Spinoza Le Pacte Social

de la ruse, la cruauté, la corruption ou même la religion (exemple de l’Ancien Régime avec Louis XIV, qui était roi de droit divin). Pascal affirme dans la même ligne que « les lois n’ont pas à être justes, elles doivent surtout garantir la paix sociale ». Ainsi, « il vaut mieux une injustice qu’un désordre » d’après Goethe. De surcroît, il n’y a qu’à voir les expériences totalitaires de l’URSS et de l’Allemagne nazie lors du siècle dernier, pour se rendre compte que l’ordre politique n’exclut

de leur salut. » Spinoza Hobbes : l’égalité entre les hommes n'engendre que du conflit entre eux. État de nature est un état insupportable Il faut transmettre tous ses droits naturels a un souverain. ROUSSEAU : « renoncer à sa liberté c'est renoncer a sa qualité d'homme » Il conteste le pacte social de Hobbes Hobbes : autoritarisme politique. Sécurité et paix civile. Rousseau : tous les hommes sont égaux, c'est les conventions entre eux qui sont la base du contrat social. Chacun de nous

d’Etat et de nation (nation distincte de la personne du Roi et supérieure). A cette époque apparait l’idée moderne de liberté autour de 1688/1689, cad la révolution anglaise. A partir de là on voit apparait certains thèmes repris par les philosophes (Spinoza, liberté de travailler,…). Ces libertés n’ont pour but que de limiter l’arbitraire du pouvoir monarchique. §2. Les sources religieuses. Le Judaïsme. Dans la pensée Judaïsme il y a certains concepts qu’on va retrouver en 1789. Le Judaïsme met

------------------------------------------------- SPINOZA, Traité théologico-politique, chapitre XX ------------------------------------------------- Explication de texte 1 Dégager l’idée centrale du texte à partir de l’étude des étapes de l’argumentation L’objet de ce texte est de réaliser une nette distinction entre la liberté de pensée et la liberté de décréter et celle d’agir selon sa pensée Etape1 : « PUISQUE » : Enoncé d’un fait établi et difficile à contester : l’idée exprimée

quête de liberté. Enfin, Spinoza dément dans la Lettre à Schuller la liberté existante et donne un exemple pour illustrer sa thèse : un pierre. Cette pierre, immobile au départ et sans conscience évidemment, est amenée à rouler par une cause extérieure. Durant son mouvement, elle prend conscience d’elle-même. Celle-ci pensera qu’elle est la cause libre de son mouvement, alors qu’en réalité elle ne connaîtra pas la cause, qui est extérieure, et se trompera. Spinoza fait le lien avec la « liberté

pensée cynique. Diogène est même dans le libertarisme. Il rejette l'organisation politique de la cité, les lois de la cités, les structures administratives, le cadre social.. Il est totalement individualiste. C'est lui qui amène à cette école le terme cynique car il prétend vivre comme un chien. Il rejette totalement les conventions sociales, il préconise une vie simple la plus proche possible de la nature. Il critique ouvertement les philosophes, notamment Platon. Les cyniques se plaisent à opposer

droit qui le fonde ; mais de la simple et seule habileté du Prince. Les théoriciens du Contrat social, au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle (Hobbes, Locke, Rousseau,...) vont remplacer le droit divin par le pacte social. Le pacte social est une manière d'enraciner l'autorité de l'Etat dans un nouveau principe, de lui fournir une justification possible, sans passer par l'habileté du Prince. Le pacte social n'est pas plus moral, et l'habileté du Prince plus technique ou plus machiavélique : nous sommes

retrouve chez Platon, en plus du Gorgias, dans la position d’une organisation similaire des parties de l’âme et des classes de la Cité. La République s’appuie sur cet isomorphisme pour justifier sa méthode d’approche, qui consiste à lire dans le groupe social la justice qui, dans l’individu, est écrite en « petites lettres ». La théorie politique d’Aristote est encore plus claire, à cet égard. L’Ethique à Nicomaque affirme en effet « qu’il y a identité entre le bien de l’individu et celui de la Cite »

L’Histoire laisse-t-elle trace de bons tyrans ? Qu’est-ce qu’un bon tyran ? Y aurait-il une échelle dans la tyrannie dans laquelle s’opposeraient des tyrannies respectables au pire des tyrans ? Une telle échelle de la tyrannie est-elle recevable ? Spinoza écrira à ce sujet que « les pires tyrans sont ceux qui savent se faire aimer ». Le sujet présuppose donc qu’il existe des tyrans pires que d’autres et que dans cette mesure de « l’abomination » d’un tyran par rapport à un autre, ce qui prime est l’affectif

fondement de toute les grandes sociétés. La liberté, notion difficile à résumer semble cependant se définir par opposition à l'idée de « contrainte » et de « servitude ». Jean Jacques Rousseau dans De l’État civil chapitre VIII livre I Du contrat social différencie la liberté en deux ; la liberté naturelle, qui est un «  droit illimité à tout ce qui le tente et qui peut atteindre » la liberté civil qui est une autonomie, une obéissance à la loi que l'on a participé à élaborer et qui serai lié à