La Maison Tellier est une nouvelle dont la lecture fait rire et sourire. Maupassant use d’un ton comique plein d’ironie, et pose un regard réaliste sur ces petits morceaux de société que sont la maison close, le train et le village.
Le principal procédé comique qu’utilise Maupassant est le décalage entre la description réaliste d’une scène et la perception de la même scène par ses acteurs. De ce décalage naît une ironie qui engendre le comique. Ainsi, quand Mme Tellier et ses « filles » quittent la compagnie du commis-voyageur, celui-ci a fini par se montrer grossier. L’aventure se conclut sur cette phrase de la digne patronne : « Ça nous apprendra à causer au premier venu », ce qui ne manque pas de sel de la part d’une tenancière de maison close. On peut également citer le défilé des prostituées que le couple Rivet exhibe fièrement à travers le village, mais c’est la scène de la messe qui donne à l’écrivain l’occasion de développer plus encore cette ironie qui fera sourire, voire rire le lecteur. L’office commence, et la description qu’en donne Maupassant est précise. Le lecteur de la fin d