont aveuglés par leur croyance

Constant 1) Si le devoir de vérité était pris au sens strict comme devoir absolu et inconditionné ne souffrant aucune exception, il rendrait toute société humaine impossible. Il y a des cas où le devoir commande de mentir, par humanité, par politesse, pour sauver une vie, pour éviter un plus grand mal. 2) Un devoir n’existe que là où existe un droit réciproque. Où il n’y a pas droit à la vérité, il n’y a pas non plus devoir de vérité. 3) Je ne dois la vérité qu’à celui qui la mérite, qui en

Vérité et réalité : Le langage courant confond bien souvent ces deux notions. Tout se passe comme si en effet vérité et réalité ne faisait qu'un. En réalité, il convient de soigneusement distinguer ces deux notions car chacune renvoie à un ordre différent de l’autre : en effet, dire « X est réel » est une affirmation qui renvoie à « l’être » ; en revanche, dire « X est vrai » est une affirmation qui renvoie au jugement, au discours. A la recherche des critères de la vérité : on a tendance à assimiler

toujours dire la vérité ? La vérité correspond au réel, conforme à la réalité et qui, normalement, ne peut être contestée. Ainsi la vérité s’oppose au mensonge.  «Dire la vérité » signifie donc que le discours que l’on prononce à quelqu’un doit être cohérent, conforme à la réalité. Le « doit-on » pose la question de l’obligation : « Est-ce que nous avons le devoir, l’obligation de dire la vérité ? » mais aussi la question de la possibilité : « avons-nous le droit de dire la vérité ? ».Ainsi le « toujours »

par imprégnation ne cherchent pas l’objectivité. Elles cherchent à créer un lien social et humain. Donc, quand on se demande si les sens fournissent toutes nos connaissances, faut-il seulement prendre en compte les connaissances fiables, à valeur objective ? Le discours est une source de connaissance encyclopédique qui permet de distinguer différentes choses. Il suppose l’usage des sens, mais pas le même que par l’expérience. Est-il un réel rival de la connaissance acquise par l’expérience ? Ces connaissances

celle d’une méthode. Vivant en société, nous sommes constamment brassés et plongés dans une sorte d’imbroglio d’opinions, de jugements subjectifs et spontanés auxquels nous ne cherchons pas de démonstration. Pour la plupart des hommes, la vérité est évidente. D’ailleurs, nous avons tous déjà fait l’expérience d’opiner sur quelque sujet que ce soit en pensant dire vrai. On pense que nos opinions sont authentiques, mais comment le prouver ? L’homme ordinaire se fige ainsi sur des points de

beauté n’est pas une réalité objective et penser à Kant dans l’analytique du beau, dans la critique de la faculté de juger. « Est beau ce qui plait universellement sans concept. » Kant met ici en doute une science de la beauté. Une science est un savoir supérieur aux arts et aux techniques. C’est un savoir au service de la vérité. La vérité n’est pas seulement le réel, elle se donne à voir dans une proposition. (j’affirme ou je nie). Elle est le fruit d’un jugement. La vérité doit être pensée comme adéquation;

direct avec la vérité. Celui qui croit tient pour vrai ce qui ne l’est pas nécessairement, l’autre possède un jugement objectivement conforme à la réalité. Un croyant peut même être intransigeant ou sectaire de son jugement : il n’accepte pas de critique quant à la vérité de ce qu’il croit. De la même façon, mais pour d’autres raisons, un savant, un scientifique ne remettra pas en doute une théorie largement prouvée. La différence réside dans la modalité de ce rapport à la vérité. La vérité du savoir

reflètent la construction innée des individus. La stratégie intellectuelle a toutefois changé car Socrate, lui, savait qu’il mentait. Les déterministes se servent de la science comme une connaissance objective, libre de toute influence sociale et politique. Ils sont des propagateurs de la pure vérité et leurs adversaires, des idéologues et des utopistes. Louis Agassiz (19ème) voyait les noirs comme une race séparée : « les naturalistes ont le droit de voir les rapports physiques des hommes comme des

d’universel : le bien, la justice la vérité sont reliées à la vision unique de l’individu. Notamment celle de la sensation éprouvé par un homme comme par exemple : il peut faire chaud pour un individu et froid pour un autre, de cette façon, tout serait vrai et ainsi toutes les opinions serrais égales, ou le sens et la valeur des croyances et actions humaines n’auront pas de références universelle, puisqu’il n’y a pas de réalité absolue, alors il n’y a pas non plus de vérité absolue ou de savoir. De ce fait