Poil de Carotte

par

La violence, seule arme de défense contre l'impuissance

Nous l’avons vu dans l’analyse des personnages, le héros est assimilé aux animaux qu’il torture. Cette assimilation trouve son apogée dans « Le Chat », qui constitue également l’apogée de la violence exercée par Poil de Carotte. L’analyse de ce chapitre démontre que la violence dont il fait preuve n’est qu’une réponse à la persécution dont il est l’objet.

              « Or il connaît un chat, méprisé parce qu’il est vieux, malade et, çà et là pelé ». Le jeune Lepic n’est-il pas méprisé parce qu’enfant non désiré, perçu comme anormal et physiquement différent ?

              « […] les traces d’une férocité qui plus tard […] apparaîtra légendaire » : sa famille le trouvait déjà violent et insensible lorsqu’il achevait une bête, mais l’accent est mis sur l’acharnement particulier, gratuit, dont il fait preuve lors de cet épisode.

              « Il l’étouffe. / Mais il s’étouffe aussi, chancelle, épuisé et tombe par terre, assis, sa figure collée contre la figure, ses deux yeux dans l’œil du chat. » En achevant le chat, Poil de Carotte s’achève lui-même. Il tombe d’ailleurs dans le co

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur La violence, seule arme de défense contre l'impuissance >