Arrêt Dame Lamotte

chronologique 1 - C.E. Ass. 17 févr. 1950, Ministre de l'Agriculture c. Dame Lamotte 2 - TC 31 mars 1950, Dlle Gavillet 3 - C.E. 30 juin 1950, Quéralt 4 - C.E. Ass. 7 juill. 1950, Dehaene 5 - C.E. Sect. 9 mars 1951, Société des concerts du Conservatoire 6 - C.E. 11 mai 1951, Consorts Baud 7 - TC, 7 juin 1951, Noualek 8 - C.E. Ass. 22 juin 1951, Daudignac 9 - C.E. Ass. 28 juillet 1951, Delville et Laruelle 10 - T.C. 27 mars 1952, Dame De La Murette 11 - T.C. 27 nov. 1952, Officiers ministériels

ARRET CE, SYNDICAT GENERAL DES INGENIEURS CONSEILS 1959 Une place particulière doit être réservée dans la jurisprudence administrative à ce que le Conseil d’Etat dénomme lui-même les principes généraux du droit et qui représentent une manifestation éclatante du pouvoir normatif du juge. Ce sont des principes dégagés ou découverts par le juge et dont il impose le respect à l’administration, même en l’absence de texte, c'est-à-dire sans qu’il soit besoin de les rattacher à une disposition de droit

2010/2011 Consultez les autres fiches sur le site de la FDV : http://fdv.univ-lyon3.fr 5! 2 A.! L’EVOLUTION JURISPRUDENTIELLE Extrait de l’arrêt C.E., 7 février 1947, D’Aillières (Requête n°79128) Extrait de l’arrêt C.E., 17 février 1950, Dame Lamotte (GAJA n°64) B.! LE REGIME JURIDIQUE APPLICABLE Extrait de l’arrêt C.E., 29 juillet 1998, Syndicat des avocats de France (Requête n°188715) Extrait de l’arrêt C.E., 28 juillet 2000, M. E. A. (Requête n°151068) Extrait CE, 22 avril 2005, Magerand

site de la FDV : http://fdv.univ-lyon3.fr 5   5   2 A.   L’EVOLUTION JURISPRUDENTIELLE 5   Extrait de l’arrêt C.E., 7 février 1947, D’Aillières (Requête n°79128) 5   Extrait de l’arrêt C.E., 17 février 1950, Dame Lamotte (GAJA n°64) 6   B.   LE REGIME JURIDIQUE APPLICABLE 6   Extrait de l’arrêt C.E., 29 juillet 1998, Syndicat des avocats de France (Requête n°188715) 6   Extrait de l’arrêt C.E., 28 juillet 2000, M. E. A. (Requête n°151068)

l’administration ? Quels recours ? I – UN RECOURS LARGEMENT OUVERT A – Un recours ouvert contre toute décision administrative 1°) Le principe : un droit au recours contre les décisions de l’administration CE 17 février 1950 Min agriculture c/ Dame Lamotte : cet arrêt juge qu’une loi qui a prévu qu’une décision administrative ne peut faire l’objet d’aucun recours « n’a pas exclu le recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat (…), recours qui est ouvert même sans texte contre tout acte administratif

pour faciliter/ garantir les prérogatives de l’Etat pour l’interet general. Cette relation entre Etat et Administration existe car même but : poursuite de l’intérêt general. Banalisation notamment dans le REP. Historique du REP : consacré dans dame Lamotte que REP est d’ordre publique, au début c’était un recours gracieux non juridique : mais hiérarchique suite à la révolution : on indique que TJ ne peut peuvent plus par eux-mêmes annuler les actes. Fin du 19eme instauration Juridiction administratif

l’interprétation des lois et des règlements, ils peuvent aussi parfois servir de prétexte aux autorités administratives pour édicter de véritables décisions. Ainsi, étant des décisions, elles peuvent faire l’objet d’un recours juridictionnel. A. Un arrêt en rupture avec la jurisprudence antérieure n’ouvrant le recours juridictionnel initialement qu’aux circulaires à caractère réglementaire 1. L’ouverture du recours juridictionnel contre les circulaires à caractère décisoire ( Notion

promoteur ait décidé de contester la décision litigieuse dans les 2 mois , celui-ci pourra se voir accorder le traitement d’un recours gracieux. 3) Le recours contentieux En droit, le recours en excès de pouvoir, consacré par la jurisprudence « Dame Lamotte » du 17 février 1950, est un recours ouvert même sans texte contre tout acte administratif, et qui a pour effet d’assurer le respect de la légalité dans le cadre d’un recours contentieux a l’encontre de l’administration Le Conseil d’Etat dans sa

établie ces règles dès qu’il est face a un contentieux et qu’il a rendu la solution. Ces décisions ont été commentées par des grands universitaires tels que Hauriou et Duguit. Ils ont structuré ces jurisprudences et en ont fait un corpus. Assemblée : lamotte 17 février 1950. Objet du droit adm : encadrer les actes de l’adm et pour protéger les citoyens des adm. Principe de légalité. Partie 1 : l’encadrement juridique de l’adm. Encadrement par le droit et par le juge. Celui-ci est constitué de 2 choses :

février 1950 – Ministre de l’agriculture c/ dame Lamotte qui d’un certain côté constitue la trame de ce sujet. Tout d’abord, en se dégageant des faits et en se portant uniquement sur la décision du CE il est dit « qu’il existe un principe général du droit selon lequel toute décision administrative peut faire l’objet, même sans texte, d’un recours pour excès de pouvoir » cela afin de « protéger les administrés contre l’arbitraire de l’État ». Suite à cet arrêt, il est expressément déclaré qu’un recours