Pierre et Jean

par

Résumé

Préface

 

Dans la préface, intitulée « Le roman », Maupassant évoque d’abord les critiques professionnels qui reprochent à tel ou tel ouvrage de ne pas être un roman à proprement parler. Qui a donc décrété, écrit-il, qu’il n’existerait qu’une forme de roman, constituée d’un début, d’un développement et d’une fin ? Le critique devrait, au contraire, pousser le jeune romancier à trouver de nouvelles formes d’expression. Mais après tout, un critique n’est jamais qu’un lecteur comme un autre, qui attend d’un roman qu’il l’émeuve, et ce de façon personnelle. Pourtant, c’est l’effort du romancier que devrait apprécier le critique, et rien d’autre.

Quand Maupassant écrit, le naturalisme est apparu, courant qui prône le réalisme dans le récit. L’art du romancier naturaliste est de choisir, dans les événements d’une vie entière qu’il faut résumer en trois cents pages, ceux qui n’auront rien d’exceptionnel, mais qui, mis en lumière par l’art du romancier, porteront le lecteur d’une période de la vie du protagoniste à la suivante, jusqu’à une conclusion qui amènera le lecteur à réfléchir : « le Romancier

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