Les mystères de Paris

par

Variété du crime : milieux, causes et issues

Les Mystères de Paris a la prétention d’être une œuvre qui capture les réalités du prolétariat français de l’époque. Il illustre les difficultés, les injustices dont les couches les plus défavorisées sont victimes, mais également différents sortes de crimes – des crimes proches de la barbarie tellement ils repoussent la civilisation. Sue décrit le « Paris d’en bas » comme un monde à part, où prospèrent des mœurs qui glaceraient d’effroi les honnêtes citoyens.

« Seulement les barbares dont nous parlons sont au milieu de nous ; nous pouvons les coudoyer en nous aventurant dans les repaires où ils vivent, où ils se rassemblent pour concerter le meurtre, le vol, pour se partager enfin les dépouilles de leurs victimes. Ces hommes ont des mœurs à eux, des femmes à eux, un langage à eux, langage mystérieux, rempli d’images funestes, de métaphores dégoutantes de sang. »

Le crime est représenté chez certains personnages du prolétariat comme de la bourgeoisie. Dès les premières pages du roman, le crime est personnifié par le Chourineur qui violente la Goualeuse, laquelle résiste à son chant

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