épicure Et La Conscience

sécurité, amour, liberté,- ils sont heureux ! Ne sont-ils, comme Rousseau l'avait lui-même observé scientifiquement chez son Emile imaginaire, de parfaits monuments de félicité ? Or la vie naturelle comble ces besoins ! Comme l’a montré le divin Epicure dans sa non moins divine et pourtant humaine lettre à Ménécée, il suffit d’avoir très peu, juste de quoi apaiser les douleurs du corps et combler les désirs naturels (de l'eau, de l'air, des fruits, des amis et un Iphone) pour que naisse très facilement

inaccessible. Le bonheur n’a ni présent, ni passé, ni futur. Toute la conscience de l’homme se présente, en effet, comme un mouvement perpétuel vers une coïncidence avec soi, vers une réconciliation avec soi-même qui ne sont jamais données. Le bonheur paraît inaccessible parce que l’homme est conscience malheureuse, conscience déchirée, jamais en unité, jamais en repos, toujours et sans cesse désirant à nouveau... La conscience n’est qu’un simple mouvement de négativité : c’est un pur élan de transcendance

Dans ce débat, l'épicurisme se distingue radicalement des autres. Pour Épicure, le sage est sage pour être heureux, la vertu ayant pour fin une relation maximalisée au plaisir, tandis que principalement pour Platon et les stoïciens, le sage est heureux, parce qu'il est sage ; il n'est donc sage que pour être sage, et étant sage, il est heureux. 1. Le débat antique entre vertu et plaisir : Epicure et les autres. Pour Épicure, seul le bonheur constitué par une vie simple, où les plaisirs excèdent

enfantin insouciant (comme l’ont noté deux copies, bonus !) ? Bonheur de bête ? Oui, mais bonheur authentique, intense, vécu dans son intégralité dans une complète adhésion au réel, une acceptation totale du cosmos, qui surmonte le « drame de la conscience », cette première misère qui vient dès le début de la pensée. Imbéciles heureux ? Non : imbéciles donc heureux. Malheureusement, à se dégrader jusqu’au niveau du chien ou du porc, on s’aperçoit d’un point assez gênant : à supposer même qu’elles

témoignent les religions qui toutes comportent des croyances concernant une survie après la mort, si variables soient d'ailleurs ces croyances. Mais ce désir est-il raisonnable ? Quels sont les motifs qui peuvent le légitimer ? 1) la conscience de la mort est conscience d'un manque et un obstacle au bonheur. La mort semble d'abord être un obstacle au bonheur. On peut définir le bonheur comme la satisfaction de toutes nos inclinations aussi bien en extension qu'en durée. Mais si nous devons mourir

qui va l’épanouir. Car être libre, c’est avoir la capacité de choisir, mais aussi de choisir ce qui va nous libérer, et donc nous épanouir. Ainsi, de nombreux hommes ont choisi leurs propres motivations, chacun étant mu par d’intimes convictions : Epicure consacra sa vie à l’hédonisme métriopathique, Kierkegaard à la foi, Socrate au devoir moral. Ces hommes étaient libres d’esprit, ce qui leur a permis de faire des choix ; ils ont agi selon ces choix, qui sont donc l’œuvre directe de leur liberté.

développé de manières différentes. Certaines personnes ont un inconscient qui refoule ou non certaines mêmes pulsions. L’inconscient empêche certaines pulsions de passer dans le champ de la conscience et qu’elles ne deviennent des désirs. Notre inconscient fixe certaines limites à notre liberté au niveau de la conscience. Il a un rôle sur nous qu’on ne contrôle pas ; nous ne sommes pas libres. Certaines personnes appelées ‘fous’ seraient-ils en réalité plus libres que nous ? Tous les hommes emprisonnées

désir nous empêcherait t-il de vivre heureux ? Une question se pose alors, qui est notre sujet : Le désir est t-il un obstacle au bonheur ? Le terme « bonheur » désigne non pas un sentiment ponctuel mais durable, de plus il n’occupe pas notre conscience, au contraire il s’accompagne d’un retour conscient sur notre vie et d’une évaluation de celle-ci. Le bonheur est le but de notre vie, il lui en donne donc un sens. Le « désir » signifie un détournement du besoin par l’imagination.

en gros il existe que des opinions, idées non fondé, antithèse ex : Œdipe (personne qu’il réfléchit, sa réflexion lui a mené à son malheur)· Valeur en soi de la vie : Épicure Valeur en soi de la vie, la vie n’a pas de valeur, absurdité, animalité, l’animal n’a pas besoin de réfléchir, qu’est-ce qui nous d’instigue des animaux, Épicure (philosophe), simplifier sa vie, vivre pour des choses simple, plaisir simple, manger, dormir, etc. Il ne sera pas confronté a du mal · Inutilité Œdipe personne réfléchit

Premiers ouvrages de philosophie (pour les plus motivés) : Apologie de Socrate Platon G.F. Lettre à Ménécée Epicure Classiques Hatier Manuel Epictète Classiques Hatier On encore, initiation (au choix) : La philo en dix leçons Laurence Hansen-Love (en vente sur Internet http://lewebpedagogique.com/bac/la-philo-en-10-lecons/ ) La philosophie expliquée à ma fille Roger-Pol Droit Seuil Qu’est-ce que comprendre un philosophe ? F. Alquié Editions La table ronde