Courtisan

Dauphin. Dans son œuvre, La Fontaine fait une critique sociale et universelle de l’homme à travers les animaux. Cela lui permet d’éviter la censure. Ici il s’agit de La cour du lion, extrait du livre VII du deuxième recueil. Il peint la cour et ses courtisans et donne des conseils sur le comportement à avoir aux prés de Louis 14. Elle est inspirée de Phèdre. Quelle est la portée satirique de cette fable ? Et comment La Fontaine s’y prend-il ? I) Un récit vif et animé A) la structure du texte Du

du second recueil. Cette fable, distrayante, a une visée satirique. Il s’agit en fait d’une démonstration sur la raison du plus fort. À travers une mise en scène tragique, La Fontaine révèle la noirceur des Hommes en se livrant à une critique des courtisans. I) Une mise en scène tragique La Fontaine va susciter l’effroi, va capter l’attention du lecteur en jouant sur les ressorts dramatiques. Il va proposer une mise en scène tragique : la fable se présente comme une pièce de théâtre, elle est

grand du 17ème. LF propose un apologue dans lequel est souligné l'idéale de l'honnête homme de l'époque, sur un mode burlesque. Il montre aussi l'importance du code social qui règne dans le milieu aristocratique de la Cour, les rapports entre courtisans et monarque. LF s'est inspiré de la fable de Phèdre « le Lion régnant » qu'il a mise en vers et de manière a viser la monarchie de Louis 14. I)LF propose un récit vif et animé , simple d'accès A) Structure simple d'une fable de 36 vers dont

Cour plénière (9) : importance du roi et sentiment d’importance qu’il teinet à montrer, à « étaler » (12) Qui ne fût ail au prix (24) + Que sens-tu ? (29) + Sans odorat (32) : importance de ce que sentent les courtisans, symbolique de ce qu’ils sont prêts à faire en tant que courtisans. Le dernier rejet Sans odorat : c’est la bonne solution, il ne faut pas avoir de pensée personnelle, il faut voir et sentir ce que le monarque veut que l’on voie et sente. b. Alternance de différents types

il devait venir ». L’imparfait a ici une valeur de répétition, renforcée par « tous les jours » : ce n’est donc par la première visite que « le prince » fait à sa « courtisane ». De fait, on assiste à une sorte de rituel au cours duquel Emma s’identifie aux héroïnes de ses romans. Flaubert compare son personnage à « une courtisane » et les préparatifs de la jeune femme deviennent « professionnels », c’est pourquoi aucun détail n’est laissé au hasard. Elle va donc transformer son intérieur de manière

+ Cour plénière (9) : importance du roi et sentiment d’importance qu’il teinet à montrer, à « étaler » (12) Qui ne fût ail au prix (24) + Que sens-tu ? (29) + Sans odorat (32) : importance de ce que sentent les courtisans, symbolique de ce qu’ils sont prêts à faire en tant que courtisans. Le dernier rejet Sans odorat : c’est la bonne solution, il ne faut pas avoir de pensée personnelle, il faut voir et sentir ce que le monarque veut que l’on voie et sente.   b.    Alternance de différents types de

critique de la justice et du pouvoir 1) Le pouvoir : le roi et les courtisans •Personnages : lion brutale (v.26), injuste (v.27) et hypocrite (minimise ses ignominies) •Grosse critique du roi au vue de l’importance de son discours (18 vers) àcritique envers le Roi, toutefois La Fontaine tempère son attaque en exposant sa qualité de reconnaitre ses erreurs car on ne peut trop attaquer le Roi-Soleil. •Courtisans : utilise la rhétorique, pouvoir de la parole, figure de style, énonciation

Renard au vers 34 qui prend la voix, comme pour poursuivre l’audience au banc des accusés (tous les animaux). Celui ne se confesse pas, mais se met à flatter le Roi : « Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon roi. » (v.34), comme une Cour et ses courtisans, pour éviter de se mettre en danger d’être culpabilisé. Les autres animaux tiendront le même discours élogieux et mensonger pour continuer la procédure, sans toutefois répondre aux attentes du Lion : « On n’osa trop approfondir du Tigre… étaient

phénomène de la cour on assiste à la naissance d’une fonction importante, qui va devenir fondamentale pour la vie mondaine : celle du courtisan. François Ier commande même à Castiglione d’écrire un manuel du parfait courtisan (Le Courtisan, 1528). Beaucoup d’écrivains sont donc plus ou moins réfractaires à la vie de cour, et aux compromissions qu’elle exige. Face au courtisan ils élaborent peu à peu un autre idéal, très différent, illustré dans les meilleurs livres de l’époque. Il s’agit de l’honnête homme

péchés Péchés du lion( façon fière) opposés à l'âne(reconnaît ses torts humblement) =:âne victime de sa faiblesse conclusion illogique dénonce l'injustice de la cour = parodie de procès b) les discours faussés des courtisans: aveux du lion et âne commentés par les courtisans du lion ( blanchissent le coupable et noircissent l'innocent) .discours durs avec les faibles et faibles avec les durs = injustice scandaleuse morale sanctionne les jugements de cour qui sanctionnent ce que les individus